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billets de vacances 1

Billet    1 : semaine du 7au 13 juillet

 

 

 

court : amnistie présidentielle pour les riches

Lagarde (la ministre des finances) voit dans le retour des immigrés riches –ci-devant planqueurs de fric et en délicatesse avec le fisc- une raison de croire dans la croissance économique. Nicolas Ier leur accorderait une grâce spéciale et présidentielle et  protègerait leurs capitaux d’un « bouclier fiscal» de plus.

J’imagine qu’il sera facile d’en établir la liste pour une utilisation prochaine et plus morale.

En attendant : il n’y a pas loin de Lagarde à Lagardère.

Pas loin non plus de la rue Quincampois à la Révolution Française.

 

 

Court : les médias à la botte

 

La reprise en main des médias, et notamment de la télévision française par l’Etat, en l’occurrence les hommes du Prince, est une bonne chose. La situation rampante qui a prévalu pendant la campagne présidentielle où on a vu 90% des journalistes et journaux se transformer en cireurs de bottes et valets de (petits) pieds du candidat Sarkozy, méritait une clarification : elle est faite.

 

Schneidermann et compagnies ne pourront plus servir à masquer la mainmise des groupes de pression qui gravitent autour du pouvoir.

 

Court (toujours) : charrettes sans particules

 

Je propose qu’on fasse des charrettes. Je fais allusion aux charrettes qui emmenaient jusqu’à la guillotine les personnes condamnées (parfois à tort) par les tribunaux révolutionnaires. Loin de moi l’idée de les éxécuter.

 

Mais le prix citron me paraît un peu faible pour stigmatiser la conduite de certains décideurs politiques et économiques. L’idée d’une cagnotte où ces éminents personnages seraient tenus de verser leur obole à chaque dérapage –mensonge, grossièreté, falsification etc –si elle mérite d’être retenue dans son principe (on trouvera toujours une bonne cause pour en trouver l’emploi), ne me paraît pas suffisamment signifiante, diraient les artistes du conceptuel.

Une charrette, on sait ce que c’est.

Tous les mois, un jury retiendrait les événements et communications proposés par les internautes pour établir (après vérifications) un classement des personnalités retenues.

 

L’obole pourrait être versée par l’impétrant ; le non versement dénoncé par la presse.

La liste pourrait aussi servir plus tard.

Pendant les élections. Après les élections.

 

Court (encore) : terrorisme …. et médecines (pas douces)

 

Les terroristes anglais -  je veux parler de ces médecins invités à prix coutant pour venir secourir le royaume blairien incapable de former ses propres médecins , exemple s’il en est d’un état qui doit servir de phare à « l’immigration choisie »  chère* au Sieur et Président Sarkozy – donnent une piètre opinion de ce qu’est un médecin « importé » du Tiers-monde.

Exemple d’incapacités multiples –repérage, traces, mise à feu…- qui mettent en doute leurs réelles capacités professionnelles : imagination, culture (même livresque, pour ce qui est du fonctionnement des services de police, et des explosifs), adaptation , connaissance du terrain, consultations et mise en réseau des savoir-faire et des acquis, recherche de solutions novatrices, voilà quelques qualités qu’on peut demander à un médecin même généraliste.

 

Il semble que la bande de médecins royaumuniens ait été plus proche des Pieds-Nickelés que d’Hippocrate. Sauf à croire, une fois de plus, qu’une idée fixe réduise les capacités  d’un individu.

 

Je n’aimerais pas penser que mon médecin traitant soit un aussi piètre organisateur.

 

*chère, très chère dans ce cas précis.

 

 

Courtissime  (et plus long que prévu) : les signes de la Rupture

 

J’avais, dans un article précédent, imaginer collecter, afin d’en informer régulièrement le Président Sarkozy, tous les disfonctionnements quotidiens qui nous pourrissent beaucoup plus la vie que les malversations de Balkany ou les grossièretés de Devedjian.

Car notre vie quotidienne ignore complètement les mensonges de la classe (émission culte !)politique et, quand je suis en train de tourner sans fin dans un rond-point, cherchant  une direction promise cent mètres auparavant et disparue tout à coup, je me fiche bien de savoir si le bouclier fiscal va permettre enfin le retour de Johnny, ou s’il sera, le pauvre, obligé de s’installer dans une magnifique villa qu’il fait construire dans un paradis du )sterritoire français mais à l’abri de la juridiction fiscale dont je dépend, le Centre des Impôts de Toul.

 

Alain Rémond, le talentueux chroniqueur de Marianne, a eu la même idée que moi : je laisse donc au Maître l’intiative de continuer la liste des choses-qui-vont-pas-en-France, et je me lance sur un autre créneau : les signes de la Rupture.

