toupour le zooh

dette publique et dette privée : les mensonges

 On parle énormément de la dette publique de la France qui...et qui...
Mais de quoi parle-t-on?

le choix de la France, qui est un choix raisonnable, est de confier à l'Etat, et d'une façon générale, aux collectivités,  la gestion de l'intérêt public, en particulier des services publics.
Une fois ceux-ci définis, et les budgets mis en face de ces services, on peut bine sûr s'interroger de la pertinence du choix. Encore que 6JE PRENDS UN EXEMPLE 6je ne suis pas bien sur que même confiant la gestion des cartes grise à une entreprise privée, on assiste à une baisse des coûts.Ce qui pourrait paraître un manque de productivité des fonctionnaires de ce service serait certainement compensé par une prise de bénéfices par l'entreprise privée, à distribuer aux cadres et aux  actionnaires, aux dépens des employés, surexploités et soumis à un stress qui engendrerait un coût social, pris en charge par...la collectivité. j'ai pris cet exemple parce que, connaissant assez bien la sous préfecture de Toul, en particulier ce service, je n'ai jamais vu les employé(e)s ne rien faire.
Pour prendre un autre exemple, il faut savoir que les professeurs des écoles privées sous contrat sont payés par l'Etat, donc la collectivité. Et qu'il y a fort à parier que, diminuant le nombre de postes du public de 11000 enseignants, le nom d'enseignants du privé (payés par l'Etat) va augmenter à la rentrée!


Pour ce qui est de la dette, et en avoir le coeur net, direction internet et l'abondante littérautre sur ce sujet. J'ai trié quelques extraits, qui m'arrangeaient bien, je dois dire, parce que cette comparaison, au désavantage de la France, fut-elle (mal) gérée par des gouvernements de droite depuis 6 ans (je ne compte pas les deux mandats de Jacques Chirac en entier), finit par me saouler.
les Royaumuniens -puisqu'il faut les appeler ainsi-ont choisi, de Tatcher à blair, aujourd'hui Brown, de d'abandonner aux sirènes du néolibéralisme, dont Nicolas, notre Sarkozy, est un admirateur.
J'ai déjà dit ce que je pensais des résultats sociaux de ce système, qui abandonne les problèmes à un état impuissant, fait rendre gorge aux pauvres, exploite chômeurs et immigrants pour le plus grand bénéfice de la City.
mais ce qu'on ne dit pas, c'est que non seulement l'industrie du RU est en ruine, mais que les Royaumuniens sont les européens les plus endettés (dette publique+ dette privée) t ce, sans aucune possibilité dee s'en sortir...sauf le décès, puisque leur système de retriate ne pourra -bien que privé- faire face à la montée en puissance des papy-mamy-boomers (mais il est vrai qu'ils ont peu d'enfants et qu'ils sont très mal soignés, surtout à partir de 60 ans, ce qui devrait entraîner une baisse de l'âge de fin de vie, donc un coût social moindre; la France avec son espérance de vie qui augmente encore, est mal lotie, il faut que Sarkozy fasse quelque chose: aulieu de toujours souffler le chaud et le froid, qu'il ne souffle que le chaud, par exemple, surtout en été: on peut être et avoir (chaud en ) été)

Je reprends :donc suivent des extraits de différents journalistes, dont un de droite,; des graphiques suivis de leurs commentaires, dont ceux-ci:
"A l'aune des comparaisons internationales, il apparaît que les ménages français pris globalement ont encore un potentiel d'endettement. Leur taux d'épargne, soutien explicite ou implicite de leurs dettes, reste autour de 15 % de leur revenu disponible. Le taux d'endettement des ménages en France est entre le tiers et la moitié du taux américain, et inférieur de 25 % à la moyenne de la zone euro."(Christian de Boissieu)

"

Voici une actualisation pour l'année 2007 sur la croissance du crédit dans les pays de la zone euro.

Le niveau d'endettement global et celui des ménages reste inférieur à celui des USA et de l'Angleterre (environ 100% du PIB pour la dette des ménage de ces deux pays) même si 4 pays se rapprochent du niveau atteint aux USA avec 80% du PIB. 
La France à 47% du PIB est moins endettée, mais quand même à des niveaux jamais atteints auparavant dans son histoire."  (sur tropicalbear.over-Blog.com)


Merci à tous les auteurs à qui j'ai emprunté ces documents : il en existe d'autres, officiels, qui nous montrent comment le gouvernement et la presse nous mentent.

