toupour le zooh

Pourquoi soutenir les grévistes de la SNCF

Soutenir la grève des cheminots

 

Pourquoi soutenir la grève des cheminots ?

La première raison est toute simple : quand tout est fait au niveau des médias dominants, pour discréditer le mouvement en amplifiant la grogne des usagers – que défendent les syndicats grévistes qui se battent entre autres pour une défense des services publics dont les médias que financent les citoyens - ; quand donc les médias dominants prennent fait et cause pour le gouvernement et ses représentants, élus ou non, souvent voisins d’école ou de restaurant, alors on sait qu’il existe, consciemment ou non, une entreprise de démolition, concertée ou non, pour lever un mécontentement populaire massif capable de faire échouer une sortie positive de la grève.

 

La seconde raison est incluse dans la première : cette entreprise de dénonciation des grévistes accusés de ruiner la SNCF par des avantages acquis – donc des privilèges- qui seraient inadaptés à la situation actuelle et à venir de la SNCF et seraient payés par les usagers – qui, dans le système à venir, paieront les actionnaires – cette entreprise de dénonciation des grévistes est une communication imaginée avant tout pour diviser les Français, recette bien connue des gouvernements pour asseoir une politique autoritaire.

 

La troisième raison est une raison de bon sens. Quand on sait qu’une majorité des Français est contre la plupart des directives européennes et contre le fonctionnement actuel d’une construction européenne bancale, sans cohérence et sans avenir tel quelle, on doit se demander pourquoi monsieur Macron tient autant à faire appliquer dans des délais si courts des réformes dont la plupart peuvent attendre 2030 ou 2039 ?

C’est que notre président jupitérien veut, pendant cette période qui lui est faste- pas d’opposition, une majorité godillot qui a mal dans ses pompes mais courbe l’échine en attendant de comprendre jusqu’à quel point elle sert d’alibi à un gouvernement autoritaire et de caution à un président mal élu-, notre président, médecin de la République soignant par « ordonnances », veut mettre à bas le symbole de ce qui est la dernière grande entreprise d’état, la dernière entité attachée à l’idée de la Résistance et au programme du CNR – et ses nationalisations – et le dernier mouvement intersyndical puissant, avec une CGT omniprésente, au rôle historique reconnu.

 

Une fois ce triple symbole mis à terre, le président Macron – qui joue une carte difficile dont dépendra l’avenir de son gouvernement, et le sien ; mais il est joueur, à 40 ans, on est d’autant plus joueur qu’on sait qu’après, une autre vie commencera, sous une autre défroque - le président Macron n’aura plus seulement l’avenue sur laquelle il gouverne depuis quelques mois, mais un boulevard, que dis-je, une piste aérienne où ses gros projets pourront décoller... !

 

La dernière raison est que, derrière cet affrontement projeté volontairement au centre de l’actualité, comme une sorte d’épouvantail masquant le champ des réformes et des possibles, le gouvernement met la main à des transformations plus importantes : la modification de la Constitution « en douce » et douceur, qui laminera le rôle du Parlement – nous entrerons alors dans une démocratie qui n’aura plus que l’air d’être parlementaire, on le voit déjà – avec un coup de Ripolin, une dose de scrutin proportionnel, pour la frime ; les textes sur la protection du secret des affaires, jugé flou par les médias et associations. ; une réforme de l’entrée à l’Université sans intérêt comme sans ambition, mais comme une sorte de muleta pour mesurer la réaction des jeunes, étudiants et lycéens ; un bradage prochain et historique des entreprises d’état dont la Française des jeux ( un pactole régulier), les Aéroports de Paris et ses hectares à construire ; et, un peu plus tard la vente à l’encan de la SNC devenue privatisable, avec des milliers de chômeurs à la clé ; résultats prévisibles de montages hasardeux d’entreprises dont le but ne sera pas d’améliorer le trafic (enfin pas celui des voyageurs) mais de revendre les meubles (entendez : les bâtiments et terrains, dont maisons de maîtres et châteaux....) avant de jeter les anciens cheminots devenus sans statuts... le tout concomitamment !

Le BOUGISME . C’est le nom de cette nouvelle doctrine « jeune » issue de l’anarchisme de droite qui consiste à modifier plusieurs paramètres d’une action en même temps sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences.

Le bougisme, cette entreprise de démolition du « tout en même temps » chère à notre Président, idéologie du mouvement sur laquelle je reviendrai.

