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SARKOZY Ier : le roi est nu

Le roi est nu




De « La ville dont le Prince est un enfant » à « Le Roi est nu », il ya peu : quelques mois, quelques jours même, et on bascule de « Ensemble, tout est possible »à « Les caisses sont vides ».

L'impuissance au plus haut niveau, alors qu'on se vante du contraire en dessous de la ceinture: tout se ramènerait à une histoire de bourse.


Le doute, après la conférence de presse, touche toutes les classes de la société et de nombreux électeurs de Nicolas Sarkozy.

Qui se retiennent encore de monter leur mécontentement, comme ces propriétaires de grosses voitures allemandes qui n'osent jamais avouer leurs pannes (qu'on connaît par les mensuels automobiles) de peur de passer pour des cons. Ce doute commence même à bouleverser la prose journalistique de certain chroniqueur, thermomètre sensible d'une opinion fragile et jusque là inconditionnel du Président, je veux parler de Pierre Taribo , l'homme qui...je n'y reviendrai plus (si, encore une fois).


Est-ce le fait des libations de la nouvelle année? De la lisière de la retraite proche? D'une pression moins rude de la direction du journal? Ou bien et plus simplement, une prise de conscience personnelle, méritoire bien que tardive : toujours est-il que le dernier billet en date de ce mardi 9 janvier 2008, une date à retenir,montre une nette inflexion dans le passage de pommade et la brosse à reluire, abandonnées au profit de la teinture d'iode et du gant de chiendent. On est encore loin du débouch'wc mais le produit a été repéré en rayon : on attend juste les soldes.


C'est pourquoi aujourd'hui, abandonnant ma plume, je me permets de vous recopier ci-dessous quelques extraits de cette dernière chronique de Pierre Taribo (tard que jamais).


« On naît De Gaulle, on ne le devient pas. N'est pas non plus philosophe qui veut. La preuve, la politique de civilisation développée de nouveau par le Président de la République n'est rien d'autre qu'un rideau de fumée....Un peu comme s'il débitait un énième discours de campagne en oubliant qu'il préside la France depuis 8 mois. ...Il a une sincérité à éclipse lorsqu'il s'agit de faire honnêtement le point sur la situation du pays...On n'a eu droit qu'à un numéro classique de bateleur qui promet de changer ceci ou cela, sans jamais indiquer le mode d'emploi...Presque un coup* pour rien. »


L'essentiel est dit.

Merci Pierre Taribo, pour cette clairvoyance et ce courage : mais pourquoi avoir tant attendu?

Et, pour ce qui est du « sens de la marche de l'univers », passez devant, je vous suis.


Pour le « coup », bon ou mauvais, cela tient de sa vie privée, et cela ne nous regarde pas!





09/01/2008
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