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starko; star, la légende, le complot

Sarko , la légende, le complot

 

 

Aussi loin que remonte l’histoire, les traces de Sarko s’inscrivent dans le temps et l’espace . C'est à cette découverte que je vous convie, ô lecteurs, assoiffés d'informations sur le personnage qui hante vous nuits et bouleversent vos jours (plus courts en hiver)

 

 

XVIII° siècle

 

D’une gazette de Paris, qui se voulait déjà, l’arbitre des Arts et du  bon goût.

 

« …l’un des opéras les plus populaires de Mozart Cosi van tute….. »

Je reprends les trois syllabes qui signent la présence de notre héros.

                                      …Mo zart co si….

Le Code est visible. Le compositeur, lui-même franc-maçon, était complice et protégeait un personnage invisible qui se déplaçait avec la troupe, pour animer , au nom de quelle idéologie, des réunions politiques où se distillaient, pour quel intérêts, des idées forcément sulfureuses. Quel rôle jouait-il dans la troupe ?Quelle était cette société secrète ? Quel rôle a-t-elle joué dans ce qu’on se plaît (enfin moi ; pas vous ?) à appeler la Révolution Française ?

Nous allons y revenir…

 

 

 

XIX° siècle

 

La littérature populaire d’aventures extrait d’un roman paru feuilles quotidiennes dans un journal de l’époque :

 

Dans un livre d’aventures entre Jules Vernes et Edgar Rice Burroughs et tiré des aventures d’un jeune sauvage, Kasar, fils d’un lord enlevé dans la jungle par les pirates et élevé par un couple de vieux indiens (de l’Inde) au temps de la colonisation anglaise :

« …et d’une croix magistrale, Kasar co-signe le document qui le fait héritier… »

Je vous passe les détails : Kasar vient de se découvrir héritier d’une des plus grosses fortunes d’Angleterre mais ne sait toujours pas lire. Pourra-t-il échapper à la duplicité du tuteur nommé par la couronne pour gérer ses biens en attendant l’autonomie que lui donneront la langue anglaise et une aussi haute origine, ( Et je vous passe la présence de l’héroïne déjà dans la coulisse)

 

Isolons derechef* :

 ...Kasar co-signe le document…

 

*j’ai hésité à employer cet adverbe, mais l’éviter eût été encore pire.

 

La question qui se pose est la suivante : que va faire Sarkosy dans cette (galère) histoire ? Bien sûr, celui que nous connaissons n’était pas né. Mais il est de ces personnages qu’on peut rattacher à une légende, toujours renaissant de ses cendres, tels Zorro ou le Fantôme, justicier masqué des Indes anglaises. Et la présence de ces trois syllabes dans un ouvrage populaire qui reprend un archétype éprouvé depuis les Temps anciens, ceux de Moïse ou de Romulus, n’est pas anodin. On peut imaginer un Sarkosy intemporel, héritier d’une longue lignée de rebelles et de justiciers, soutenu par une société secrète, attendant dans les arcanes souterrains d’une société déliquescente le retour à la vie publique, pour signer, et cette fois-ci, seul, le document qui attestera de son pouvoir retrouvé : Kasar, Sarko ne sont-ils pas, à une voyelle prêt, les de Ksar, l’autre nom des tsars, souverains de toutes les Russie ?

 

 

 

 

 

XX° siècle

 

Une publicité, passée inaperçue dans les années 1950.

 

« Soldes Au Grand Bazar, cosys, buffets de cuisines, tables… »

Et toute une liste, ici inutile, de mobilier soldés dans cette vieille ville du Perche bien connue alors des villages alentours pour ses soldes remarquables pendant la Grande Braderie de Printemps.

J’isole une fois de plus les syllabes :

…Grand Bazar, cosys…

Grâce à la force de la publicité, à la répétition du message, les habitants du Perche ont pris l’habitude d’associer les trois syllabes à un événement agréable, celui des soldes, qu’ils associent à la sécurité d’une augmentation, fut-elle passagère, de leur pouvoir d’achat.

Des chercheurs en sociologie de l’Université de Pennsylvanie, bien connue pour le affidiés du CAC 40, se penchent actuellement sur la question de savoir si ce message somme toute banal « Bazar, cosys… » n’a pas été reproduit dans d’autres villes à propos d’événement identiques .

On imagine l’impact d’une telle répétition* printanière au niveau national, voire européen, sur plusieurs dizaines d’années.

 

* On sait cependant qu’elle ne fonctionnerait pas d’une façon positive au Royaume-Uni : « Sales Au Grand Bazar… » serait de mauvais goût, n’est-il pas ?

