toupour le zooh

je voudrais qu'on m'explique (2)

  • Pourquoi supprimer l'Histoire du programme des classes scientifiques de Terminale S, et pas dans les autres sections? Et cela juste l'année du passage à l'âge de citoyen-votant ? N'y a-t-il pas là une sorte de ségrégation, les scientifiques

    - « bénéficiant » d'une intelligence supérieure qui leur permet de comprendre sans avoir besoin d'explication les grands moments historiques du XXème siècle.

    - ou, au contraire, n'étant pas capable d'assimiler le programme des autres sections.

    Je n'ose penser qu'on voudrait les priver d'une formation culturelle partant du principe qu'ils ne sauraient s'en servir pour réaliser le travail auquel leur formation pourrait les amener. L'hypothèse alors serait celle ci : un bon scientifique est un scientifique inculte. Ce que les nazis avaient mis en application avec le succès que l'on sait.

  • Pourquoi les responsables - financiers, politiques, économiques, pédagogiques etc – ne sont ils pas obligés de démissionner quand les faits contredisent leurs décisions et leurs actions.

    Prenons des exemples : les directeurs de banque, les traders qui nous ont entraîné dans cette crise qui n'en finit pas de finir sont toujours en place et pis encore ils recommencent à mettre en place les mêmes comportements donc les mêmes erreurs. Les journalistes économiques, qui nous ont abreuvé de mensonges dans le meilleur des cas, d'idioties dans le pire (eh oui !) sont toujours à l'antenne, dans les journaux, et leurs discours est si emprunt de suffisance qu'on a l'impression qu'ils ont prévu la crise, et mieux, qu'ils l'ont compris.

    Dans un domaine plus professionnel, j'ai vu se succéder dans ma classe des Inspecteurs de l'Education Nationale qui ont prêché, à 40 ans, l'un le triomphe des Maths dits Modernes, l'autre,l'enseignement de l'Histoire sans repères datés, et 10 ans plus tard, balayant leurs exigences anciennes, imposaient d'autres directives à coups de notes et parfois de menaces.

    Sans jamais se remettre en question, sans état d'âme, comme de bonnes bourriques du Ministère qu'ils étaient.


Et que dire des hommes politiques ?

Un seul, à ma connaissance, eut assez de conviction et d'honnêteté pour démissionner quant ses principes l'exigeaient.

Je regrette beaucoup, chez monsieur Chevénement le grand Président de la République que nous n'avons pas, collectivement, mérité.

(à suivre)



18/12/2009
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