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L'Est Républicain : une réponse à Apathie

L'Est Républicain répond à Apathie




On ne saurait trouver de meilleure réponse aux délires d'Apathie, le célèbre chroniqueur-satisfait-de-lui-même de RTL et Canal plus, concernant la dérive « possible » (dans le gente tout est....) de l'Etat-tout-Sarko.

On ne saurait soupçonner l'Est Républicain d'être un journal d'opposition, « chargé du fiel des perdants »

Pourtant l'article qui suit est une réponse à Apathie, dont l'aveuglement politique bien connu a conduit le Grand Journal au ridicule inquisitoire que l'on sait.

Voici donc l'article du 23 février 2008.


« Rétention de sûreté: le chef de l'Etat veut passer outre


Nicolas Sarkozy saisit la Cour de Cassation pour savoir s'il p^peut contourner la censure partielle des Sages



Alors que le Conseil Constitutionnel a censuré le caractère rétroactif de la loi sur la rétention de sûreté, Nicolas Sarkozy a néammoins chargé le Premier Président de la Cour de Cassation de lui faire des « propositions » pour atteindre l'objectif d'une « application immédiate » de cette peine « aux criminels déjà condamnés »


Aux yeux du chef de l'Etat, « l'application immédiate de la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés, qui présentent les risques de récidive, reste un objectif légitime pour la protection des victimes » selon son porte-parole David Martinon.

Dés lors, le Président « a demandé au Premier Président de la Cour de Cassation d'examiner la question et de faire toutes les prpositions nécessaires pour l'atteindre ».Vincent Lamenda se voit donc chargé de trouver les moyens de contourner la censure du Conseil Constitutionnel, qui a estimé jeudi que la rétention de sûreté ne pouvait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi.

Selon l'article 62 de la Constitution, « une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application. Les décisions du Conseil Constitutionnle ne sont pas susceptibles de recours ».


commentaire rapide

Tout le monde a constaté que cette disposition Dati a été acceptée par le Conseil Constitutionnel en tirant par le cheveux le vocabulaire et en égratignant la Constitution. « Une décision de contorsionniste » commente le magistrat Serge Portelli, dans l'article qui suit .

Nicolas Sarkozy, qui a encore une idée fixe ne craint pas de passer la Constitution aux forceps pour faire adopter une disposition déjà refusée par le Conseil Constitutionnel dont « les décisions ne sont pas susceptibles de recours ».

Nous ne sommes même plus dans la monarchie élective (qui peut être démocratique et ...constitutionnelle, n'en déplaise à Apathie et consorts) nous sommes dans l'arbitraire, le caprice et nous frôlons le totalitarisme.

Frôlons?

NON?




23/02/2008
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