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Pour un nouvel ISF

Pour un nouvel ISF

 

L’ISF tel qu’il existe est une pomme de discorde. L’imprudence- ou l’impudence - du Président Macron a conduit à cette situation ubuesque d’un Président qui s’accroche déraisonnablement à la branche qu’il a lui-même participé à scier.

 

Au moins notre premier ministre, même si le seul projet personnel qu’il ait mené à bien est ce 80 km/h qui, tout compte fait, a peut-être participé à la baisse, commencée avant la mesure, de la mortalité sur les routes, donc monsieur Philippe peut se targuer d’un résultat ; Le bilan est moins brillant concernant les contraventions qui certes – et c’était l’un des buts- ont augmentés mais, après les interventions musclées des gilets jaunes, les résultat financier est globalement négatif. La société privée qui gère ces contraventions doit rire « jaune », sauf à imaginer quelque alinéa au contrat qui lui promet un seuil suffisant.

 

Je reviens à l’ISF.

C’est l’une des conditions du retour au calme. La colère coute cher, le calme rapporte : l’équation est simple.

C’est un impôt symbolique. Il rapporte peu. Mais il coûte beaucoup.

Il coûte peu aux très riches ; il coûte cher à la Nation.

Trancher est simple.

 

Il est populaire mais il est incompris.

Transformons le de façon à ce qu’il soit populaire et compris.

 

Imposons les très riches (qui ne verront pas vraiment la différence) sans redonner la somme prélevée aux moins riches, voire aux pauvres.

 

C’est l'inverse de ce qui s’est passé, que chacun a compris, un tour de passe-passe à ce jour inavoué des grosses têtes de l’ENA. on a repris aux classes moyennes ce qu'on avait redonné aus plus riches !!

Du Garcimore !!

 

Les riches – comme le montrent certains milliardaires des Etats-Unis - ne sont pas forcément contre la solidarité : certains seraient même volontaires pour donner plus sous certaines conditions.

 

Voici les miennes.

Il faut que l’argent soit utilisé pour des causes précises, des projets dont l’efficacité est mesurable, dans des secteurs ciblés.

 

Il faut que l’utilisation soit encadrée, vérifiée, le résultat authentifié par des représentants reconnus, et le bilan relayé par les médias non censurés.

 

Il faut que les sommes soient réparties en fonction des vrais besoins en tenant compte des revenus régionaux, de façon à ce que cette solidarité soit l’un des facteurs d’équité nationale.

 

Il faut préserver le montant de l’ISF de toute confusion ou brassage avec le BUDGET national d’où l’idée de le « sanctuariser » autour de thèmes ou secteurs qui lui donnent un éclairage différent

 

- la SANTE

- l’EDUCATION et la Culture

- la SECURITE

- la JUSTICE

- le LOGEMENT

- une RESERVE qui pourra être utilisée en cas de crise sociale grave ou distribuée aux secteurs précédents à la suite d’une sorte de référendum qui déterminera la proportion accord2E à chaque secteur.

 

 

1 milliard par an minimum – j’imagine que les revenus des très riches ne va pas baisser rapidement – pour chacun de ces secteurs.

 

Les très riches, comme tous les citoyens, sauraient ainsi ce qu’est devenu précisément une partie – non essentielle pour eux - de leur revenu placé dans le bien commun. Je dis bien « placé » et non « dépensé « . Car chacun de ces secteurs est un placement d’argent pour l’avenir.

 

Il faudra veiller à ce que les magiciens des budgets – national, régional, etc- ne fasse pas disparaître, par un nouveau tour de passe-passe, des dépenses du budggénéral, sous prétexte que la cible relève de ce nouvel ISF

 

Qu’il faudra nommer différemment :

                                                               Impôts sur les revenus supérieurs : IRS

 

On pourra aussi l’alimenter par une partie des redressements et amendes pour dissimulation des revenus

et l’ouvrir aux DONS des plus fortunés.

 

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15/02/2019
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