toupour le zooh

Rendez nous Nicolas!

Une journée sans Sarkozy


Décidément, depuis que notre Président a disparu de l'autre côté de l'équateur, il est devenu encore plus petit que d'habitude. Rotondité de la terre et distances expliquent peut-être cela : je rappelle que la ligne d'horizon est à 40 km environ de l'oeil à vol d'oiseau et qu'il ne faut pas longtemps pour qu'un mètre soixante ait disparu de notre vue métropolitaine; Qu'il ait été plus grand n'aurait rien changé, me direz-vous. Voire...

Toujours est-il que reprenant-je les journaux, version papier et version internet, Nicolas Sarkozy a quasiment disparu des colonnes et des titres : un murmure nous parvient à peine du Cap (t'es Cap?), anesthésié par les primes de DSGS, la mort programmmée d'Ingrid Bettancourt, les derniers Rama (ge) Yade -quoi se gondoler si ce n'était pas si grave-, (surtout qu'il y a déjà un soupçon d'entente illicite des fabricants de vaporisateurs!), le procès du jeune lycéen meurtrier(encore présumé?)et quelques catastrophes périphériques, explosions, incendies et tremblements de terre. La hausse des prix est sous surveillance : dormez, tout va bien.


Où l'on voit très bien qu'on peut se passer du Sieur Nicolas : Fillon l'a bien senti, qui, dans son dos (c'est sûr qu'ils sont pour le coup, aux antipodes), fait un tour au Salon de l'Agriculture, puis profite de l'absence du trublion pour aller donner un coup de main aux candidats UMP pour les municipales, apportant ici un (pauvre) sourire, là une poignée de mains (pluriel volontaire, réfléchissez, juste une poignée, mais c'est déjà plus d'une main) d'encouragement.

La campagne UMP prend un (faible)coup de fouet en l'absence du maître, et les candidats sarkoziens s'ébattent comme de jeunes chiens, soutenus qu'ils sont par un premier ministre aussi populaire que l'homme invisible.


De l'autre côté de la Terre, Nicolas Sarkozy et sa Sarkozette de charme continuent leur campagne présidentielle : pas de déclaration majeure, rien du côté hausse des prix, un commentaire sur le martyr d'Ingris Bettancourt, à quelques jours de la Journée de la Femme, il n'ira plus la chercher en pleine jungla avec les dents, il a laissé son dentier accroché à la hausse des prix, il le rattrapera aussitôt qu'ils baisseront, un peu hauts pour lui pour l'instant, les prix.

Ah si : Mme Carla Bruni-Sarkozy a décidé de faire dans l'humanitaire : est-ce la visite au Tchad, son intrusion dans un Townships, ou plus simplement -ce serait mieux- la situation de certains enfants poursuivis en France par la police jusque dans les écoles maternelles qui l'a amené à cette décision. On peut imaginer que ce que NiocLAs Sarkozy, alors seulement ministre de l'intérieur, a fait pour rendre service à Enrico Macias, pourra être amplifié : Carla Bruni-Sarkozy ne pique pas.


Encore : Mme Parisot revient de vacances, elle s'inquiète, rien ne va plus au MEDEF (qui devra encore changer de nom, comme après chaque scandale), elle va être obligée de faire le ménage : ma bonne dame, on n'est plus servie, de nos jours!



Une journée sans Sarkozy : ça fait du bien. Rien sur le blog de Marianne (un truc imbécile d'une certaine Bénedicte sur la petite (et talentueuse) Cotillard (je ne sais plus le prénom), sur le Parisien, toujours des vaguelettes de leur coup à l'Elysée (l'interview du rédacteur adjoint est un morceau culte qui court sur le Net), pas grand chose sur le blog du Figaro et surtout, pas de message de SARKOSTIQUE de la journée : ils sont en vacances ou quoi ?(la suite de mme Parisot est libre, d'accord)


Il est 19 h, moi il me manque. Et vous?

Nelson Mandela, s'il vous plaît, rendez-nous Sarkozy!

Angela Merkel l'attend.



01/03/2008
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