toupour le zooh

Réponse au libelle "DROIT DE NAÎTRE"

Réponse à Modeste Fernandez

 

 

Je ne sais pas qui vous êtes mais j’ai reçu de vous un dépliant au nom de DROIT DE NAÎTRE qui mérite réponse.

Le thème en est le grand remplacement, sachant que vous entendez par là le remplacement, sur le territoire national et métropolitain plus précisément, de la majorité d’origine européenne – dans votre idée « chrétienne » -par des populations de religion islamique.

Soit.

 

La réponse qui suit, d’un texte soutenu par une haute autorité de l’Eglise catholique, l’évêque de Strasbourg, réponse d’un« laïc »- c’est à dire une personne n’appartenant pas au clergé, mais dans mon cas élevé dans la religion catholique (qui n’est pas la pire depuis un peu plus d’un siècle) bien que non-croyant * - cette réponse se place sur deux plans : le plan religieux et le plan citoyen.

 

Pour le premier, je dis ceci.

La Bible, rapportant les paroles de Yahvé dit  : « Soyez fécond, croissez et multipliez ». On trouve cette injonction dans les textes sacrés des trois religions du Livre, dont le Coran.

Si Dieu, dans son dessein, abandonnant les catholiques – entre autre religion chrétienne- à la dépravation des civilisations du Veau d’Or et à l’adoration du dieu Hammon, a choisi d’accorder sa bienveillance à des populations qui favorisent son projet – qui, je le rappelle, est d’être adoré! faîtes un effort côté Twetter, il doit avoir un portable là-haut - que répondre ?

 

Un Dieu qui n’a plus d’adorateurs est un Dieu qui disparaît. Il en a toujours été ainsi.

Quant à la Volonté divine, ses desseins sont impénétrables ...

 

Pour l’instant, la volonté divine semble avoir abandonné la filière chrétienne, pourtant soutenue depuis des siècles. Est-ce un caprice ? Un choix raisonnable ? les populations européennes s’abandonnant aux mirages d’une société de consommation – le Diable est dans ce détail- peu compatible globalement avec le message biblique.

Faut-il de ce fait accuser les musulmans, certes soumis à des textes anciens, mais plus cohérents avec leur religion.

 

D’autre part, la faiblesse du message biblique, vaguement entendu par les majorités chrétiennes, n’est-il pas rendu inaudible par les comportements plus que douteux d’un clergé vis à vis de ses ouailles, enfants compris ? Ne faudrait-il pas, une bonne foi (en Dieu) pour toute, régler le problème du mariage des prêtres- qui pourraient avoir des enfants d’autant plus que la mesure rajeunirait le clergé – dont l’aura de père de famille responsable rejaillirait certainement sur l’image de la famille chrétienne et catholique.

 

Rien n’empêche les couples catholiques d’avoir des enfants nombreux, le système d’allocation versées par l’Etat étant favorable à ce projet biblique. L’Eglise aurait-elle définitivement perdu le fil de son message et l’absolu de ses convictions ?

 

 

Plaçons nous maintenant sur un autre plan, celui de la citoyenneté.

 

J’attaque ici l’appui grotesque de l’évêque de Strasbourg. Il me semblait que l’Eglise catholique avait d’autres chats à fouetter actuellement que le problème – qui est un problème d’Etat, un de choix politique – de l’IVG !

Que Monseigneur balaie devant sa porte ! qu’on lui prête un balai !

Ceci dit : ce Monseigneur est payé par l’Etat – comme tous les clergés catholiques, protestants et juifs de Moselle, d’Alsace pour ce qui concerne la métropole, et ce depuis le tout début du 19 ème siècle grâce à un privilège non-républicain, signé avec la Papauté, le Concordat. Payé par l’Etat, c’est à dire fonctionnaire pour un coût mensuel équivalent à 4 fois le SMIC environ, sans compter les avantages, logement, voiture, chauffeur et quelques miettes de ses occupations adjointes.

 

Coût total des clergés ces trois départements pour la collectivité nationale : 58 millions d’euros.

Que paient les citoyens dits chrétiens  et juifs mais aussi le non-croyants et les musulmans !

 

Ce qui devrait inciter ce fonctionnaire à exercer son devoir de réserve, cette remise en question de textes et de décisions qui ne relèvent pas de son exercice pastoral, mais du domaine politique et de notre démocratie. Cette intervention est malvenue dans un contexte de fragilité de l’Eglise catholique et, en tous les cas, ne devrait pas dépasser les limites précises de son sacerdoce, pas plus loin que le bulletin paroissial par exemple.

 

Je termine à propos des chiffres cités. Le taux d’IVG a plutôt baissé depuis la loi Weil et 1975 (en % bien sûr, la population ayant augmenté). Mais le nombre de mortes à la suite d’avortements en métropole à chuté de façon radicale depuis , et les incidences sur les futures grossesses des avortements clandestins n’ont jamais été chiffrés.

