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Valérie, Rachida , et les autres

Valérie, Rachida et les autres


Une remarque de dernière minute, avant de rédiger ce long article où une fois de plus, je devrai prendre le parti de défendre de pauvres femmes données en pâture à l'opinion publique.

Concernant les conditions de retraite des agents en exercice de la SNCF. Est-il normal, légal que l'Etat puisse modifier, en cours de contrat, les conditions de retraite des agents placés sinon sous son autorité (?), au moins sous sa tutelle, Il me semble qu'il serait consensuel de concevoir que les conditions de retraite des agents actuels soient conservées et que soient modifiées, dans le but louable d'introduire une idée d'équité dans les régimes de retraite -dont on espère que militaires, policiers, parlementaires vont demander eux-mêmes la mise aux normes nationales- uniquement les nouveaux employés.

Ce qui permettrait au gouvernement de sortir du conflit sans reculer, et aux syndicats d'accepter des conditions de retraite qui ne toucheraient pas l'ensemble des métiers qu'ils représentent. Le gouvernement n'a rien à gagner à briser la CGT : il hériterait d'un SUD-Rail encore plus radical.



Venons en aux Dames du gouvernement.


Choisies autant pour leur image (et je ne parle pas de « plastique », sinon je serais obligé, malgré ses efforts, d'exclure madame Boutin) que pour leurs capacités - on peut l'espérer* - les dames du gouvernement, vous l'avez remarqué, ont hérité de dossiers « difficiles », qu'elles doivent défendre comme si elles les avaient elles-mêmes concoctés et dont on peut dire qu'ils ne sont pas particulièrement populaires.

J'écarterai d'un geste Mme Alliot-Marie qui savait, dès le premier jour, qu'elle héritait d'un ministère empoisonné : n'était-il pas celui où son Président avait fait la preuve de la plus remarquable incurie de la Vème République? Encore qu'elle eut la chance de s'en voir privée d'une bonne moitié, celle confiée à Brice Hortefeux. On parle peu de ce ministère, toujours noyauté par l'équipe sarkozéenne, où MAM n'est que l'ombre de ce qu'elle fut lorsque, virilement, elle assura la responsablité du Ministère de la Défense. Le petit personnel reste fidèle au héros de l'épisode « Banlieues en feu ». Fera-t-elle mieux au prochain nouvel an?


    *merci de ne pas interpréter de façon malveillante cet apparté


Madame  Christine Boutin, sous ses dehors bonhomme de bonne soeur en pantalon chic, reste fidèle à la droite bon teint (c'est à dire très blanc)

Il y a toujours autant de gens dehors, les logements -malgré des lois qu'elle connaît et reconnaît, qui lui permettraient la réquisistion de locaux vacants - sont toujours absents, et l'hiver est déjà là, après 7 mois de ministère (mini est le préfixe qui convient) où rien n'a été fait. L'ex-président des Chiffonniers d'Emmaüs na pas encore démissionné, c'est donc que tout va bien : on a juste remarqué autour de la tombe de l'abbé Pierre, quelques monticules de terre que certains s'obstinent à prendre pour des taupinières.


Madame Rachida Dati s'est fait refiler un dossier particulièrement mal ficelé, tout le monde en est d'accord, même certains élus de l'UMP qui le disent tout haut, pendant que prudemment les autres le pensent tout bas. Deux solutions : soit c'est elle qui a piloté cette réforme dont on se demande bien quel est l'objectif (« éviter d'autres drames d'Outrau » comme elle l'affirme?, ce quauquel personne ne croit), soit on lui a refilé une patate bien chaude que personne ne voulait et dont le but non avoué serait de « re »vasalliser la justice au gouvernement. Les mesures prises dans les déplacements et nominations sont sans ambiguité: le pouvoir central veut montrer à la Justice que l'exécutif a les moyens, sinon la volonté (c'est pour plus tard), de contrôler son fonctionnement.

En attendant, voilà une seconde femme (bien) choisie pour aller au charbon et servir de fusible dans une aventure plutôt hasardeuse: choix intelligent et pervers, une femme, issue brillamment de l'immigration. Le jeune Bush a fait le même genre de choix avec Condolica Rice, avec le succès que l'on sait.

