l'Est Républicain : le choix des titres
Du mauvais esprit de l’Est Republicain
L’Est a bien changé de format mais il n’a pas changé de formules.
Choisir des titres d’articles dits « de fond » qui n’ont rien à voir avec le contenu, ou si peu, conduit parfois les journalistes, ici Stéphanie Schmitt, à des manipulations de l’information qui s’apparentent à la propagande politique.
Ainsi de l’article sur deux pages du samedi 17 décermbre 2016.
Il s’intitule : LORRAINE Education
et le bandeau sur les deux pages et en très gros caractères :
L’académie Nancy-Metz en bas de tableau ;
Le lecteur ne peut pas se tromper. En pleine campagne de dénigrement du système éducatif français – ce n’est pas le propos ici-, il va de soi que le lecteur pense immédiatement à la situation de notre académie en ce qui concerne les résultats scolaires, donc » en bas du tableau ».
Il n’en rien : il s’agit tout simplement du tableau des dotations 2016-2017, c’est à dire de la création de nouveaux postes dans le premier degré, l’école primaire !
Volonté d’attirer le lecteur par un titre accrocheur, à la mode sur les réseaux?
Inconscience peut-être de la force des mots et des formules choc.
Le résultat :Tromperie, volontaire ou non, mais tromperie donc.
L’introduction de l’article aurait pu, en petites lettres mais caractères épais, corriger cette erreur. Je recopie :
« Avec 4 créations de postes enseignants dans le premier degré pour la rentrée 2017, l’académie Nancy-Metz est la moins dotée de France. »
Certes si l’on s’en tient aux dotations pour la rentrée 2016-2017.
Mais il serait aventureux d’affirmer qu’elle est, en terme de ratio écoliers/professeurs, « la moins dotée de France » tant les statistiques sont fluctuantes dans les chiffres, fragiles dans leur interprétation.
Cependant, si la dotation 2016 paraît peu compréhensible pour ce qui concerne l’Alsace ( 196 postes créés pour 471 écoliers de plus soit un professeur d’école pour 2,4 écoliers), il conviendra de se reporter à l’évolution dans notre académie des effectifs d’enseignants pour le premier degré entre 2013 et 2017 : moins 4902 écoliers pour une suppression de 8 postes- soit une suppression pour 600 élèves de moins.
Quant aux interprétations et aux choix des autorités académiques qui « avantagent » telle ou telle académie (se reporter par aux chiffres de l’académie de Reims), elles tiennent compte bien sûr du contexte : tissu social, capacités d’accueil, éloignement des écoles, possibilités de transport, etc. Des commissions ad-hoc représentatives se réunissent tant au niveau du département qu’au niveau de l’académie.
Et les décisions relèvent alors de choix difficiles et sensibles.
Du mauvais esprit de l’Est Republicain
L’Est a bien changé de format mais il n’a pas changé de formules.
Choisir des titres d’articles dits « de fond » qui n’ont rien à voir avec le contenu, ou si peu, conduit parfois les journalistes, ici Stéphanie Schmitt, à des manipulations de l’information qui s’apparentent à la propagande politique.
Ainsi de l’article sur deux pages du samedi 17 décermbre 2016.
Il s’intitule : LORRAINE Education
et le bandeau sur les deux pages et en très gros caractères :
L’académie Nancy-Metz en bas de tableau ;
Le lecteur ne peut pas se tromper. En pleine campagne de dénigrement du système éducatif français – ce n’est pas le propos ici-, il va de soi que le lecteur pense immédiatement à la situation de notre académie en ce qui concerne les résultats scolaires, donc » en bas du tableau ».
Il n’en rien : il s’agit tout simplement du tableau des dotations 2016-2017, c’est à dire de la création de nouveaux postes dans le premier degré, l’école primaire !
Volonté d’attirer le lecteur par un titre accrocheur, à la mode sur les réseaux?
Inconscience peut-être de la force des mots et des formules choc.
Le résultat :Tromperie, volontaire ou non, mais tromperie donc.