Ce qu’il faut considérer, le Seigneur n’ayant jamais cautionné l’avortement quel qu’il soit.

Aujourd’hui encadré, sécurisé par l’Etat, il  paraît être un bien pour la femme et pour ses enfants. Oeuvres de Dieu tout aussi bien.

 

Quant à la phrase » les musulmans savent très bien que leur fécondité est telle ... » elle prête à confusion. S’il s’agit de procréation, il se peut que les musulmans aient plus d’enfants par femme actuellement que la moyenne nationale*. Mais la fécondité des femmes musulmanes est en principe la même que celle des femmes d’autres religions, sauf à remettre en cause le mode de vie occidental, l’alimentation, les prises de médicaments, les pollutions éventuelles, etc.

 

*De 1977 à 2013 , les chiffres ont peu changé en ce qui concerne les populations musulmanes  : 8,8 % des naissances de mères maghrebines ou turque en 1977 – 8,9 en 2013 (source wikipedia ,Incidence_des_migrations_sur_la_natalité_en_France_métropolitaine). Mais il y a d’autres origines ( Sénégalais très présents en région parisienne, Comores etc) que je n’ai pas prise en compte.

On voit que le problème n’est pas aussi simple que le présente le libellé simpliste et communautariste « Droit de Naître », message qui s’adresse à tous les couples !

 

 

 

 

Réponse à Modeste Fernandez

 

 

Je ne sais pas qui vous êtes mais j’ai reçu de vous un dépliant au nom de DROIT DE NAÎTRE qui mérite réponse.

Le thème en est le grand remplacement, sachant que vous entendez par là le remplacement, sur le territoire national et métropolitain plus précisément, de la majorité d’origine européenne – dans votre idée « chrétienne » -par des populations de religion islamique.

Soit.

 

La réponse qui suit, d’un texte soutenu par une haute autorité de l’Eglise catholique, l’évêque de Strasbourg, réponse d’un« laïc »- c’est à dire une personne n’appartenant pas au clergé, mais dans mon cas élevé dans la religion catholique (qui n’est pas la pire depuis un peu plus d’un siècle) bien que non-croyant * - cette réponse se place sur deux plans : le plan religieux et le plan citoyen.

 

Pour le premier, je dis ceci.

La Bible, rapportant les paroles de Yahvé dit  : « Soyez fécond, croissez et multipliez ». On trouve cette injonction dans les textes sacrés des trois religions du Livre, dont le Coran.

Si Dieu, dans son dessein, abandonnant les catholiques – entre autre religion chrétienne- à la dépravation des civilisations du Veau d’Or et à l’adoration du dieu Hammon, a choisi d’accorder sa bienveillance à des populations qui favorisent son projet – qui, je le rappelle, est d’être adoré! faîtes un effort côté Twetter, il doit avoir un portable là-haut - que répondre ?

 

Un Dieu qui n’a plus d’adorateurs est un Dieu qui disparaît. Il en a toujours été ainsi.

Quant à la Volonté divine, ses desseins sont impénétrables ...

 

Pour l’instant, la volonté divine semble avoir abandonné la filière chrétienne, pourtant soutenue depuis des siècles. Est-ce un caprice ? Un choix raisonnable ? les populations européennes s’abandonnant aux mirages d’une société de consommation – le Diable est dans ce détail- peu compatible globalement avec le message biblique.

Faut-il de ce fait accuser les musulmans, certes soumis à des textes anciens, mais plus cohérents avec leur religion.

 

D’autre part, la faiblesse du message biblique, vaguement entendu par les majorités chrétiennes, n’est-il pas rendu inaudible par les comportements plus que douteux d’un clergé vis à vis de ses ouailles, enfants compris ? Ne faudrait-il pas, une bonne foi (en Dieu) pour toute, régler le problème du mariage des prêtres- qui pourraient avoir des enfants d’autant plus que la mesure rajeunirait le clergé – dont l’aura de père de famille responsable rejaillirait certainement sur l’image de la famille chrétienne et catholique.

 

Rien n’empêche les couples catholiques d’avoir des enfants nombreux, le système d’allocation versées par l’Etat étant favorable à ce projet biblique. L’Eglise aurait-elle définitivement perdu le fil de son message et l’absolu de ses convictions ?

 

 

Plaçons nous maintenant sur un autre plan, celui de la citoyenneté.

 

J’attaque ici l’appui grotesque de l’évêque de Strasbourg. Il me semblait que l’Eglise catholique avait d’autres chats à fouetter actuellement que le problème – qui est un problème d’Etat, un de choix politique – de l’IVG !

Que Monseigneur balaie devant sa porte ! qu’on lui prête un balai !

