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caisses de compensation

Compensation

 

 

 

 

 

La situation financière de certaines entreprises est parfois précaire si ce n'est problématique. Ainsi actuellemnt, ce sont les éleveurs de volailles qui sont en difficulté en raison des menaces de grippe avaiaire. Savoir si ces menaces sont justifiées ou non n'est pas le problème. Simplement on peut se demander pourquoi, et sous quelles pressions –opinion, lobbys vétérinaire, pharmaceutique ou agricole – politiques, médias et…grossistes ont réagi si vite, et parfois à l'avance sur l'opinion publique..

 

Toujours est-il que nous nous trouvons devant un cas e figure connu, que nous avons déjà rencontré avec « la vache folle » : si la filière « Viande » en son total ne voit pas baisser la consommation de viandes –toutes sous-filières confondues – c'est que les consommateurs reportent leurs achats sur d'autres produits que la volaille. Donc que les éleveurs de bovins, porcins et  ovins, voire le secteur piscicole, ont augmenté leurs ventes. Ce qui est facile à calculer.

A ce « plus perçu » devrait correspondre, au moins en volume, le « moins perçu » des éleveurs de volailles.

D'où l'idée, raisonnable, de ne pas ponctionner le citoyen imposable sur ce qui n'est qu'un partage fluctuant du marché.

Il suffirait pour cela de mettre en place une « caisse de compensation » qui permettrait de ventiler les « plus perçus » des années et des secteurs euphoriques pour aider les filières en difficulté. Et cela sans ponctionner ni le pouvoir d' achat, ni les foyers fiscaux.

 

 

Cette solution peut s'étendre à d'autres secteurs, comme, par exemple, celui de la médecine dite « de ville ».

Afin, d'aider à la mise en place de jeunes médecins dans les campagnes et ce au frais du contribuable (impôt direct) et du consommateur (TVA), il me semble judicieux d'étudier la mise en place d'une caisse, gérée à la fois par la Sécurité Sociale, les médecins et l'Etat, et qui serait alimentée par un impôt spécifique prélevé sur les plus gros revenus de la profession, les laboratoires pharmaceutiques (dont  l'intérêt économique est de préserver ce tissu médical équilibré) , les entreprises d'ambulances et les fabricants de matériel médical. Peut-être même les Caisse d'Assurances Maladies dont les coûts en matière de transport des malades de la campagne vers la ville  vont augmenter dans des proportions importantes.

L'intérêt est aussi de responsabiliser le milieu médical face à des habitudes d'occupation des sols qui ont plus à voir avec le tourisme qu'avec la déontologie médicale.

Car il ne faut pas oublier que la plus grande partie des médecins « de ville » sont en fait fonctionnarisés, puisque payés par des caisses toutes plus ou moins mutualisées et soumises à des décisions d'état, en ce qui concerne les procédures, les tarifs et les remboursements, dont dépend la fréquentation des patients-clients.



31/01/2006
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