Diviser la dette par deux
Je voudrais qu'on m'explique
Je voudrais qu'on m'explique pour quoi les Grecs ont vu leur dette diminuer de moitié sous la pression des gouvernements des états européens. Il paraît que ce sont les banques qui auraient perdu une partie de leurs fonds investis dans les obligations grecques. Je crois plutôt que ce sont les clients des banques qui vont voir, à l'échéance, les sommes versées en intérêts très diminuées.
Je sais aussi que ces pertes (des banques et de leurs cleints) ont fait baisser de façon catastrophiques pour certaines leurs fonds « propres » (ce mot est à écrire entre plusieurs niveaux de guillemets). Ce qui conduit les états soit à les nationaliser (ce serait le destin de la Deutschbank), soit à garantir leurs fonds en leur prêtant de l'argent (qui n'existe pas puisque ce sont des dettes garanties par des dettes)
Je propose que tous les états de la zone euro – pour commencer- dénoncent une moitié de leur dette, ce qui serait juste puisqu'elle est provoquée au moins pour moitié d'un cumul d'intérêts indus (les banques prêtent aux états à un taux prohibitif de l'argent qu'elles obtiennent à des taux très faibles, d'où leur intérêt pour les pays fragilisés (et leur intérêt à fragilser les pays) dont les taux d'emprunts sont les plus élevés.
Une fois cette dette divisée par deux -et comment les banques pourraient-elles s'y opposer ?-, on pourrait alors étudier le réadossement des banques fragilisées, par exemple en incitant les patrimoines les plus élevés à acheter des obligations d'état (à la mode japonaise) au besoin par décret (comme on a vu Raymond Barre le faire pour l'impôt « sècheresse » qui fut une sorte d'emprunt forcé (et remboursé), ou par des avantages fiscaux limités dans le temps (du type oplacements pour le Patrimoine). Au besoin, utiliser la nationalisation passagère des banques en difficulté, jusqu'à recapitalisation suffisante.