A madame Lagarde :" Lagarde meurt, mais ne ment pas", ce serait pas mal comme devise.

les documents

JDN Economie

La dette publique française dans la moyenne européenne


La dette publique française dans la moyenne européenne


Le montant de la dette publique des 27 pays de l'UE a légèrement baissé en 2006, pour atteindre 7.139 milliards d'euros. Soit 61,7 % du PIB de ces pays. Alors que la France est souvent montrée du doigt comme accumulant les déficits, sa dette publique de 1.142 milliards d'euros rapportée à son PIB atteint 63,9%. C'est beaucoup par rapport aux nouveaux entrants dans l'UE, comme la Lettonie (10%) ou la Roumanie (12,4%) mais c'est dans la moyenne basse des pays industrialisés de la zone euro. Ainsi, les 13 pays de la zone Euro atteignent 69 %, plombés par par l'Italie (107 %) ou la Grèce (105 %). Dans la zone Euro, on distingue d'ailleurs trois grands blocs. Premièrement les pays se situant sous les 50 % (Royaume-Uni, 44 % ou Espagne, 40 %). Deuxièmement ceux se situant entre 50 et 75 % (France, 64 %, Allemagne, 68 % et Portugal, 65 %). Troisièmement, ceux qui dépassent les 75 %, avec la Grèce et l'Italie.



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http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2006/04/30/35-dette-publique-rente-privee

« Dette publique, rente privée »

Par Étienne, dimanche 30 avril 2006 à 11:12 - Approche économique de la souveraineté - privée »">#35 - privée »">rss

Une excellente démonstration de Michel Husson
http://hussonet.free.fr/detpub7.pdf

Extraits : « Depuis plusieurs années, les libéraux tirent la sonnette d'alarme à propos du montant de la dette publique (…) cette dramatisation repose sur un diagnostic erroné qui a pour fonction de légitimer la réduction des dépenses de l'État et les effectifs de fonctionnaires.

(…) [On nous répète tous les jours] un discours simpliste qui s'appuie sur le sens commun : on ne peut durablement dépenser plus qu'on ne gagne, et par conséquent il faut dépenser moins et ajuster les dépenses aux recettes. Sinon, on accumule une dette qui viendra peser sur les générations futures. Cet argumentaire semble si bien ficelé qu'il ne reste plus au fond qu'à décider dans quel budget il faut couper !

Pourtant, ce raisonnement apparemment irréfutable est un tissu d'absurdités et de contresens. Pour commencer, l'État dispose de la possibilité - à vrai dire assez peu répandue chez les particuliers - de fixer lui-même ses recettes ; et ses dépenses peuvent elles mêmes engendrer des recettes. La dette de l'État n'est en aucun cas assimilable à celle d'un ménage : l'horizon de l'État est bien plus long, et on peut dans l'abstrait définir les conditions d'un recours stable à l'emprunt, comme alternative à l'impôt.

Quant aux intérêts de la dette, ils ne seront pas payés demain par nos enfants, mais le sont par les contribuables contemporains. Enfin, la montée de la dette de l'État est principalement liée à une baisse de ses recettes, et cette configuration permet de comprendre pourquoi un tel déficit public n'a pas les vertus keynésiennes attendues. (…)

[Les ménages] sont inégalement concernés par les arbitrages publics entre impôts et endettement public. Les baisses d'impôts ont en effet favorisé systématiquement les détenteurs de revenus du capital et les plus hauts revenus. De ce point de vue, les contre-réformes fiscales successives ont représenté un transfert de revenu vers ces catégories sociales. Mais ce sont elles aussi qui disposent des capacités d'épargne nécessaires pour souscrire aux emprunts d'État. Ils gagnent donc sur les deux tableaux : moins d'impôt et accès à un placement rentable et sûr. (…)

Voilà pourquoi les baisses d'impôt ne relancent pas la consommation. Le supplément de revenu disponible que ces baisses procurent aux plus hauts revenus est pour l'essentiel épargné. La croissance de la dette publique tend donc à auto-entretenir un cercle vicieux de faible activité qui contribue à son tour au creusement des déficits. (…) Une baisse d'impôts accordée aux "rentiers" sera en grande partie épargnée sous forme d'obligations du Trésor, de telle sorte que la consommation n'en sera pas augmentée. (…)

Le déficit et la rente

Pour résumer : la montée de la dette de l'État n'est pas le résultat d'une croissance immodérée des dépenses (à l'exception des intérêts sur cette dette). Elle découle du choix consistant à faire payer de moins en moins d'impôts à une couche sociale auprès de laquelle il faut ensuite s'endetter à des taux d'intérêt prohibitifs (et non révisables).