Ceci dit : ce Monseigneur est payé par l’Etat – comme tous les clergés catholiques, protestants et juifs de Moselle, d’Alsace pour ce qui concerne la métropole, et ce depuis le tout début du 19 ème siècle grâce à un privilège non-républicain, signé avec la Papauté, le Concordat. Payé par l’Etat, c’est à dire fonctionnaire pour un coût mensuel équivalent à 4 fois le SMIC environ, sans compter les avantages, logement, voiture, chauffeur et quelques miettes de ses occupations adjointes.

 

Coût total des clergés ces trois départements pour la collectivité nationale : 58 millions d’euros.

Que paient les citoyens dits chrétiens  et juifs mais aussi le non-croyants et les musulmans !

 

Ce qui devrait inciter ce fonctionnaire à exercer son devoir de réserve, cette remise en question de textes et de décisions qui ne relèvent pas de son exercice pastoral, mais du domaine politique et de notre démocratie. Cette intervention est malvenue dans un contexte de fragilité de l’Eglise catholique et, en tous les cas, ne devrait pas dépasser les limites précises de son sacerdoce, pas plus loin que le bulletin paroissial par exemple.

 

Je termine à propos des chiffres cités. Le taux d’IVG a plutôt baissé depuis la loi Weil et 1975 (en % bien sûr, la population ayant augmenté). Mais le nombre de mortes à la suite d’avortements en métropole à chuté de façon radicale depuis , et les incidences sur les futures grossesses des avortements clandestins n’ont jamais été chiffrés.

Ce qu’il faut considérer, le Seigneur n’ayant jamais cautionné l’avortement quel qu’il soit.

Aujourd’hui encadré, sécurisé par l’Etat, il  paraît être un bien pour la femme et pour ses enfants. Oeuvres de Dieu tout aussi bien.

 

Quant à la phrase » les musulmans savent très bien que leur fécondité est telle ... » elle prête à confusion. S’il s’agit de procréation, il se peut que les musulmans aient plus d’enfants par femme actuellement que la moyenne nationale*. Mais la fécondité des femmes musulmanes est en principe la même que celle des femmes d’autres religions, sauf à remettre en cause le mode de vie occidental, l’alimentation, les prises de médicaments, les pollutions éventuelles, etc.

 

*De 1977 à 2013 , les chiffres ont peu changé en ce qui concerne les populations musulmanes  : 8,8 % des naissances de mères maghrebines ou turque en 1977 – 8,9 en 2013 (source wikipedia ,Incidence_des_migrations_sur_la_natalité_en_France_métropolitaine). Mais il y a d’autres origines ( Sénégalais très présents en région parisienne, Comores etc) que je n’ai pas prise en compte.

On voit que le problème n’est pas aussi simple que le présente le libellé simpliste et communautariste « Droit de Naître », message qui s’adresse à tous les couples !

 

 

 

 

Réponse à Modeste Fernandez

 

 

Je ne sais pas qui vous êtes mais j’ai reçu de vous un dépliant au nom de DROIT DE NAÎTRE qui mérite réponse.

Le thème en est le grand remplacement, sachant que vous entendez par là le remplacement, sur le territoire national et métropolitain plus précisément, de la majorité d’origine européenne – dans votre idée « chrétienne » -par des populations de religion islamique.

Soit.

 

La réponse qui suit, d’un texte soutenu par une haute autorité de l’Eglise catholique, l’évêque de Strasbourg, réponse d’un« laïc »- c’est à dire une personne n’appartenant pas au clergé, mais dans mon cas élevé dans la religion catholique (qui n’est pas la pire depuis un peu plus d’un siècle) bien que non-croyant * - cette réponse se place sur deux plans : le plan religieux et le plan citoyen.

 

Pour le premier, je dis ceci.

La Bible, rapportant les paroles de Yahvé dit  : « Soyez fécond, croissez et multipliez ». On trouve cette injonction dans les textes sacrés des trois religions du Livre, dont le Coran.

Si Dieu, dans son dessein, abandonnant les catholiques – entre autre religion chrétienne- à la dépravation des civilisations du Veau d’Or et à l’adoration du dieu Hammon, a choisi d’accorder sa bienveillance à des populations qui favorisent son projet – qui, je le rappelle, est d’être adoré! faîtes un effort côté Twetter, il doit avoir un portable là-haut - que répondre ?

 

Un Dieu qui n’a plus d’adorateurs est un Dieu qui disparaît. Il en a toujours été ainsi.

Quant à la Volonté divine, ses desseins sont impénétrables ...

 

Pour l’instant, la volonté divine semble avoir abandonné la filière chrétienne, pourtant soutenue depuis des siècles. Est-ce un caprice ? Un choix raisonnable ? les populations européennes s’abandonnant aux mirages d’une société de consommation – le Diable est dans ce détail- peu compatible globalement avec le message biblique.