Soutenir la grève des cheminots

 

Pourquoi soutenir la grève des cheminots ?

La première raison est toute simple : quand tout est fait au niveau des médias dominants, pour discréditer le mouvement en amplifiant la grogne des usagers – que défendent les syndicats grévistes qui se battent entre autres pour une défense des services publics dont les médias que financent les citoyens - ; quand donc les médias dominants prennent fait et cause pour le gouvernement et ses représentants, élus ou non, souvent voisins d’école ou de restaurant, alors on sait qu’il existe, consciemment ou non, une entreprise de démolition, concertée ou non, pour lever un mécontentement populaire massif capable de faire échouer une sortie positive de la grève.

 

La seconde raison est incluse dans la première : cette entreprise de dénonciation des grévistes accusés de ruiner la SNCF par des avantages acquis – donc des privilèges- qui seraient inadaptés à la situation actuelle et à venir de la SNCF et seraient payés par les usagers – qui, dans le système à venir, paieront les actionnaires – cette entreprise de dénonciation des grévistes est une communication imaginée avant tout pour diviser les Français, recette bien connue des gouvernements pour asseoir une politique autoritaire.

 

La troisième raison est une raison de bon sens. Quand on sait qu’une majorité des Français est contre la plupart des directives européennes et contre le fonctionnement actuel d’une construction européenne bancale, sans cohérence et sans avenir tel quelle, on doit se demander pourquoi monsieur Macron tient autant à faire appliquer dans des délais si courts des réformes dont la plupart peuvent attendre 2030 ou 2039 ?

C’est que notre président jupitérien veut, pendant cette période qui lui est faste- pas d’opposition, une majorité godillot qui a mal dans ses pompes mais courbe l’échine en attendant de comprendre jusqu’à quel point elle sert d’alibi à un gouvernement autoritaire et de caution à un président mal élu-, notre président, médecin de la République soignant par « ordonnances », veut mettre à bas le symbole de ce qui est la dernière grande entreprise d’état, la dernière entité attachée à l’idée de la Résistance et au programme du CNR – et ses nationalisations – et le dernier mouvement intersyndical puissant, avec une CGT omniprésente, au rôle historique reconnu.

 

Une fois ce triple symbole mis à terre, le président Macron – qui joue une carte difficile dont dépendra l’avenir de son gouvernement, et le sien ; mais il est joueur, à 40 ans, on est d’autant plus joueur qu’on sait qu’après, une autre vie commencera, sous une autre défroque - le président Macron n’aura plus seulement l’avenue sur laquelle il gouverne depuis quelques mois, mais un boulevard, que dis-je, une piste aérienne où ses gros projets pourront décoller... !

 

La dernière raison est que, derrière cet affrontement projeté volontairement au centre de l’actualité, comme une sorte d’épouvantail masquant le champ des réformes et des possibles, le gouvernement met la main à des transformations plus importantes : la modification de la Constitution « en douce » et douceur, qui laminera le rôle du Parlement – nous entrerons alors dans une démocratie qui n’aura plus que l’air d’être parlementaire, on le voit déjà – avec un coup de Ripolin, une dose de scrutin proportionnel, pour la frime ; les textes sur la protection du secret des affaires, jugé flou par les médias et associations. ; une réforme de l’entrée à l’Université sans intérêt comme sans ambition, mais comme une sorte de muleta pour mesurer la réaction des jeunes, étudiants et lycéens ; un bradage prochain et historique des entreprises d’état dont la Française des jeux ( un pactole régulier), les Aéroports de Paris et ses hectares à construire ; et, un peu plus tard la vente à l’encan de la SNC devenue privatisable, avec des milliers de chômeurs à la clé ; résultats prévisibles de montages hasardeux d’entreprises dont le but ne sera pas d’améliorer le trafic (enfin pas celui des voyageurs) mais de revendre les meubles (entendez : les bâtiments et terrains, dont maisons de maîtres et châteaux....) avant de jeter les anciens cheminots devenus sans statuts... le tout concomitamment !

 

Le BOUGISME . C’est le nom de cette nouvelle doctrine « jeune » issue de l’anarchisme de droite qui consiste à modifier plusieurs paramètres d’une action en même temps sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences.

Le bougisme, cette entreprise de démolition du « tout en même temps » chère à notre Président, idéologie du mouvement sur laquelle je reviendrai.

 



04/05/2018
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