Sécurité nationale : des lectures dangereuses
Des lectures dangereuses pour la sécurité des nations
On a tout dit sur l’insaisissable leader charismatique de l’insaisissable et tentaculaire Al QuaÏda.
Mais d’où lui est venue l’idée, géniale et horrifique, de s’attaquer à des immeubles symboliques de New-York? Bien des historiens, non des moindres, et même quelques journalistes –il en reste encore, à l’étranger- se sont intéressés à l’origine de ces attentats.
Ici, les hypothèses fleurissent et varient. On sait que, membre de la CIA, formé pendant la première guerre d’Afghanistan, celle qui virent les russes envahir le pays, il fut l’un des agents préparés par les Etats-Unis au terrorisme – ah, mordre la main de son (ancien ?) maître ! – et à la lutte nationaliste et religieuse qui conduisit à la situation que l’on sait.
On sait aussi ses origines familiales, qui permettent de mieux situer à la fois le contexte politique et l’espèce de protection dont il fut entouré, même après l’attentat.
Mais que sait-on de ses lectures ?
Bien sûr, le Livre révélé qu’est le Coran est une source fondamentale pour un personnage tout entier pris par sa mission religieuse et politique, une sorte d’extension au conflit d’Afghanistan au monde entier.
Mais que lisait-il, par exemple, beaucoup plus jeune, en 1977 ?
Est-ce une coincidence ?
On trouve en effet, dans l’excellent album de Gaston Lagaffe
« le Géant de la gaffe » (existe-t-il une version en anglais ou en
arabe, dubitatif je m’interroge?
), à la page 31 l’une des premières attaques du
dénommé Gaston contre les forces conjuguées et le plus souvent aériennes de
l’OTAN (commandement en Belgique), et dans les cases 4 et 5 ce dialogue
percutant entre deux gradés de l’armée de l’air* :
« …Tango zoulou va rentrer de mission ; approche d’attaque simulée du Boeing de New-York…Ah !Ah ! … Faut que mes gars s’entrainent, quoi ?!
-Et qu’ils s’amusent…HiHiHi »
On peut imaginer donc que le scénario prévoit le survol d’un Boeing (un seul) de la ville de New-York, et qu’il va se faire arraisonner (terme de marine) par les forces aériennes, le tout dans un simulation du plus haut intérêt stratégique.
De là à penser que l’embryon du scénario de la tragédie du 11 septembre se trouve là, cachée dans les pages d’un Spirou des années 70, il n’y a qu’un pas que je franchis d’un seul bond (James !).
Il est d’un intérêt international de reprendre un à un tous les albums de Franquin, lequel a su, dans ses pages apparemment anodines, cacher d’autres redoutables scénaris terroristes : on se souviendra avec intérêt de l’attaque (involontaire) d’une escadrille par l’impensable instrument à cordes de l’impétrant.
Je suis certain que la CIA, mais d’autres agences
étrangères, épluchent soigneusement les albums de Spirou : certaines
inventions, de Lagaffe et d’autres héros de ces dangereux albums, intéressent
au plus haut point les agents secrets français, en liaison avec un US-AGENT
SECRET parvenu au plus haut poste de la République française (de plus en plus un, et invisible)
* en principe, on peut agrandir l’image jointe d’un simple
et adéquat clic ou la copier pour l'agrandir chez soi