Madame Valérie Pécresse croyait peut-être avoir un minsitère « facile » : n'a-t-elle pas apporté quelques sous pour faire passer une réforme qui vaudra aux régions riches, possédant un fort potentiel économique, des universités bien dotées, et aux régions pauvres des rogatons de subventions bien suffisants pour les pauvres étudiants qui n'auraient pas été acceptés dans les précédentes. Mais il reste quelques jeunes en France - le pays le moins vieux d'Europe occidentale- et quelques principes d'égalité bien ancré dans le conscient et l'inconscient -on le voit avec le problème des retraites. C'est d'ailleurs au nom du même principe – c'est amusant que, lorsque la propagande du pouvoir bricole des trucs avec les mentalités, ça peut explose à la figure du gouvernement -que les étudiants sont mécontents. D'autant plus que beaucoup voulaient être foinctionnaires, selon le souhait de plus dun parent sur deux, et que le gouvernement veut faire disparaître les fonctionnaires! Les français ne sont pas un peuple facile, et commme nous le disent souvent des mais allemends, « vous ne vous laissez pas faure ». Trop souvent, mais pas toujours.


Madame Rama Yade, que je viens de suivre dans une promenade dans une banlieue où paraît-il elle a demeuré (je pensais qu'elle était vraiment la fille du secrétaire de Léopold Senghor) mais pendant laquelle elle n'a pas pris la parole une seule fois, me laisse dubitatif. Je l'ai vue cornaquée par une dame énérgique du genre « On est pas là pour faire du tourisme...On me dit vous, monsieur! » un peu perdue entre deux voitures officielles, toute longue et fragile sur ses -beklles- jambes, et je me suis dis

«Mais qu'est-ce qu'elle fait là? »

La voilà avec le dossier des enfants de l'Arche de Zoé, tout prêt à lui être arraché des mains par qui vous savez -un croisement du lapin et du crocodile des fables de Birago Diop -aussitôt qu'elle aura réussi,à y demêler quelque chose de bon pour le Président. Il lui reste à faire ses (é)preuves mais la barque est déjà bien (mal) chargée : d'un côté Monsieur Kouchner, l'homme qui confond le désert (habité) du Soudan avec la Mer de Chine; de l'autre, un Président qui est prêt à aller chercher les « otages »de l'Arche avec les mêmes dents dont il veut user pour la croissance!


La seule sortie qu'elle a faite sans permission lui a valu les mêmes remontrances qu'à une petite fille et j'imagine très bien certain se retenant de lui donner la fessée. Depuis, elle campe sur ses arrières qu'elle protège-elle a bien raison- et se retient de toute initiative ministérielle pour prendre toute sa place dans un décor où Monsieur Kouchner s'échine à tenir un rôle que lui vole, à chaque bonne réplique, un Président hyperprésent. On se croirait au théâtre et le boulevard n'est pas loin.




Qui reste-t-il de cette équipe féminine qu'aucun journaliste, ils osnt de plus en plus prudents, ils ne rampent plus, ils creusent, n'a osé appelé les « sarkozettes »?

Madame Fadela Amara, l'ex-présidente de « Ni putes, ni soumises », qui a réussi à faire exploser son mouvement en se ralliant à Sarkozy, sans armes et sans cheval. Son (om)ni-présence dans tous les événements où elle aurait pu faire entendre sa petite voix - loi Hortefeux, manifestations des mal et des pas logés, problèmes desenfants d'immigrés « indésirables »- l'ont fait disparaître d'une scène politique où elle paraissait avoir sa place.

Belle réussite encore ce ralliement qui provoque des divisions quand on feint de rassembler, ce que serine Nadine Morano, une autre inénarrable, jetée pendant la campagne présidentielle, et qui revient, énémourée et soumise, la vanité et la soif du pouvoir l'emportant, pour faire sa roue avant les municipales en Lorraine. La place de Fadella Amara est à prendre après le prochain remaniement ministériel.


Ai-je fait le tour? Sinon, je reprendrai demain.

Pauvres dames à qui notre Président a donné, habilement, parmi les dossiers les plus difficiles de ce début de mandat. Pendant que d'autres se prélassent sur des Grenelles de l'environnement, résultats flous et déjà loin, ou...?je ne sais même pas qui sont et que font les autres! Coppé fait dans l'avocaillerie et la plomberie, paraît-il. Quant aux autres?

Ah si, Monsieur Bertrand , qui joue avec les nerfs des français- « sondage, dis moi, sondage, qui a raion dans ce pays? » - et ceux des cheminots. Pauvre homme, qui sait bien, dans un tout petit coin de sa pâle confiance, que ce qu'il fait est fait pour briser les pauvres et permettre aux riches de s'enrichir, et non, comme il feint de le croire, d'introduire l'égalité dans le système des retraites.



18/11/2007
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