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Une voiture écologique très chouette, la Hulotte

 

 

Une voiture écologique très chouette, la Hulotte !

 

 

 

Si on veut vraiment écarter le spectre menaçant de la montée des températures en luttant contre les émanations de gaz carbonique par les moteurs à explosion, voici quelques idées, une sorte de synthèse de tout ce que j’ai lu pendant le week-end.

 

D’abord il faut écarter toute idée de confier la motricité à un seul moteur, électrique celui-là . Toutes les solutions sont néfastes à l’environnement :

 

- En amont, les batteries actuelles détruisent l’environnement, utilisent trop d’eau pour leur fabrication, ne sont rechargeables qu’avec des bornes alimentées par des circuits dont les déperditions dépassent la capacité d’utilisation, et dont l’alimentation est due soit à du nucléaire, soit à de l’éolien – tous les pays n’ont pas de surfaces désertiques ou maritimes de type plateau continental –, soit à des panneaux photo-voltaïques peu durables, au rendement peu élevé et dont une grande partie de l’électricité se perd en route.

 

- En aval, faible rentabilité en raison des pertes du réseau, du coût des pôles de rechargement et de la durée limitée des batteries, avec un coût – difficile à calculer à terme tant le lithium est rare - pour l'environnement en raison leur recyclage !

 

Exit le tout électrique

 

Le même raisonnement conduit à écarter l’hydrogène qu’il faut fabriquer, avec des inconvénients proches ou identiques.

 

Tournons-nous vers les moteurs à explosion dont l’avenir semble compromis.

 

Le diesel est le plus performant. Pour la planète, c’est un plus. Pour les urbains, c’est un problème lié aux particules fines.

Il existe aussi des carburants issus de l’agriculture- solution discutable à plus d’un titre, donc à écarter- et les moteurs à gaz naturel, moins coûteux à la pompe, moins polluants mais tout aussi néfastes pour la planète.

Les moteurs à explosions n’ont pas dit leur dernier mot et on devrait voir arriver sur le marché des moteurs classiques avec des rendements en progrès (3 l au cent est envisageable dans un avenir proche) qui devraient les mettre à égalité avec les moteurs électriques côté planète et environnement.

 

 

Parenthèse

 

Je me souviens dans les année 1960 avoir lu un article concernant la 2 CV coupé d’un désigner Guy Mismaque ( qui l’avait conçue) qui ne dépassait guère 3 l aux cents pour 360 kg à vide !

Un moteur de faible cylindrée, légèreté de la coque, aérodynamisme du dessin, une solution sans toucher au moteur d’origine, et une fabrication peu coûteuse pour la planète !!!

 

Je ferme la parenthèse

 

Partons de là : une voiture de faible cylindrée, avec un moteur boosté au turbo, un poids plume... vous allez me dire « et la sécurité ? »

 

La sécurité a une histoire, celle du pot de fer contre le pot de terre. Quand les constructeurs se sont lancés dans la sécurité dite passive (Volvo puis les constructeurs allemands) c’étaient pour diverses raisons. Dont celle-ci : les Allemands de l’ouest (RFA)étaient clients de grosses voitures pour frimer devant leur famille de l’Est (RDA) quand ils avaient une permission de visite.

 

Et quand les autos françaises-et italiennes, espagnoles – se sont retrouvées devant des véhicules puissants ( la Belgique d’alors était couverte de voitures « américaines » de 2 tonnes) et très lourds, nos 2cv, 4l, Pl17 , plus tard 204, Visa etc, n’ont pas fait le poids, surtout qu’en même temps, les gouvernements choisissaient le transport routier : pas d’autre solution que d’adopter le modèle germanique : Grosse voiture puissante et polluante !

 

Ces dernières années, le phénomène s’est accéléré et amplifié : grosses voitures hautes sur pattes, carrées donc gourmandes et coûteuses en fabrication, en destruction comme en utilisation.

 

Solutions « automobile » :

 

- des automobiles aérodynamiques

- hautes en position d’arrêt ( voir la suspension des GS Citroën), la population européenne étant âgée

- basses pour la route

- légères grâce des matériaux connus et hétérogènes ( suivant les partie à couvrir)

- sécurisés grâce à un renforcement d’un habitacle « bulle » autonome

- motorisées (traction) par des moteurs à explosions petits, à hauts rendements accouplés à des moteurs électriques, batteries de faibles dimensions rechargeables (10 km d’autonomie) sur les roues arrière.

 

Solutions « trafic » :

 

- interdiction progressive (sauf véhicules d’interventions) des automobiles de plus de xxx kg

- organisation du trafic grands axes en convois de camions signalés et encadrés, n'utilisant que la voie de droite sur les 4 voies plus

- subventionnement des transports lourds par voies ferrées et fluviales

- renforcement de la sécurité active sur les véhicules lourds : direction, freinage et trajectoire assistés entre autres.

 



21/11/2018
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