toupour le zooh

la revanche des soixantehuitards ( très tard!)

La revanche des soixantuitards est en marche : je veux parler de ceux d’Ordre Nouveau, né du mouvement Occident, groupe fasciste et armé , antisémite et anti-France, revomis du pétainisme, désengoufrés des Lavals et autre sbires du nazisme où les avait englouti l’Histoire.

 

Pendant que leur représentant se pavane sur les hauts lieux de la résistance pour se racheter une conscience, sinon une famille, les autres, les Devedjian, Madelin, Longuet**, trainant tristement derrière eux l’ombre des barres de fer soixantuitardes comme le faisaient autrefois les reîtres de leur épée à deux mains, qu’ils ont troqué contre des complets et des attachés-cases –et des stylos : on se souvient peut-être de la dernière signature de Longuet avant sa démission, qui donnait à son beau-frère( ?) la concession du principal oléoduc français –se congratulent sur de estrade, pantins triste et ricanant d'une comédie commencée il y a près de 40 ans.

 

La voilà, la belle France soixantehuitarde : des mercenaires de la chose politique, bardés de certitude et de  comptes bancaires, racistes jeunes, rassis aujourd’hui, qui souhaitent, comme autrefois, mettre la France, celle des Droits de l’Homme, la France honnie de la Révolution, aux bans des Nations et la transformer pour la faire ressembler au n’importe quoi du monde anglo-saxon.

« Mais, la mondialisation, madame, tous les autres pays d’Europe, il faudra bien... »

Non, monsieur, il ne faudra pas : il ne faut pas !

 

Nous n’avons pas à prendre de modèles : nous pouvons nous inspirer d’exemples. Et les adapter à ce qui fait la France, un pays étonnant, l’équivalent de ce que fut Athènes aux Temps Antiques, une sorte d’expérience de la démocratie, de la République, avec ce qu’il faut de solidarité  chrétienne, que nous avons empruntée à l’Evangile, de solidarité sociale (que nous avons copiée de Bismark pour l’organisation mais de Proud’hon et d’autres pour l’esprit), d’équilibre des pouvoirs, legs des philosophes des Lumières, d’esprit d’indépendance et d’invention qui nous vient de cet immense mélange historique, pays traversé par les guerres et les conflits, enrichi des mouvements démographiques de ceux qui nous ont apporté, d’ailleurs, le meilleur de leur intelligence et l’efficacité de leurs bras.

 

Nous nous sommes enrichis de notre Histoire, et personne ne doit nous imposer la sienne. Nous avons réussi à résister à la monarchie absolue, nous avons échappé à la Terreur, nous nous sommes sortis le l’épopée napoléonienne, qui nous a ruiné et grandi. Nous avonsété conduits par Gambetta, Jaurès, Clémenceau, De Gaulle, parfois contre l’Histoire, celle des autres, et malgré nous, à être ce que nous sommes : le peuple qui a permis, en ruinant ses finances par la Dette (ah ! la Dette !) l’Indépendance des Etats-Unis, définitivement nos alliés, sans que nous puissions être leurs vassaux, ce qui les abaisserait au rang de suzerain, quand nous leur devons, face à l’Histoire, de demeurer leur égal, pour qu’ils ne soient pas nos obligés ; le peuple qui a inventé, par ses philosophes des Lumières, et pas ses expériences, parfois meurtrières, la Démocratie moderne, et l’a proposée au monde entier, en s’appuyant sur le texte fondateur qu’est La Déclaration des Droits de l’homme.

Aucun homme politique à la surface de la terre ne peut éviter d’associer les mots de Liberté, d’Egalité et de Fraternité à la France : même si nous ne sommes pas toujours, et loin de là, fidèles à l’idée que d’autres se font de nous.

Mais il faut sauvegarder cette idée que nous nous faisons de nous-mêmes : qu’importe qu’elle ait été forgée, manipulée, parfois même galvaudée. C’est elle qui nous aide à traverser les épreuves. C’est elle qui doit nous aider à reconnaître nos erreurs, à corriger nos dérives, fussent-elles anciennes. Nous aurons le dos large et les bras ouverts, parce que notre histoire, qui est parfois une légende, nous rend plus fort et parfois meilleurs.

Peuple conquis et conquérant, asservi et asservant, traversé et enrichi d’apports complexes, nous devons continuer à affirmer notre différence.

