toupour le zooh

L'échec de Durban : celui des écolos ?

 L'échec e Durban devrait amener les écologistes à s'interroger sur leurss priorité et à s'entendre sur un programme clair.

 

 

Je voudrais qu'on m'explique

 

Je voudrais qu'on m'explique pourquoi dans l'urgence de la menace climatique, les écologistes – je ne parle pas du Parti politique qui, si ses dirigeants en avaient le courage, serait déjà « parti » de la scène politique – ne se mettent pas d'accord sur des priorités mondiales.

Car enfin est-il logique et sain que les écologistes allemands aient songé à fermer des centrales nucléaires – dont l'essentiel des problèmes, celui du retraitement des déchets, non résolu à ce jour, pourrait l'être dans un temps plus lointain( on peut imaginer que leurs enfants auront les moyens scientifiques et financiersde retraiter  de façon définitive les déchets).

Fermer les centrales nucléaires allemandes sans fermer celles des pays voisins ne supprimera pas le risque en Allemagne.

Et recourir au gaz russe - ce qui fragilisera l'industrie allemande – et aux gisements de lignite germanique ( de faibles teneurs en carbone) risque de multiplier par deux ou trois les problèmes liés à la température du globe et à la pollution par le carbone et ses composés lancés, comme autrefois dans l'atmosphère

Sauf à imaginer un stockage des fumées dans le sous-sol, solution dont aucun état allemand, ni aucune collectivité territoriale, ne veut : verrons nous les Allemands, comme dans les années 80 , venir déverser leurs poubelles en France ou au Cameroun ?

Vous avez peut être connu le temps ou un R4 pour traverser la Rhur voyait sa consommation augmenter en même temps que sa vitesse maximum était amputée de 20 km /h en raison de la pollution...sans compter les pluies acides !

L'Allemagne, qui est restée un pays industriel

(ce dont les Allemands se montrent très fiers)

 

 

 continue à être le mauvais élève « écologique » de l'Europe, avec un maximum de pollution industrielle.

Un état où les écologistes sont fortement représentés par un parti, les Verts.

 

Sans hiérarchie des priorités, les discours des écologiques restent vains : cela explique pourquoi encore à Durban, leur cacophonie débouche sur la victoire des tenants du tout-polluant. Très cohérents, eux.

 

Il est temps pour eux de devenir non pas un parti politique mais un groupe de cohérence et de réflexion sur une stratégie qui peut mener à terme à des solutions écologiques.

 

Ce que l'on cherche vainement dans leurs discours et leurs comportements politiques*.

 

 

 

 

* ils me font penser au comportement des radicaux socialistes des années 30 : pas mieux

 



12/12/2011
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