toupour le zooh

Quelques idées pour la route

 

article du 10 octobre 2013

 

Amusant :

 

- la parenthèse accordée dans le 28 mn d'ARTE aux mensonges et erreurs des hommes politiques. Encore que parfois ce soit un peu tiré par les cheveux et que certains chiffres, réputés exact dans la bouche du commentateur, puisse prêter à discussion.

Je propose que les hommes politiques convaincus de mensonges ou d'erreurs grossières soient mis virtuellement à l'amende, avec un curseur des sommes récoltées (un peu comme celui de l'Institut Montaigne, méthode inquiétante et d'un ridicule parfait ) et un barème qui irait du mensonge éhonté (50 euros) à l'erreur de bonne foi (10 euros).

Pour parfaire le dispositif, le même système devrait être appliqué aux journalistes, avec décuplement des sommes si "l'erreur" se répète plusieurs fois dans la même journée.

 

Mais là, il faudrait une émission spéciale : dernier exemple à France-Info (des spécialistes), la "journaliste" (je mets le mot entre guilllemets car on ne sait plus très bien) qui a répété dans le même journal que Forbach était en Alsace. Et personne, bien sûr, de l'autre côté de la vitre, pour lui signifier de rectifier : par ignorance ou par volonté de l'enfoncer ?

 

Intéressant :

Un article, écrit à partir d'une information de Médiapart et de l'un de ses blogueurs, fait état d'un scandale : celui des retraites des fonctionnaires de l'Union Européenne.

Malheureusement, cette information, savamment manipulée, devient un scandale qui touche tous les retraités et futurs retraités de l'Union.

Or, ce n'est pas vrai ! les sommes évoquées ne concernent que 150 hauts fonctionnaires. Viser une fois encore les fonctionnaires est une manie des démagogues de tout poil !

Et le vrai scandale est juste à côté, dans l'article d'origine, sur les vrais émoluments et avantages divers dont profitent la mafia Barosso et ses comparses.

blogs.mediapart.fr/blog/bernard-ernewein/.../heureux barosso, les vice-présidents...

Comme si on avait voulu détourner, sur internet, la vindicte populaire des vrais "pompes à fric" des finances européennes. Non pas les fonctionnaires de base (en grève semble-t-il pour des raisons de retraites !) mais les énarques et autres sangsues, parfaitement inutiles pour la plupart, non élus mais omnipotents, et qui prennent l'Union Européenne pour un château dont ils seraient les châtelains.... et les Européens pour des imbéciles.

 

Originale

 

On sait que des milliards ont été versés à certains états de l'Est européen pour aider à améliorer le sort des Roms - citoyens à peine tolérés de ces états - sans véritables réussite ; et que des milliards de ces budgets demeurent encore, qui attendent des projets réalistes pour sortir des coffres.

 

On sait par ailleurs que les Roms citoyens de ces états sont sédentaires et que, s'ils n'ont pas atteint le degré d'instruction et le niveau de vie de leurs concitoyens, c'est par la volonté efficace des gouvernements successifs de les maintenir dans l'état de pauvreté qui explique l'exode que nous connaissons.

 

On sait par ailleurs qu'il existe, dans ces pays de l'Est européen, des milliardaires roms qui se sont enrichis de façon considérable en achetant - pour peu- des usines désaffectées dont ils recyclent - dans des conditions qu'on imagine - les produits - materiaux et matériels- notamment les métaux.

Ils sont les chefs incontestés de communautés organisées, vivent dans des palais et ont des pouvoirs qui se rapprochent de ceux des féodaux.

Je suppose qu'ils ne sont pas plus méchants que d'autres patrons, aussi intelligents, raisonnablement intéressés à la marche du monde, qu'ils imaginent l'avenir etc -

Les enfants, quelle que soit leur origine,ont tous le droit à un avenir. Les enfants des mafias étatsuniennes, poursuivies par la loi, ont fait des études, sont devenus avocats et banquiers, agents immobiliers et juges, parfois décideurs économiques, élus et dirigeants politiques.

La plupart des Roms sont chrétiens - mais la voilà, l'Europe chrétienne !- et ont été élevés dans des principes, certes communautaristes mais qui ressemblent aux nôtres. Quand il n'y a pas si longtemps, en France,  il était difficile de marier une fille d'un village éloigné de plus de 40 km.

Certains de ces milliardaires devraient être bienveillants envers une communauté rom élargie au-delà de leur frontière traditionnelle. Certains pourraient, j'imagine, être intéressés par la création d'une Fondation à leur nom - les Rockfeller et autres crocodiles étatsuniens du XIX ème siecle l'ont fait - qui, alimentée par leur propre fortune et soutenue par des aides de l'Europe, mettrait en place des programmes d'éducation, de formation, de création d'entreprises - en commençant par le BTP et la construction de logements - en passant par au-dessus des états incapables ou de mauvaise volonté.

Il reste à imaginer une action diplomatique et une démarche des élus et des dirigeants européens pour rencontrer ces personnages qui ressemblent tant aux chevaliers d'aventure - à la fois chefs de tribus, juges et sheriffs - qui se sont lancés dans la conquête d'un pays qui n'était encore au XIX ème siècle que l'embryon des Etats Unis d'Amérique actuels.

Et mettre en place des programmes qui retiennent chez eux des familles arrachées à leur pays par la misère et l'ostracisme local, et qui ne deviennent des nomades que par la force d'une autre misère, celle des sans-emplois et des déracinés.

Pourquoi ne pas réactiver aussi la solidarité mise en place sous le Président Ceaucescu afin de lutter contre le programme gouvernemental qui prévoyait de raser des villages entiers de la Roumanie rurale. On se souvient de la solidarité paysanne et des nombreux villages français jumelés avec leurs "homologues" roumains promis à la démolition et qui ont pu échapper ainsi à la disparition.

Dans le même ordre d'idée, mais en mettant en place des jumelages différents - une grande ville française adoptant une bourgade roumaine volontaire pour mettre en place un programme d'éducation et de formation pour ses ressortissants roms - aidés par les programmes européens, je suis bien persuadé que la volonté politique de part et d'autre permettrait sinon de résoudre l'ensemble du problème, au moins de préparer à terme les prochaines générations de Roms - abandonné trop longtemps par les gouvernements de leur propre pays -à une adaptation plus favorable au monde que nous connaissons.

 

Il faut parfois prendre la juste mesure des difficultés et des enjeux : à terme, ces problèmes, tout comme l'arrivée d'autres populations étrangères en Europe de l'Ouest , seront résolus. Il est souhaitable qu'ils ne soient pas réglés, comme on l'a vu entre 1933 et 1945 par la violence populaire puis la déportation et l'anéantissement programmés.

 



10/10/2013
0 Poster un commentaire