 

 

Un article d’un journal  ( disparu depuis, comme beaucoup, et, ne cherchez pas, introuvable ! )de l’année 1982

 

 

Relatant une « affaire » qui mêle personnels politiques et entreprises de travaux publics, dans les années 80, bien avant qu’une loi vertueuse condamnât définitivement ce genre de transfert de fonds d’une société privée à un parti politique ou à un élu malhonnête, cet extrait de la « Dépêche Républicaine » :

 

« ….aussi l’avocat de la S.A. RKO s’y résout-il, présentant son client… »

Isolons comme précédemment :

 

…de la S.A RKO s’y résout-il…

 

Pas de commentaire, sinon qu’il ne s’agit pas, comme le battage médiatique autour de l’élection à la Présidence de l’UMP de l’intéressé aurait pu le faire penser, de la société étasunienne bien connue de cinéma RKO, mais d’une petite entreprise de location de matériels de chantier sise en Seine et Marne, donc très loin de Neuilly.

Pourquoi alors ce message subliminal ? Des  adversaires de M. Sarkosy – et de l’éventuelle société secrète qui promeut ses idées et ses intérêts, voir plus haut -  ont-ils éventé sa technique de noyautage des médias depuis plusieurs siècles pour utiliser les mêmes armes ? Ou lui-même entretient-il  simplement, au-delà du fait divers, une publicité axée sur la notoriété d’un nom associé à l’une des plus connues et plus puissantes sociétés mondiales de cinéma ?

La question mérite une enquête ou pour le  moins un approfondissement que je confie aux lecteurs de confiance.

 

 

D’une revue bien connue de vulgarisation scientifique, cet extrait récent, traduit de l’anglo-américain :

 

« …tenir le courant El Niño , par hasard, cause isolée de la catastrophe de Louisiane… »

Là encore, le message saute aux yeux, voulu peut-être par le traducteur : le français n’aurait-il pas demandé plutôt : « … par hasard, pour la cause isolée… ». Passons sur la traduction et retournons à l’essentiel :

 

…par hasard, cause isolée…

 

La volonté si elle n’est pas du fait du traducteur ou de l’éditeur, saute aux yeux : Sarkosy est partout, même dans la catastrophe la plus lointaine et la plus étrangère à nos préoccupations nationales. Mais l’associer à El Niño est ambigu : est ce par volonté de rapetisser le personnage dans ses caractéristique physiques (« Le Petit » en espagnol) ou de le grandir à la taille d’une sorte de démiurge, pouvant, par son influence, remettre en question le climat d’une région, et tenir dans sa main le destin de millions de gens ? Toujours est-il que rendu petit par le qualificatif, le voilà plus grand par l’association avec une force, fut-elle une catastrophe, naturelle ! El Niño, responsable du changement, climatique et politique !

 

Voici d’autres exemples, que vous pourrez commenter entre vous et pour lesquels vous arriverez aux mêmes conclusions que moi (et à d’autres) :

 

Du magazine des Arts et des Artistes du 20 mai 2001

 

« …..Le face à face avec les journalistes, même rencontrés par hasard, Cau* s’y prête avec beaucoup de gentillesse… »

*Il s’agit, vous l’avez compris, du romancier Cau Jean ( plus connu sous le nom de Jean Cau) dont je suis incapable de vous citer un roman, bien que je sois sûr d’en avoir lu au moins un, une fois.

 

D’un mensuel de B.D. bien connu, dans une histoire de cow-boys et d’indiens :

 

« …toi, vieux buzard cause idiot, toi a trop bu !... »

Il ne s’agit pas des paroles d’un indien, comme la syntaxe pourrait le faire croire, mais du discours d’un vieux cow-boy, accoudé au bar et complètement bourré, s’adressant au jeune et beau héros, qui boit une bière . Il n’y pas d’indiens dans la scène, c’est dommage. (Pour tous ceux qui auraient pu m’accuser de n’importe quoi dans un contexte socio-ethnico-culturel, c’est raté. Que les alcooliques éventuellement fâchés veuillent bien m’excuser, merci).

 

A vous maintenant de rechercher d’autres traces du complot. Et si vous n’en trouvez pas, ni dans la littérature, ni dans la presse, faîtes comme moi, inventez- les : c’est encore plus amusant !

Amusant aussi ceci :

Nicolas II Ksar de toutes les Russies

Mais notre petit Nicolas* SARKO… ?

 Ô  KSAR !

* (tiens  un autre héros à piocher..)

 

 

 

 

 

 

 



06/11/2005
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