toupour le zooh

j'aurais pu ajouter  : IGNORANCE ?

Il est fréquent de trouver sur internet des traces des dérapages de notre president. Parfois une maîtrise aléatoire du vocabulaire – antisioniste pour antijuif -, parois des phrases à l’emporte-pièce qui dépassent- au moins on le souhaite, ce peuvent être aussi des manœuvres langagières pour choquer ou contourner la sincérité du propos – comme il le fit fin juin 2018 : « Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien. »

J’ai découpé dans l’est cette semaine de novembre 2018 cet extrait d’une double page de l’Est Républicain qui lui est consacré

«  J’assume complètement que le diesel soit taxé au niveau de l’essence. Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies pulmonaires "

 Question récurrente :

"Prend-il les Français pour des imbéciles ?"

Cet amalgame, c’est du n’importe quoi.

Cette volonté – s’il y a volonté, dont je doute, je parierais plutôt pour une sorte de confusion – est-elle de l’imprudence ou de l’impudence ? dont je rappelle le sens : cynisme , arrogance, voire grossièreté.

Je doute que ce soit les parents et les proches des enfants asthmatiques qui achètent des voitures roulant au fuel . Donc pas « les mêmes » sauf à penser que ceux-là font passer l’intérêt de la planète avant l’intérêt de leurs enfants.

Car, il ne faut pas s’y tromper : s’il s’agit de sauver la planète, le citoyen de la terre doit rouler au fuel : moindre consommation, moins de gaz carbonique !! la Planète se moque bien pour l’instant des micro-particules laissés sur les bords des trottoirs (juste à la hauteur des enfants dans les petites remorques à la mode germanique.)et dont une partie provient ...des freins !!

Faudra-t-il ne plus freiner en ville ?

« Taxer le diesel au niveau de l’essence » n’est pas un problème en soi. Si tout un chacun utilisait sa voiture de la même façon.

Il ne faut pas mettre sur le même plan le salarié qui vit à la campagne (pour la meilleure santé de ses enfants !) et doit se déplacer à ses frais – le fuel est moins cher pour de longs kilometrages annuels - pour rejoindre son lieu de travail ; et le cadre qui vit en ville pour profiter des espaces de culture et de loisirs et dont le véhicule personnel est le plus souvent une grosse cylindrée lourde, gourmande et chère, qui lui permet avant tout d’affirmer son statut social.

Or le plus taxé des deux, en raison de la nécessité professionnelle, est le salarié rural. Quelque soit le carburant. C’est aussi la première victime d’un système de taxation aberrant qui voit la TIPP, taxe fixe, être taxée deux fois. Vous avez bien lu : la taxe est taxée !!

Victime qui, de plus, la plupart du temps, se déplace peu en ville.

( Ne pourrait-il pas y avoir un lien entre le chômage et le coût de la voiture, quand l'autre côté la rue est un peu loin ?)

S’il faut taxer les véhicules, commençons par toutes ces camionnettes qui circulent - trop vite- pour livrer le plus rapidement possible des boîtes en carton moitié vides, dans les deux sens - centre de tri – consommateur - recentre de tri pour les retours-. Voilà un mode de distribution polluant, coûteux en matériel (les véhicules), carburant( diesel) et cartons ( qu’il faudra bien un jour taxer au nom de la défense de la planète.

Puis mettons en place des technologies de moindre poids pour les véhicules, qui sont devenus, , sous la pression allemande, de plus en plus gros et de plus en plus lourds !

Si le pouvoir politique veut vraiment favoriser des consommations et des pollutions moindres, qu’il décide de subventionner, non les véhicules neufs, lourds, trop chers et polluants – qu’il faut fabriquer, dont les moteurs tournent très vite et ...consomment plus – mais les automobiles d’occasion récentes.

Leur coût de fabrication en ce qui concerne la pollution de la planète est amorti, les systèmes récents d’injection et de dépollution sont connus et fiables et leur consommation tant au fuel qu’en essence est proche des normes récentes.

On peut imaginer ajouter une injection à eau vaporisée peu coûteuse et, pour les plus volumineux, un moteur électrique valant pour 4 ou 5 km  facile à monter en supplément : les techniques sont au point.