Si nous ne voulons pas de cette mondialisation là, c’est parce qu’elle n’en a que le nom : il s’agit plutôt d’un asservissement mondial organisé par une sorte d’entité sans tête et sans âme qui s’appelle l’argent. Nous devinons, sans l’exprimer vraiment, que ce sera simplement un mauvais moment à passer.Et que nous devons, nous peuple de France, comme en d’autres circonstances et avec d'autres peuples, affirmer haut et fort, ne serait que par une seule voix, faute de le faire d’une seule voix, que nous ne voulons pas de cette mondialisation-là, que nous ne voulons pas de cet asservissement-là.

Parce qu’il n’est pas dans le message que nous portons depuis près de trois siècles, parce qu’il n’est pas dans notre Histoire, que notre Histoire n’est pas la vôtre, messieurs Devedjan, Sarkozy, Balkany, Madelin et autres Longuets.

Et parce que mai 68 n’est ni une honte , ni une condamnation, ni le zéro de l’ère déclin, nous condamnons votre cynisme, vos mensonges, vos manipulations, votre propagande, vos manœuvres, votre affairisme, votre haine, vos détournements…

La France que nous voulons n’est pas la vôtre.

Celle-là, « on vous la laisse, foutez vous en jusque là ! Un jour…dans 10 000 ans »*

 

  • je dédie cette citation à monsieur Gérard Longuet, admirateur inconditionnel de Léo Ferré, qui connaît « Il n’y a plus rien » et qui malheureusement imagine peut-être que c’est simplment une « chanson »

 

**

Alain Madelin

Selon un rapport de la préfecture de police de Paris daté d'août 1968, Alain Madelin « aurait participé à la préparation d'un hold-up »[2].

Le 2 juin 1964, il fait partie des membres d'Occident qui attaquent le cinéma « Le Savoie ». Son domicile est perquisitionné par la police. En 1965, il est délégué à la jeunesse dans le comité de soutien à Jean-Louis Tixier-Vignancour dans le Xe arrondissement de Paris. Membre du commando qui attaque violemment le Comité universitaire pour le Vietnam, en janvier 1967, son domicile est de nouveau perquisitionné.

Les militants d'Occident affrontent les manifestants de mai 68 ; en octobre, le mouvement est dissous.

Patrick Devedjian

En 1964, Patrick Devedjian, ainsi qu’Alain Madelin, Hervé Novelli, Claude Goasguen et Gérard Longuet, qui ont alors une vingtaine d'années, rejoignent le groupe activiste d’extrême droite Occident fondé par Pierre Sidos. Patrick Devedjian affirme avoir quitté ce mouvement en 1966 suite à sa rencontre avec Raymond Aron[2].

Gérard Longuet

Gérard Longuet est co-fondateur avec Alain Madelin d'Occident, mouvement d'extrême-droite qui se prononçait pour l'Algérie Française, contre le suffrage universel et se livrait à des actions violentes, ce qui a pour finir entraîné sa dissolution par décret. Il y est chargé de la doctrine, il fonde le GUD puis, quitte Occident avant 1968. Il est actionnaire de la société Service spécialisée dans les coups politiques anticommuniste et antisocialiste.

(Source des 4 articles : Wikipédia)

 

 

 

Patrick Balkany

En mai 1996, Patrick Balkany a été condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier 1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d'amende et deux ans d'inéligibilité. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s'occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny[réf. nécessaire].

Le 28 juillet 1999, la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France a condamné Patrick Balkany pour avoir employé, pendant plusieurs années, trois agents municipaux de Levallois à son usage personnel. Au terme de ce jugement, le maire a été contraint de rembourser à la ville le montant des salaires : 523 897,96 euros. Son épouse Isabelle (avec qui il est alors en instance de divorce) -qui est vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et conseiller municipal à Levallois-Perret- a été condamnée à la même peine d'emprisonnement pour "prise illégale d'intérêts"[2].

Ayant interjeté l'appel devant le Conseil d'État qui a confirmé le jugement de la Chambre, le 27 juillet 2005, Patrick Balkany a étalé le remboursement des salaires à la ville de 2000 à 2006.

Patrick Balkany est aussi redevable à la municipalité de Levallois des intérêts que les juges ont fait courir à compter du 31 mai 1995, date du licenciement par le maire des agents communaux, soit un montant de 230 865,57 euros. En février 2007, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, Thierry Breton, a été saisi par Patrick Balkany d'une demande de remise gracieuse de cette dette. Le 12 février 2007, le conseil municipal de Levallois (à majorité UMP) a donné son accord préalable à la requête de Patrick Balkany.


(Source des 4 articles : Wikipédia)

 



04/05/2007
0 Poster un commentaire