destructions et mensonges
Une décennie de destructions
Décidément, le XXIème siècle s'est placé d'entrèe sous le signe des destructions. Comme si l'écroulement des deux tours du Word Trade Center, quelles qu'en soient les causes, et on a pas fini d'être surpris, étaient le résumé de ce que les temps annonçaient de pire, les évangélistes étatsuniens étaient à la fois proches et bien loin de la Vérité, celui qu'il prenait pour un prophète -Bush im self- apparaissant à terme comme l'instrument du diable.
Un diable bien petit, en vérité, et bien incapable de comprendre dans quoi ses conseillers -le diable a bien sûr des conseillers – allaient le mener, lui et le Monde qu'il dominait alors.
L'écroulement des Tours, un révélateur, un signe, un symbole : et le début de la fin d'un Empire. L'invasion de l'Afghanistan - perdue d'avance mais qui apparaissait légitime- puis celle de l'Irak, alimentée par des mensonges répétés, a conduit les Etats-Uniens dans l'impasse, et avec eux une partie du monde occidental. Malheureusement, elle a entrainé dans la catastrophe toute une région du monde fragile, dont l'équilibre ne tenait que par la volonté de gouvernements totalitaires, parfois des dictatures militaires ou religieuses.
Ce fut le début des affrontements illégitimes, des terrorismes aveugles de groupes et d'états, pris par la paranoïa suicidaire qu'implique le mensonge public et le sentiment de pêché : car, bizarrement, de tous les états accompagnant la folie guerrière, pas un n'est laïc!
le temps du mensonge
Mais le mensonge a fini par scléroser tout le système politique : après Bush junior, alcoolique repenti mais véritable mensonge-man, ce fut l'accession aux gouvernements des pays dits démocratiques de messieurs Berlusconi, italien et bon catholique mais aussi faux qu'un parrain de la Camora -combien use-t-il de confesseurs par an?qu'attend le Pape pour l'excommunier?- , Asnar,en Espagne assez fourbe pour accuser, à tort et le sachant, pour des raisons électorales, Blair, au Royaume-Uni, qui brada le Parti Travailliste pour imposer et la guerre et des réformes de droite à un électorat qui croyait encore à ses discours.
La Belgique s'enfonce dans une incroyable (vu d'ici) crise...belge; les Pays Bas dans les non-dits et entre les ne-pas-faire et les laisser-faire...
la France trompée
L'arrivée au pouvoir, en France, de Nicolas Sarkozy, est la cristallisation en France, d'une situation que nos institutions auraient du pouvoir éviter. Mais la Constitution, comme les acquis sociaux, respectés jusque là par les gouvernements précédents, du fait de leur sacralisation, la Constitution par le personnage qui l'avait voulu, et les acquis sociaux par la Résistance, ont volé en éclat devant le mensonge promu discours électoral, la mauvaise foi érigée en vérité, et la propagande, alimentée par la gesticulation, sanctifiée par l'assujetissement des médias aux ordres.
Que reste-t-il de nos institutions bafouées? De nos acquis sociaux conspués et contournés, bientôt supprimés?Que reste-t-il des syndicats, promenés, trompés, laminés, et divisés? Des partis politiques d'opposition, dilués, ridiculisés -que peut-on faire contre le mensonge des uns, les rivalités des autres?.
jouer ua bouchon
On peut imaginer toute sortes de solutions. A l'heure où notre dernier ministre s'apprête, contre tout bon sens, à reconduire le paquet fiscal (15 milliards d'euros pour les plus riches)au moment où la récession -refusée d'un mot- pointe son masque, il faut songer à des solutions européennes.
La plus immédiate -et spectaculaire- serait d'interroger tous les responsables des gouvernements et de la commission européenne avec la petite pince à linge électrique rendue populaire par l'animateur de la télévision, celle qui permet de voir les personnes interrogées, MENTIR;
La seconde, plus efficace que les défilés, les manifestations et les grèves, serait de bloquer, à l'échelle européenne, tous les axes de transport, et de « geler » les voies de communication menant aux terminaux et raffineries pétroliers, ainsi que les rocades et autres périphériques des grandes villes d'Europe
Ce qui est tout à fait facile, sans risque, sans perte de salaire pour la plupart des intervenants.
Gräce à un phénomène bien connu des automobilistes : le bouchon!