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Guerres et aide humanitaire

Aide humanitaire et armement

 

 

Il n'est pas de jour sans que nous recevions, de la part d'organismes engagés de façons diverses dans l'aide aux régions du monde touchées par des catastrophes, des demandes d'aides financières - justifiées par ailleurs.

 

Tempêtes météorologiques - est-ce le terme ?-, famines d'origines climatiques, déportations d'origines politique et/ou guerrière, épidémies et catastrophes industrielles se succèdent, se côtoient, se superposent dans une sorte de délitement international où les associations humanitaires sont devenues, contre leur gré, des acteurs habituels, des "accompagnateurs" du pire.

 

Certaines catastrophes sont inévitables : ce sont celles liées au cycle naturel des saisons. Encore qu'il ne soit pas exclu que, même dans ce cas, la volonté des hommes ne soit étrangère, en amont ou en aval, à leur survenue. Le calcul des coûts annuels de ces catastrophes sont à peu près prévisibles et la marge est appréciable, en fonction de l'évolution climatique actuelle.

 

D'autres sont dues directement à l'imprudence humaine, parfois même à l'impéritie des décideurs industriels et politiques, d'autres fois à des erreurs, des manquements, des décisions irresponsables.

Il s'agit ici d'établir les coûts en fonction de barèmes dont se servent habituellement les assureurs de tous les pays du monde.

 

La plupart sont causées directement ou indirectement par la volonté d'entretenir - pour des raisons politiques, religieuses, économiques - des foyers de guerre larvés ou actifs. Ils sont alimentés par les états industriels- développés et en voie de développement, la logique est la même -, par les états riches en moyens financiers qui donnent à des populations qui remplacent, pour l'occasion, arcs et flèches, par des fusils-mitrailleurs et des bazookas, les matériels nécessaires de se massacrer de façon plus modernes.

 

Que faire?

 

Dans le premier cas, prévoir. Mettre en place une caisse de secours suffisante au niveau mondial, alimentée par les états au prorata de leur richesse.

 

Dans le second cas, assurer. Mettre en place, au niveau de chaque état une assurance qui sera abondée par les entreprises au prorata des dangers prévisibles qu'elles représentent. Le montant de chaque assurance est facile à établir : les dangers sont connus, leurs conséquences mesurables.

 

Dans le troisième cas, taxer. Puisqu'il semble impossible d'organiser un désarmement mondial, il semble juste et efficace de taxer le commerce des armes- connu et contrôlé par les états - de façon à dégager, préventivement, les sommes nécessaires à la fois à l'aide aux populations victimes, mais aussi d'une façon plus générale, à la reconstruction.

À partir du moment où on connaît la "capacité de destruction" d'une arme (je suppose qu'elle est notée dans tous les catalogues), on peut calculer la taxe qui doit toucher précisément le type d'arme.

La taxe serait payée, dans une proportion qui reste à déterminer, entre vendeur et client.

 

Le reste relève de la volonté politique.

Comme toujours.

Où est-elle?



20/02/2013
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