toupour le zooh

                A quelque chose malheur est bon

L'actualité de ces dernières années aurait pu nourrir abondamment l'imagination d'un fabuliste.Le proverbe – qui est aussi une « morale » au sens où l'on entend les morales des fables de La Fontaine – pourrait être illustré par trois événements- mais il y en a bien d'autres- actuels.

Le premier est le « règne » de Nicolas Sarkozy conjugué à la crise économico-financière qui dure, avec des soubresauts, depuis 2008 .

J'ai déjà développé dans un précédent article comment la société française avait été sauvée provisoirement de la crise grâce à ses contreforts sociaux mis en place par le CNR et les gouvernements qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Ces mesures sociales que Sarkozy voulaient faire disparaître pendant son mandat et qu'il a « rogné » plusieurs fois sans succès définitif. La crise a en effet balayé toutes ses tentatives de recourir à des mesures radicales pour effacer toutes les garanties sociales antécédentes : même la réforme des retraites, pourtant emblématiques de sa volonté réformatrices – et dont le texte lui a été imposé par le MEDEF alors qu'aucune proposition n'apparaissaient dans son programme – est une demi-réforme sur laquelle les prochains gouvernements devront à nouveau se pencher.

NOTRE PAYS A ETE SAUVE D'UNE GRAVE CRISE SOCIALE – définitive- PAR LA CRISE MONDIALE.

Et non par les mesures tardives, brouillonnes car contradictoires mises en place par l'équipe (?) Sarkozy – Fillon.

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Second exemple : la catastrophe écologique et humaine ( et industrielle) du Japon.

Le tremblement de terre, puis le raz de marée nous ont fait prendre la mesure de la fragilité de nos réalisations industrielles devant les « caprices » de la Nature. Mais aussi, mesurer l'incapacité des hommes- incapacités morale, scientifique, industrielle etc- à anticiper des solutions à des événements dont la gravité ressort, non pas de la Nature, mais de leur maitrise d'une technologie.

Quand on pense que les Japonais, maîtres incontestés des savoir-faire électronique et informatiques, n'avaient conçu -eux qui savent fabriquer des chiens et des chats presque vrais- aucun robot susceptible d'assurer la maintenance de l'usine en cas d'iimpossibilté poour les hommes d'accéder à des espaces devenus interdits !

Le malheur d'une population aveuglée par des financiers – et leurs sbires scientifiques et industriels – remet à sa juste place le danger nucléaire dans nos préoccupations et permettra, on peut le supposer, d'imaginer des réponses à cette catastrophe.

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Le troisième événement est l'affaire DSK

Je ne reviendrai pas sur l'afffaire elle-même sinon pour répéter une fois encore que le système judiciaire des Etats-Unis mérite d'être revu de fond en comble. J'imagine que ce qui retient les autorités étatsuniennes est le lobby hollywoodien. Car on peut estimer que tous les scénarios des séries reposent sur les disfonctionnements du système : la mésaventure (?) de DSK en est l'illustration. Nous attendons tous les adaptations - film ou épisode de séries – que les scénaristes d'outre-atlantique ne manqueront pas d'écrire avec le talent qu'on leur connait.

Ce qui est interessant pour la problématique évoquée (voir titre) c'est que nous avons échappé, très certainement, à un autre présidentiable « limite » - comme le fut Nicolas Sarkozy – du point de vue de la personnalité comme des idées « politiques ».

L'épisode « Sofitel » marque certainement un coup d'arrêt dans sa carrière de cavaleur. On imagine mal qu'il ne consulte pas. Il reste que, lui Président, nous n'aurions pas été à l'abri de tel scandale qu'à côté les maladresses clintonnienne dans la façon de préparer un cigare auraient fait figure de jeux d'enfants de choeur entre l'élévation et l'Ite Missa es.

Le second avantage est que nous n'aurons plus à hésiter pour les présidentielles, entre un agité imprévisible de droite (clairement) et un apparatchik de centre droit, déguisé en socialiste ( si le mot a encore un sens).