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Pierre Taribo, chevalier de la légion d'honneur?

Pierre Taribo, chevalier de la légion d'honneur ?

 

 *** suite à une intervention justifiée d'un blogueur (qu'il en soit remercié) j'ai prêté à Pierre Taribo, par habitude, une chronique (du même moule) de Michel Vagner : le titre devrait donc être "Michel Vagner, chevalier de la légion d'honneur", distinction qu'il a peut être déjà et qu'il mérite autant que d'autres. Je le prie de m'excuser de cette erreur: on ne prête qu'aux riches.

Cela dit, je regrette sa chronique : les remplaçants, pour n'être pas moins très souvent cireurs de pompe, sont moins amusants. Bonne retraite, monsieur Taribo!

 

 

C'est encore une question , ce pourra être un jour une information. En tout cas, le chroniqueur de la première page de l'Est Républicain fait tout pour mériter la médaille en chocolat.

 

 

          Je rentre de vacances, heureux d'avoir échappé, non pas à Nicolas Sarkozy, personne ne peut , et France-Info le poursuit de son assiduité toutes les 7 minutes, mais au moins aux articles  de journaux du groupe Sarkozy  and Co. Le sud-ouest, qui avait déjà refusé l'interview clé en main du candidat Sarkozy grâce au journal régional Sud-Ouest qui évita ainsi de servir de carpettes aux pieds du monsieur, me semblait une région protegée. J'y passai mes vacances d'autant plus tranquille du côté cire-pompes de service que je ne lis pas le journal pendant les vacances : on se protège comme on peut.

Et me voilà de retour en Lorraine avec dans les mains dès le surlendemain, le journal et la chronique de Pierre Taribo intitulée « Sirènes »***.

 

Ce rédacteur de l'Est  est incroyable : dès la première ligne de la chronique le nom de Nicolas Sarkozy apparaît. Et quelques lignes plus loin, on a saisi le sens de la démarche du chroniqueur : « Qu'avait-il à déclarer qu'on ne savait déjà ? »

La suite n'est que le développement de cet argumentaire : Sarkozy convoque la presse pour lui faire des déclarations qui n'apprennent rien puisqu'on sait déjà tout.

Et c'est là que l'habileté du journaliste –ah ces vieux briscards de la plume ! –et la perversité de l'homme apparaissent : sous le prétexte de nous expliquer que Sarkozy n'a rien à dire, PierreTaribo rappelle tous les hauts faits de la Geste sarkozienne depuis début juillet.

« Etait-il bien utile d'y revenir ? » rappelle-t-il lui-même, s'adressant à Sarkozy, et peut-être à lui-même.

Une chronique de première page pour expliquer en long, en large et de travers, qu'on n' a rien à raconter à propos d'une conférence de presse inutile : il faut le faire ! On frôle l'exploit !

Pierre Taribo, le chroniqueur qui raconte en 1500 signes qu'il n'a rien à dire sur un monsieur qui n'a rien à dire.

Un billet qui ne dit rien sur rien.

Une sorte d'ascenseur vide, mais qui attend un renvoi d'ascenseur : une merveille de non-sens journalistique, bien qu'intéressé.

 

Je pense envoyer à Pierre Taribo une boîte de cirage pour son Noel : il risque d'être à court pour 2008 .

J'y pense.




Pour revenir à ma chronique précédente et qui concernait le sympathique enfant qui demeure caché derrière la face altière de notre Président, cet article essentiel si on veut comprendre le fonctionnement actuel de l'ELU : cette inquiétude à propos des manèges n'est-il pas une preuve de plus de l'hypothèse avancée.
Tant il est vrai que nous avons un Président à notre image : une population vieillissante inquiète des dangers qui menacent, sur les manèges, ses derniers petits enfants.



Chronique de Michel Vagner


07/08/2007
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