toupour le zooh

Un dictionnaire pour monsieur Macron !

 

 

 

Le personnage ne cesse d’intriguer. Car il s’agit d’un personnage, construit à partir d’une sorte de modèle inventé et monté de toutes pièces à partir des reliquats de l’Histoire de France. : du Jupiter, du Bonaparte (devenu depuis Napoléon, du Louis XIV, du De Gaulle, du Duduche, Grand bien sûr, aussi.

Il y a dans le m^me temps quelque chose de shaespearien dans ce personnage – de comédie ou de tragédie, nous verrons bien – en ce qu’il porte en lui – ou pense porter -une destinée et en même temps ses incertitudes.

Celles du théâtre – élément fondateur, nous y reviendrons- mais aussi celle d’une notoire- et acceptée par lui comme telle- insuffisance « politique » . Due à la surprise d’une élection particulière - j’irai jusqu’à dire prématurée - mais aussi au manque de culture proprement politicienne- ce n’est pas l’ENA, même si l’Ecole fournit les clés, les réseaux et les adresses, qui forme avant tout ( et c’est son objet) nos élites à l’administration du pays, qui peut en quelques années (?) donner une expérience, je dirais une épaisseur, à un homme politique.

 

On a vu tant de fois ces jeunes gens brillants entourer – une véritable garde rapprochée chez Hollande dont le jeune Macron, plus encore sous la présidence actuelle ! Et tous copains de promotion !- et manoeuvrer dans les gouvernements depuis monsieur D’Estaing au siècle dernier- et cela sans aucun résultat comme le dénoncent les promotions suivantes...issue de la même Ecole

 

N’enfonçons pas le clou et revenons à notre personnage de théâtre ou de roman.

 

Car il ne faut pas non plus ignorer le roman balzacien – de Balzac et d’autres- qui compose la panoplie de notre jeune « chevalier d’industrie », comme on disait au XVIII ème siècle.

 

Emmanuel Macron joue, et depuis longtemps, un personnage. Brillant certes, mais incertain dans ses choix, superficiel pour les idées : il resuce par petits bouts ce qu’il a appris ici et là, avec cette certitude apparente empruntée aux journalistes actuels qui maîtrisent peu le vocabulaire.

 

J’ai ainsi relevé quelques citations et mis de côté quelques pataquès.

"Nous ne cèderons rien à l’antisionisme car il est LA forme réinventée de l’antisémitisme".

En Israel, cette confusion entretenue depuis longtemps entre antisémite et antijuif, que nous rencontrons tous, s’est élargie dans son discours à l’antisionisme (je rappelle qu’Hitler *était pro-sioniste et qu’il a encouragé dans un premier temps les juifs « allemands » à se réfugier en Palestine, notamment pour nuire aux Anglais, qui en assuraient le protectorat. A l’époque, l’Angleterre de Churchill était très antisioniste et cela jusqu’en 1947 ).Il existe par ailleurs des juifs antisionistes, c’est à dire contre l’occupation d’une région par des étrangers se revendiquant d’ une mythologie vieille de 4000 ans...

 

 

Il a dit aussi ‘Je suis maoïste, un bon programme c’est ce qui marche » en oubliant mais l’a-t-il su , que la Révolution dite culturelle a été une catastrophe historique du communisme chinois sous Mao, plus stratège politique qu’économiste. En tout cas, à part la Longue Marche, quelques guerres périphériques et la lutte d’un peuple contre la prolifération des mouches, Mao n’a pas tété ni pragmatique, ni efficace. On laissera à monsieur Macron ce morceau d’histoire à revoir.

 

Je relis aussi : «  Le libéralisme est une valeur de gauche » Certes, mais le mot est employé actuellement dans le sens anglo-saxon d’anarchie économique, et c’est plutôt un sens de droite.

 

 

« Illettrées » pour stigmatiser les femmes des abattoirs. Outre que le mot est injurieux dans sa bouche (à rapprocher des « sans dents » de Hollande)

il est actuellement synonyme de « analphabète » ce qui est un peu different (elles ne le sont pas) il désigne, dans son sens « vieilli (dit le dictionnaire) une personne qui sait à peine lire et écrire, et en tout cas qui n’a pas de culture. Monsieur Macron, ce jeune homme, l’a-t-il employé das son sens vieilli ?

