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Disparitions: Sarkozy, argent, tout disparaît

CHRONIQUE D'OPINION DU 22 MARS 2008



La disparition


Quand j'écris : « Nicolas Sarkozy a disparu », je n'utilise aucun « e »

Si j'ajoute : « Morano apparaît », miracle, pas de « e » non plus

Il n'y a pas là de coïncidences : le vrai Sarkozy a réellement disparu de notrte fénestron, remplacé par une pâle marionnette (un clone?) qui sourit lorsqu'il glisse sur la neige et se retourne pour faire un clin d'oeil à la caméra lorsqu'il est agressé par un citoyen mécontent. Je dis « agressé » parce que l'autre, l'ancien, le vrai, aurait pensé être agressé. Aurait répondu. Vertement.

Continuons: le nouveau Nicolas, celui qui est bien dans sa peau, bonhomme, n'a plus qu'un rôle politique effacé.


Effacé? Encore la disparition!

Sans solution dans son canton, sans solution dans son pays. Voilà un roi nu, impuissant, courtisans autour, Morano, Balkany.
Sarkoland sans Sarkozy : un sous-marin, un poilu, un discours ici, puis là. Las!


J'y suis arrivé : 3 lignes sans un seul « e » : la disparition.



Finances internationales

Là aussi disparition : de l'argent!

Depuis le temps qu'on vous le disait : le néo-capitalisme est la mort de l'économie, la financiarisation boursière enterre même le capitalisme classique, en en amplifiant les défauts, l'enrichissement exponentiel des riches, l'appauvrissement plus rapide encore des pauvres, la mainmise de tous les pouvoirs dans les mains de castes surpuisssantes et incontrôlables, d'autant plus qu'elles ne contrôlent plus vraiment : l'anarchie financière est de droite.

Bien sûr, les banques centrales tentent de colmater les brêches : les brêches sont partout, dans la production, dans la consommation, sous ou sur consommation, même résultats. D'où vient l'argent, distribué aux uns-en général ceux qui peuvent bloquer circulation et production- et aux autres -les banques qui peuvent distribuer, qui doivent distribuer le crédit?

Où finit-il ? Il disparaît, comme l'eau absorbé par le sable, dans un désert, ou une assiette en plein soleil : soit il est bu à petites gouttes par l'ensemble du système bancaire, soit il s'évapore dans d'autres opérations oublieuses, rachats, ventes, comblement de trous interlopes, disparition sur des comptes secrets. Réserves.


Et les banques centrales, qui agissent en notre nom, mandatées qu'elles sont par les Etats centraux, qui les alimentent à coups d'emprunts et d'obligations d'état -vous savez, ces dettes que paieront nos enfants et petits enfants – continuent à verser leur grain dans la machine à broyer l'économie pour sauver des banques malhonnêtes, maladroites et insolvables, qu'elles aident parfois à racheter.


Pourquoi ne pas nationaliser les banques avec ces sommes colossales qu'elles épongent pour la plus grande satisfation de leurs actionnaires -ruinés sans elles- et leurs dirigeants, cette bande d'incapables organisant, sans foi ni loi, la ruine de leurs entreprises et celle de nos entreprises, en même temps qu'ils ruinent leurs clients et leurs emprunteurs.

Quant aux actionnaires, ils ont ce qu'ils méritent : on ne joue pas au Casino avec l'argent des autres.



ARGENT  : pour terminer avec les disparitions

Qu'est devenu l'argent de l'IUMM (celui distribué par le récent retraité)?

Faudrait-il enquêter, non pas du côté des syndicats, mais plutôt de certains députés ou sénateurs favorables aux propositions du Medef donc de la dame Parisot, qui est devenue muette : merci les chinois!



23/03/2008
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