 

Sachant qu’IL doit tenir 5 ans au rythme d’une apparition par jour, et au moins un signe de rupture pas semaine, je propose de former un  staff de proposeurs-de-signes-de-rupture ( un seul homme n’y suffirait pas).

Dans un premier temps, et collant à l’actualité qui a vu Nicolas Sarkozy aller ce 14 juillet, serrer des mains dans la foule (une première, a répété toutes les 7 minutes France-Infos, la radio du gouvernement), je propose la participation de notre président, cycliste accompli, à une étape de la Grande Boucle (un truc un peu plat, vers la fin, quand ils sont tous lessivés, que les jeux sont faits, et pourquoi pas l’arrivée aux Champs Elysées, IL prendra sa douche à son domicile.

J’ai d’autres idées notamment une qui est bonne : pour le retour de Johnny au Zenith, une chanson de Johnny  reprise par Niko Sark et les Sarkozette avec l’orchestre reconstitué de Robert Hue, signe en plus d’une ouverture à gauche.

J’attends vos propositions : attention, soyez réalistes, « tout est possible « !

 

 

Darcos (très court)

 

Darcos, notre ministrion de l’Education (encore) Nationale, annonce 10 000 suppressions de postes, le chiffre officiel qui apparaît peu après –il n’était visiblement pas au courant – est de 17 000 , sur quoi il embauche sa femme, ce qui équivaut, après calcul :

17000= 10000 + 1 , donc une femme (la sienne en l’occurrence) vaut 7000 enseignants.

Une super-enseignante pour 210 000 élèves !

Mais que voilà une idée qu’elle est bonne !

Au travail, madame !

 

 

Ici Londres

 

Il est pour le moins curieux que Blair soit devenu le représentant de l’Europe pour les Proche et Moyen-Orient, grosso modo, pour les pays à majorité musulmane.

Voilà un monsieur qui fut dix ans premier ministre d’un Etat qui n’est jamais entré complètement dans l’Europe ; dont la population reste majoritairement anti-européenne ; dont les milieux d’affaires comme le personnel politique sont majoritairement pro-étatsunien, et partant, pro-israélien ; qui a choisi, pour son pays et en dehors de toute concertation avec ses alliés et voisins européens,  d’engager son pays dans l’irresponsable et criminelle guerre d’Irak, à coups de mensonges (aujourd’hui publics) et de manœuvres peut-être criminelles.

Voilà un monsieur qui a volontairement choisi le camp de la guerre, de l’argent, du mensonge  aux côtés des Etats-Unis et contre l’Europe des états fondateurs, et qui se retrouve ambassadeur de cette Europe qu’il a trahie, moquée, pour résoudre des problèmes qu’il a lui-même  voulu et orchestré.

De qui se moque-t-on ?

 

Banques : notes

 

 

Relisant un policier d’Hubert Monteilhet, « Pour deux sous de vertu », où le génie de l’intrigue se combine avec un ton volontiers sainement persifleur, il m’est evnu l’idée de demander au nouveau pourvoir, oui, celui de la rupture, de revoir le fonctionnement, ou plutôt les disfonctionnement du système bancaire. Qui a peu changé depuis la parution de l’ouvrage, 1990.

 

Plusieurs Principes pénalisant les clients sont en effet épinglés dans l’ouvrage, où l’auteur fait une fois de plus montre d’une connaissance remarquable.

Le plus connu de ces dysfonctionnements, dont s’enrichissent les banques et autres organismes semblables – les organes d’assurance aujourd’hui- est le paiement différé des virements et chèques. A l’heure de l’informatique et des communications en réseaux et en temps réel, il est de plus en plus incongru –et malhonnête- qu’une banque puisse conserver plusieurs jours sans en faire bénéficier le client, un versement de quelconque origine. L’habitude de faire fructifier la somme à verser sur le compte du client pour le propre compte de la banque a été conservée et parfois les délais avantageusement allongés.

Pourquoi ne pas fixer à 24 heures le délai maximum de rétention : le client recevrait à partir de ce délai des « agios » pour manquement à l’obligation de versement.

 

Je suppose que d’autres dysfonctionnements préjudiciables pour le client existent, ne serait-ce que le prélèvement d’agios alors que le compte d’épargne du client est suffisamment alimenté.

Nous attendrons que les employés des banques, comme dans lke roman sus-cité, mettent à jour la liste de ces « vols légaux » mis en place par les banques avec l’aval aveugle des législateurs.



01/08/2007
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