Faut-il de ce fait accuser les musulmans, certes soumis à des textes anciens, mais plus cohérents avec leur religion.

 

D’autre part, la faiblesse du message biblique, vaguement entendu par les majorités chrétiennes, n’est-il pas rendu inaudible par les comportements plus que douteux d’un clergé vis à vis de ses ouailles, enfants compris ? Ne faudrait-il pas, une bonne foi (en Dieu) pour toute, régler le problème du mariage des prêtres- qui pourraient avoir des enfants d’autant plus que la mesure rajeunirait le clergé – dont l’aura de père de famille responsable rejaillirait certainement sur l’image de la famille chrétienne et catholique.

 

Rien n’empêche les couples catholiques d’avoir des enfants nombreux, le système d’allocation versées par l’Etat étant favorable à ce projet biblique. L’Eglise aurait-elle définitivement perdu le fil de son message et l’absolu de ses convictions ?

 

 

Plaçons nous maintenant sur un autre plan, celui de la citoyenneté.

 

J’attaque ici l’appui grotesque de l’évêque de Strasbourg. Il me semblait que l’Eglise catholique avait d’autres chats à fouetter actuellement que le problème – qui est un problème d’Etat, un de choix politique – de l’IVG !

Que Monseigneur balaie devant sa porte ! qu’on lui prête un balai !

Ceci dit : ce Monseigneur est payé par l’Etat – comme tous les clergés catholiques, protestants et juifs de Moselle, d’Alsace pour ce qui concerne la métropole, et ce depuis le tout début du 19 ème siècle grâce à un privilège non-républicain, signé avec la Papauté, le Concordat. Payé par l’Etat, c’est à dire fonctionnaire pour un coût mensuel équivalent à 4 fois le SMIC environ, sans compter les avantages, logement, voiture, chauffeur et quelques miettes de ses occupations adjointes.

 

Coût total des clergés ces trois départements pour la collectivité nationale : 58 millions d’euros.

Que paient les citoyens dits chrétiens  et juifs mais aussi le non-croyants et les musulmans !

 

Ce qui devrait inciter ce fonctionnaire à exercer son devoir de réserve, cette remise en question de textes et de décisions qui ne relèvent pas de son exercice pastoral, mais du domaine politique et de notre démocratie. Cette intervention est malvenue dans un contexte de fragilité de l’Eglise catholique et, en tous les cas, ne devrait pas dépasser les limites précises de son sacerdoce, pas plus loin que le bulletin paroissial par exemple.

 

Je termine à propos des chiffres cités. Le taux d’IVG a plutôt baissé depuis la loi Weil et 1975 (en % bien sûr, la population ayant augmenté). Mais le nombre de mortes à la suite d’avortements en métropole à chuté de façon radicale depuis , et les incidences sur les futures grossesses des avortements clandestins n’ont jamais été chiffrés.

Ce qu’il faut considérer, le Seigneur n’ayant jamais cautionné l’avortement quel qu’il soit.

Aujourd’hui encadré, sécurisé par l’Etat, il  paraît être un bien pour la femme et pour ses enfants. Oeuvres de Dieu tout aussi bien.

 

Quant à la phrase » les musulmans savent très bien que leur fécondité est telle ... » elle prête à confusion. S’il s’agit de procréation, il se peut que les musulmans aient plus d’enfants par femme actuellement que la moyenne nationale*. Mais la fécondité des femmes musulmanes est en principe la même que celle des femmes d’autres religions, sauf à remettre en cause le mode de vie occidental, l’alimentation, les prises de médicaments, les pollutions éventuelles, etc.

 

  ***

 

*De 1977 à 2013 , les chiffres ont peu changé en ce qui concerne les populations musulmanes  : 8,8 % des naissances de mères maghrebines ou turque en 1977 – 8,9 en 2013 (source wikipedia ,Incidence_des_migrations_sur_la_natalité_en_France_métropolitaine). Mais il y a d’autres origines ( Sénégalais très présents en région parisienne, Comores etc) que je n’ai pas prise en compte.

On voit que le problème n’est pas aussi simple que le présente le libellé simpliste et communautariste « Droit de Naître », message qui s’adresse à tous les couples !

 

nb

 

 

La loi du 22 juillet 1923 constitue le texte de base concernant la rémunération des personnels des cultes et leur retraite ; leurs traitements sont quasiment des traitements nets, car ils sont exempts du prélèvement de cotisation pour pension civile (c’est l’État qui paye les pensions, soit 20 millions d’euros par an, via le budget des cultes qui s’élève actuellement à 55,9 millions d’euros annuels). Ce sont donc les contribuables de tous les départements de France et d’outre-mer qui payent les salaires, les pensions et l’essentiel de la protection sociale des ministres des cultes concordataires.

 

 

 

 

 

 



08/10/2018
0 Poster un commentaire