toupour le zooh

une centrale photovoltaïque à Toul

article de l'Est Républicain du dimanche 28 février

                     "Une centrale solaire géante à Toul" page France Monde, signé R.G.



Je viens de lire un article de l'Est Républicain qui permet enfin d'avoir une idée du coût réel et total  de panneaux solaires dans un cadre industriel.

L'article fait état de l'installation sur un terrain d'aviation militaire à l'abandon d'u champ de panneaux de 140 ha, mis en oeuvre par EDF, et produisant une électricité suffisante pour une ville de 62500 habitants.


Un rapide calcul permet de projeter ce que serait un tel projet à échelon ntional (au moins métropolitain)

La France compte environ 62 millions d'habitants, soit 1000 fois plus : le calcul est simple.

S'il faut 140 ha pour la ville-étalon, il faudra 140 000 ha pour la population totale, soit 1400 km2.


1400 km2, c'est un rectangle de 40 km sur 35 : c'est peu.

Pour des raisons de transport d'énergie, même s'il est possible de trouver une surface telle en France, il vaut mieux la diviser en autant de départements qui puissent accueillir une surface importante de panneaux solaires : 70 départements devraient suffire, ce qui donne en moyenne 20 km2 de panneaux pour chacun, un rectangle de 5 x4 km. Ce qui ne doit pas être difficile à trouver dans les anciennes bases, casernes, espaces d'entrainement militaires.


Le coût d'investissement ne semble pas prohibitif, au regard de la production d'éléctricité : 434 millions d'euros pour la centrale de Toul

En multipliant par 1000 les centrales, on peut imaginer que les coûts pourraient diminuer de moitié, soit 434 millions X 500 = 217 milliards d'euros

Avec les retombées qu'apporteraient les emplois directs et indirects, et les économies que nous ferions parallèlement sur les assurances chômages, une partie du renouvellement du parc nucléaire etc., les coûts relatifs baissent encore.

Il est évident que ces surfaces ne suffiraient pas pour la consommation totale d'électricité ( électricité induite par les transports, l'industrie) mais permettraient de dynamiser un secteur en développement, en même temps qu'il crédibiliserait la démarche auprès de particuliers intéressés par une production domestique

Mais, échelonnées sur 10 ans (soit 20 milliards par an), financés par EDF*,- et les pouvoirs publics, état, collectivités, comme l'est le TGV – sur une centaine de départements, cela ne représente guère que 200 millions par an en moyenne par département (pour 100 départements), ce qui est jouable : on a vu des dépenses plus folles (les avions renifleurs) plus discutables (les Mirages de Dassault), moins rentables (la douche de Nicolas Sarkozy pour sa campagne méditerranéenne).


Une bonne nouvelle d'autant plus qu'elle serait apportée par Nadine Morano, que je n'avais pas devinée en « Fée électricité » : elle nous cache tout !


* qui vend son électricité, donc rembourse son investissement en fonction du soleil, sinon il n'y aurait pas de centrale à Toul, ville peu ensoleillée, je crois



28/02/2010
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