toupour le zooh

Nadine Morano : quoi d'autre?

       


On a tous encore en mémoire des formules utilisées par les hommes politiques: pour ne citer que les Présidents de la Vème République, on se souvient du « Je vous ai compris » de De Gaulle, « de « La France de Dunkerque à Tamanrasset » et de « la mano dans la mano » du même; du « Il faut laisser le temps au temps » de Miterrand. D'autres encore.

En ce temps là -c'est fou ce que le temps est passé vite depuis l'année dernière, on pourra bientôt dire « autrefois » tant la présidence actuelle nous fait revenir l'avant 1789 -les formules, n'étaient pas des slogans : on y mettait du sens, on y trouvait du sens, même si, avec le recul, elle ne permettent plus de mesurer que les échecs d'ambitions historiques, ou le réalisme d'une philosophie.



Aujourd'hui que les promotteurs d'illusions se sont emparés de la République, et leurs complices, du discours politique, et leurs patrons, et fabricants d'armes, des médias, nous n'avons plus que des publicitaires pour nous seriner des « messages », en fait des slogans, dont le ministère de la propagande – pardon, la cellule de communication de la Présidence – émanent de publicitaires connus – Carla Bruni est un slogan fabriqué par une entreprise commerciale – et moins connus : toutes les « formules » de Raffarin sentait leur origine, un cadre commercial des cafés Jacques Vabre. Avec le succès que l'on sait.


La dernière trouvaille de Nadine Morano, députée de la circonscription de Toul, ministre de la famille, égérie du clan des sept, garde rapprochée ministérielle de Nicolas Sarkozy, nous fait plonger encore plus bas que les mensonges des uns, les escroqueries des autres, les tours de passe -passe des affidés du clan présidentiel.


« Je roule pour Sarko

je carbure à Morano »

Vous me direz que le verbe « rouler » (tromper?) et le mot « carbure » (l'argent) sont là.

Mais quel est le sens de ce texte? Le vrai sens? (s'il y en a un!)

Faut-il lire : « je trompe pour Sarko »? : a-t-il besoin d'elle ?

Faut-il comprendre dans « je carbure à Morano » quelque chose de voisin de « je carbure au gros rouge »?

Y a-t-il quelque part un autre sens caché (d'où la question, peut-être « What else? » « Quoi d'autre ?  » Empruntée, bizarrement, à une autre marque de café (voir Raffarin), Nescafé.


Nescafé : le premier producteur du monde de café en poudre, un ersatz (mauvais) de café.

Nadine Morano : un ersatz politique?.


QUOI D'AUTRE?



08/09/2008
0 Poster un commentaire