On voit là le mépris et la suffisance mais surtout le manque d’information. Les femmes lisent plus que les hommes : la multiplicité des périodiques féminins et leur tirage sont là pour en témoigner...et les femmes ont plus souvent voté Macron que les hommes.

 

 

Dire par exemple « la France est n’est pas réformable » (donc impossible à réformer ) annonce déjà – est-ce un lapsus significatif?- son échec prochain . Ou alors, se trompe-t-il encore une fois de mot ? J’ai lu qu’il y avait eu une centaine de modifications socio-économiques dans les dernières année et ma connaissance, certes insuffisante, de la documentation organique me confirme dans mon opinion que la France ne cesse – en bien en mal, et de façon très anarchique, voire inconséquente – de se réformer.

Il aurait pu dire en effet : « difficile à réformer » en utilisant un néologisme du - « réformophobe », ce qui aurait été à fois plus vrai, plus juste, et n’aurait pas oblitéré l’avenir. Que répondra-t-il quand plus tard, ayant échoué, on lui répondra qu’il l’avait prédit ?

 

 

Je termine avec « les gens qui ne sont Rien » ( au contraire des gens qui réussissent)

Je suppose qu’il met dans le m^me sac des gens qui réussissent les vendeurs d’armes, les trafiquants de drogue, les entrepreneurs internationaux qui ruinent des pays pauvres,les financiers qui spéculent sur les monnaies et planquent leur fric dans des paradis fiscaux, toute cette bande de malfrats qui s’enrichissent (donc réussissent selon les critères « Macron ») avec ces entrepreneurs qui essaient, malgré l’inertie de l’Etat, la mauvaise volonté des banques, plus occupées à spéculer, et l’incroyable inefficacité des structures d’accompagnement, faire émerger leur idée (à défaut de s’enrichir).

 

 

Monsieur Macron joue un rôle. Celui de Président « jupiterien* « ( tiens, un mot en Rien), soit.

Mais qu’il répète, avant de paraître en scène... devant son ex-prof de théâtre, par exemple, afin qu’elle veille à son vocabulaire.

Surtout pas d’improvisation : l’improvisation, ça ne s’improvise pas !

 

 

Je conclus en revenant sur le côté «  personnage de théâtre » : 26 000 euros de maquillage en 3 mois!c’est symptomatique d’une volonté de maquiller en profondeur : à ce prix là et sur 5 ans on peut maquiller tout le quinquennat en réussite !

Les frais de coiffeur Hollande le confirment : il n’y a pas coîncidences ! Le président Hollande ne rasait pas gratis !

***

 

*L'accord Haavara (en hébreu ???? ?????, Heskem Haavara, littéralement « accord de transfert ») est un accord signé le 25 août 1933 après trois mois de négociations entre la Fédération sioniste d'Allemagne, la Banque anglo-palestinienne (sous les ordres de l'Agence juive, une agence exécutive officielle en terre palestinienne) et les autorités économiques du régime de l'Allemagne nazie d'Hitler, arrivé au pouvoir le 30 janvier 1933.

L'accord a été conçu pour faciliter l'émigration des Juifs allemands vers la Palestine. Aidant les Juifs à émigrer, il les force à abandonner la plupart de leurs possessions à l'État allemand avant le départ. Ces actifs, selon l'accord, pouvaient être obtenus plus tard, en les transférant en Palestine comme biens d'exportation allemands. Les accords fonctionneront jusqu'en 19391.

 

 

Dire par exemple « la France est n’est pas réformable » (donc impossible à réformer ) annonce déjà – est-ce un lapsus significatif?- son échec prochain . Ou alors, se trompe-t-il encore une fois de mot ? J’ai lu qu’il y avait eu une centaine de modifications socio-économiques dans les dernières année et ma connaissance, certes insuffisante, de la documentation organique me confirme dans mon opinion que la France ne cesse – en bien en mal, et de façon très anarchique, voire inconséquente – de se réformer.

Il aurait pu dire en effet : « difficile à réformer » en utilisant un néologisme du - « réformophobe », ce qui aurait été à fois plus vrai, plus juste, et n’aurait pas oblitéré l’avenir. Que répondra-t-il quand plus tard, ayant échoué, on lui répondra qu’il l’avait prédit ?

                            

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* la documentation : L'actualité fiscale, sociale, comptable et juridique

*Notre pauvre Jupiter s’était déjà fait voler ses troupeaux par Mercure, dieu des voleurs et des commerçants (déjà le libéralisme)

 

 

 



17/09/2017
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