L’introduction de l’article aurait pu, en petites lettres mais caractères épais, corriger cette erreur. Je recopie :
« Avec 4 créations de postes enseignants dans le premier degré pour la rentrée 2017, l’académie Nancy-Metz est la moins dotée de France. »
Certes si l’on s’en tient aux dotations pour la rentrée 2016-2017.
Mais il serait aventureux d’affirmer qu’elle est, en terme de ratio écoliers/professeurs, « la moins dotée de France » tant les statistiques sont fluctuantes dans les chiffres, fragiles dans leur interprétation.
Cependant, si la dotation 2016 paraît peu compréhensible pour ce qui concerne l’Alsace ( 196 postes créés pour 471 écoliers de plus soit un professeur d’école pour 2,4 écoliers), il conviendra de se reporter à l’évolution dans notre académie des effectifs d’enseignants pour le premier degré entre 2013 et 2017 : moins 4902 écoliers pour une suppression de 8 postes- soit une suppression pour 600 élèves de moins.
Quant aux interprétations et aux choix des autorités académiques qui « avantagent » telle ou telle académie (se reporter par aux chiffres de l’académie de Reims), elles tiennent compte bien sûr du contexte : tissu social, capacités d’accueil, éloignement des écoles, possibilités de transport, etc. Des commissions ad-hoc représentatives se réunissent tant au niveau du département qu’au niveau de l’académie.
Et les décisions relèvent alors de choix difficiles et sensibles.
Du mauvais esprit de l’Est Republicain
L’Est a bien changé de format mais il n’a pas changé de formules.
Choisir des titres d’articles dits « de fond » qui n’ont rien à voir avec le contenu, ou si peu, conduit parfois les journalistes, ici Stéphanie Schmitt, à des manipulations de l’information qui s’apparentent à la propagande politique.
Ainsi de l’article sur deux pages du samedi 17 décermbre 2016.
Il s’intitule : LORRAINE Education
et le bandeau sur les deux pages et en très gros caractères :
L’académie Nancy-Metz en bas de tableau ;
Le lecteur ne peut pas se tromper. En pleine campagne de dénigrement du système éducatif français – ce n’est pas le propos ici-, il va de soi que le lecteur pense immédiatement à la situation de notre académie en ce qui concerne les résultats scolaires, donc » en bas du tableau ».
Il n’en rien : il s’agit tout simplement du tableau des dotations 2016-2017, c’est à dire de la création de nouveaux postes dans le premier degré, l’école primaire !
Volonté d’attirer le lecteur par un titre accrocheur, à la mode sur les réseaux?
Inconscience peut-être de la force des mots et des formules choc.
Le résultat :Tromperie, volontaire ou non, mais tromperie donc.
L’introduction de l’article aurait pu, en petites lettres mais caractères épais, corriger cette erreur. Je recopie :
« Avec 4 créations de postes enseignants dans le premier degré pour la rentrée 2017, l’académie Nancy-Metz est la moins dotée de France. »
Certes si l’on s’en tient aux dotations pour la rentrée 2016-2017.
Mais il serait aventureux d’affirmer qu’elle est, en terme de ratio écoliers/professeurs, « la moins dotée de France » tant les statistiques sont fluctuantes dans les chiffres, fragiles dans leur interprétation.
Cependant, si la dotation 2016 paraît peu compréhensible pour ce qui concerne l’Alsace ( 196 postes créés pour 471 écoliers de plus soit un professeur d’école pour 2,4 écoliers), il conviendra de se reporter à l’évolution dans notre académie des effectifs d’enseignants pour le premier degré entre 2013 et 2017 : moins 4902 écoliers pour une suppression de 8 postes- soit une suppression pour 600 élèves de moins.
Quant aux interprétations et aux choix des autorités académiques qui « avantagent » telle ou telle académie (se reporter par aux chiffres de l’académie de Reims), elles tiennent compte bien sûr du contexte : tissu social, capacités d’accueil, éloignement des écoles, possibilités de transport, etc. Des commissions ad-hoc représentatives se réunissent tant au niveau du département qu’au niveau de l’académie.
Et les décisions relèvent alors de choix difficiles et sensibles.