Si cette analyse est correcte, elle permet d'abord de mieux comprendre la nature sociale du déficit, qui est l'instrument d'un transfert de ressources de la masse des contribuables vers ceux qui bénéficient le plus de baisses d'impôts trop rapides. Cette présentation permet de mieux décrypter les discours alarmants dénonçant le report de la charge de la dette sur les générations futures, afin de justifier la discipline budgétaire.

En réalité, le transfert ne se fait pas entre générations, mais entre couches sociales : ce sont les contribuables d'aujourd'hui (et pas les générations futures) qui paient les rentes d'Etat versées aujourd'hui à ceux qui en bénéficient. Comme on l'a montré, ce mécanisme fait rapidement boule de neige : les charges d'intérêt de la dette publique exercent une pression constante sur le déficit : il faut emprunter à nouveau pour payer les intérêts de la dette publique, de telle sorte que celle-ci ne cesse d'augmenter. (…) »

 

Courte et forte démonstration du mensonge d'État à propos de la dette publique :
le choix public d'endetter l'État auprès des rentiers au lieu d'augmenter l'impôt ces rentiers
explique largement l'augmentation de la dette publique.

C'est un choix inique, un choix de classe, très éloigné de l'intérêt général, mais concrètement très proche de quelques intérêts particuliers, un vrai sabordage de l'État par des "représentants" hors contrôle qui ne représentent plus qu'eux-mêmes et leurs amis.

Tout ça est parfaitement
cohérent avec les projets de l'OMC, de l'AGCS, du FMI, de l'UE

CHRISTIAN DE BOISSIEU

Dette publique et dette privée : quelle dynamique ?
[ 19/02/07  - 02H30 ]


La distinction entre la " bonne " et la " mauvaise " dette repose sur plus d'un critère. Elle évoque bien sûr la capacité de l'emprunteur de faire face à ses engagements. Elle renvoie aussi à l'utilisation des financements : la dette sert-elle réellement à engendrer un supplément de croissance, donc sa propre capacité de remboursement ? Cette perspective débouche sur celle de la soutenabilité ou non, à terme, de l'endettement, qu'il soit public ou privé : y a-t-il un effet boule de neige, par lequel la dette alimente encore plus de dette via les charges d'intérêts ?

La dette publique soulève tous ces points, et plus spécialement la question de la solidarité entre les générations. Le rapport Pébereau comme l'analyse toute récente de Gilles Carrez pour la Conférence nationale des finances publiques ramènent le débat français au principe de réalité : avons-nous le droit de laisser aux générations futures le fardeau dû à notre difficulté à maîtriser les dépenses et les déficits publics, et la dette qui en résulte ? La réforme budgétaire (la LOLF) crée une fenêtre de tir pour une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Pour saisir cette opportunité, il faudra y adjoindre une volonté politique forte et constante.

Pour la France, la réduction du ratio de dette publique est l'une des priorités de la prochaine mandature, et pas seulement pour cause de Pacte européen de stabilité et de croissance. A condition que les engagements pris soient tenus, y aurait-il alors un espace pour un essor de la dette privée, celle des ménages et des entreprises ?

Il existe des vases communicants entre dette publique et dette privée, et à l'intérieur de celle-ci entre dette des entreprises et dette des ménages. Par exemple, la réduction des déficits et de la dette publique peut inciter les ménages à consommer davantage et à s'endetter, car ils ont alors moins besoin de transmettre à leurs descendants de quoi faire face au fardeau de l'endettement public. En pratique, ce mécanisme " ricardien " ne joue que fort partiellement.

A l'aune des comparaisons internationales, il apparaît que les ménages français pris globalement ont encore un potentiel d'endettement. Leur taux d'épargne, soutien explicite ou implicite de leurs dettes, reste autour de 15 % de leur revenu disponible. Le taux d'endettement des ménages en France est entre le tiers et la moitié du taux américain, et inférieur de 25 % à la moyenne de la zone euro.



sur: tropicalboy.over-blog.com

oici une actualisation pour l'année 2007 sur la croissance du crédit dans les pays de la zone euro.

Le niveau d'endettement global et celui des ménages reste inférieur à celui des USA et de l'Angleterre (environ 100% du PIB pour la dette des ménage de ces deux pays) même si 4 pays se rapprochent du niveau atteint aux USA avec 80% du PIB. 
La France à 47% du PIB est moins endettée, mais quand même à des niveaux jamais atteints auparavant dans son histoire.


dette-m-nage-euro-07.jpg










30/03/2008
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