toupour le zooh

Election européenne : NON à l'équipe Barroso

Il faut être cohérent.

Pour 53 % des français, qui ont voté NON au référendum sur la Constitution, , il y a de multiples bonnes raisons de voter pour la gauche (je ne parle pas du Parti Socialiste, qui s'est glissé dans l'habirt de l'ancien parti radical avant sa division), donc de rester dans une position claire : « pas de Traité de Lisbonne et fin de la commission-mercenaire de Baroso ».

A ces raisons anciennes et légitimes se sont ajoutées depuis d'autres éléments qui devraient convaincre d'autres électeurs, plutôt hésitants pendant le référendum, ou « ouistes » par principe (ah! L'Union!) ou par peur (de descendre d'un train qui roule).


En voici deux :

  • pour les « légalistes », le coup de force, en fait la forfaiture, exercés par le Président Sarkozy pour balayer d'un mensonge (de plus) les résultatss d'un référendum, vote démocratique, en inventant un « Trait é Simplifié » dont on a vu bientôt qu'il n'était qu'une mascarade honteuse de l'ancien Traité de Nice. A la fois le Nain (politique), et sa Grimace.

  • Pour les hésitants : le Traité de Lisbonne, qu'on nous demande d'entériner en donnant la majorité à des partis qui l'ont accepté (le PS a voté POUR le Traité simplifié, ce qui est ENORME, et le rend complice de la forfaiture sarkozyste!!) est une COQUILLE VIDE. Il fait de l'espace européen un espace économique livré aux dérapages du libéralisme économique, qui s'est traduit par la crise que nous connaissons.

    Surtout, plus aucun pays de l'Union Européennen'y croit ni n'applique plus les règles d'une économie libérale(mesures d'aides aux banques et aux entreprises, protectionnisme déguisé par des aides ciblées à la consommation, emplois aidés et subventionnés, expansion des dettes nationales par l'emprunt et aides financières massives pour des travaux de relance éconmique etc.) , un choix politique justfié et durable.

La Commission européenne, menée par l'inénarrable Barroso, est inexistante et ne s'intéresse plus qu'à des décisions périphériques et souvent imbéciles : le coupage du vin rouge pour fabriquer du rosé en est le dernier exemple, la prolongation annoncée du temps de travail jusqu'à 65 ans...

La commission Barroso, si le Parlement est reconduit avec les mêmes majorités, risque de continuer cette même politique d'aveuglement, un temps néo-libérale - Barrroso est vraiment de droite -, aujourd'hui déboussolée par la crise pour laquelle elle n'a imaginé aucune tentative de solutions

Voter UMP ou PS, c'est reconduire Barroso et sa clique , puisqu'ils ne peuvent être démis que par le PARLEMENT.


Voter pour la gauche, c'est donc voter pour un début du nettoyage des écuries d'Augias : chacun d'entre nous, avec ses petites mains, est un bébé Hercule. Le jour des élections, retroussons nos manches : il y a du travail.




(Vous avez remarqué avec quelle pudeur j'évite de mêler le Président Sarkozy à ces életions, programmes et manipulations de marchands de tapis : il est bien sûr, de par sa position de représentant de la Nation, au dessus de ces petites querelles partisanes.

S'il se salit les mains ( il est parti pour, et il aime ça) ce sera de sa faute.


Je résume :


Voter PS, UMP, et tous les partis au centre, c'est reconduire BARROSO (entre autres méfaits)


Voter à gauche, c'est dire une nouvelle fois NON à la Constitution (giscardienne) et au Traité de Lisbonne, sa caricature, , et surtout aider à mettre Barroso sur un siège éjectable.

Ce qui, à défaut d'autres considérations, devrait suffire.


NB : il va de soi que je suis pro-européen. Mais pas cette Europe-là.

J 'ai lu dans l'Est Républicaine ce matin qu'il existait un moyen d'éviter l'engorgement des urgences à l'hôpital. En effet, hier, les Urgences de l'Hôpital Central de Nancy étaient vides : ni patients, ni médecins.

IL est vrai que Sarkozy était là pour un show (auquel Michel Dinet, Président du Conseil Général de Meurthe et Moselle, n'était invité que pour écouter la Bonne Parole, pas pour participer : il faut croire que ce n'était pas urgent)


Présence de Nicolas Sarkozy, fermeture des Urgences, c'est tout un symbole

pour terminer cette courte chronique, le mot de lea fin.

Il est de Roselyne Bachelot : "C'est un super-sportif, Nicola, c'est dingue!"

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13/05/2009
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