toupour le zooh

une proposition pour monsieur Besson, ministre de

Un mensonge de plus?


Extrait d'un texte copié-collé à partir d'une chronique découpée dans Marianne 2 : « les blogueurs associés » du dimanche 18 janvier 2009.


« A l'aune de ses propres critères, le bilan d'Hortefeux n'est pas meilleur. Sur le front de l'immigration économique, le volet «positif» de la politique d'identité nationale, l'échec est total : à peine 400 cartes «Compétences et talents» distribuées, faute de candidats !  Et avez-vous lu la décomposition des 29 799 «éloignements» effectués en 2008 ? Non ? C'est normal. le ministre se garde bien de les communiquer. A force de recoupements, on comprends que «l'ami de 30 ans» a gonflé ses statistiques avec des Bulgares et des Roumains qui peuvent revenir aussitôt et quelques 17 000 clandestins échoués à Mayotte. Un récent rapport sénatorial, portant sur 10 mois de 2008, contient effectivement d'intéressants constats : 8 700 reconduits, des Roumains et Bulgares ont bénéficié d'une «aide au retour humanitaire» (ARH) – qui prévoit l'organisation du retour et une aide financière de 300 euros par adulte et de 100 euros par enfant. Environ 2000 autres, d'origine très variée (Chine, Russie, etc)  ont reçu une «aide au retour volontaire» , avec prise en charge des frais de transports, y compris secondaire dans le pays d'origine, et une aide financière (3 500 euros par couple, 1 000 euros par enfant mineur jusqu'au 3ème). Les 20 000 expulsions restantes sont des éloignements contraints, estimés à 21 000 euros le départ forcé ! Bref, pour des raisons purement électoralistes vis-à-vis de l'extrême droite, le gouvernement s'entête dans une politique du chiffre, aux prix de tous les maquillages statistiques, gaspillages d'argent et de moyens, et souffrances individuelles. »


Ces résultats en trompe-l'oeil (le mien, le nôtre) m'ont conduit à retrouver l'une de mes anciennes chroniques.

des centres de formation


En effet, j'avais proposé que les centres de rétention puissent être aménagés en centres de formation : les immigrés sont là, nous en aurons besoin, ils ont prouvé, ô combien, leur volonté de s'installer et de travailler dans un pays d'accueil, il y a de fortes chance, vu les difficultés, que ce ne soient pas les plus incapables, en toiut cas ce sont les plus résistants ou les plus malins, pourquoi ne pas les former sur place?

Quand on voit le coût du retour (21 000 euros le départ forcé) qui dépâsse de loin le coût d'une formation de base pour une personne motivée, quand on additionne le coût de la rétention (dont personne ne parle) le calcul est simple.

Financièrement, un projet de formation est rentable;

Humainement, il est souhaitable.

Socialement, il est conciliable avec d'autres projets, notamment d'aménagements matériels (construction de logements) et d'intégration (image positive de l'immigré du "travail").*

Ce serait peut être un moyen pour le nouveau ministre à l'identité etc et à l'immigration pour ne pas rester, « ad vitam eternam », le traître de service!

* j'appelle ici "immigré du travai"l ceux qui, n'ayant pas de travail dans leur pays d'origine, viennent dans le but de travailler ; ce qui est différent d'immigré politique par exemple.

Alors, à vous monsieur Besson?



18/01/2009
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