axes pour un réflexion politique de gauche
AXES POUR UNE ReFLEXION POLITIQUE
J'ai choisi trois axes , ou plutôt trois thèmes qui répondent à trois questions:
- Comment au niveau de la conscience collective, montrer que ce gouvernement met en péril l'équilibre républicain: axe publicitaire
- Comment montrer que ce gouvernement agit dans la contradiction de ses propres convictions: axe polémique
- Quels autres choix peut-on faire, qui, sans apparaître comme des propositions idéologiques (tout le monde convient à dire que ce n'est plus l'époque), puisse renforcer la cohésion sociale par des réformes sociales.
I-AXE PUBLICITAIRE
-
C'est le plus simple et le plus spectaculaire: présenter un tableau du bilan des années Raffarin/Villepin
en deux colonnes:
-à gauche, ce que "vous"(les citoyens) avez gagné: la liste est réduite, sécurité( ?), accidents routiers, modification des conditions d'accession à la retraite des fonctionnaires mâles…, on a vite fait le tour
Surtout, jouer le jeu, ne rien oublier, en particulier les petits détails. S'appuyer sur les textes officiels, les citer au besoin, ou des extraits de déclarations des ministres avec la date: ne rien laisser au hasard, afin qu'il n'y ait pas de polémique sur le contenu.
Ne pas oublier de chiffrer les coûts totaux : en dépenses vers les lobbys (médecins)de réparation (banlieues ) etc..
- - à droite, ce que "vous" avez perdu; mêmes remarques, une liste inattaquable, avec les coordonnées des textes officiels, et quelques exemples au besoin. Il faut que chaque français puisse se reconnaître, depuis le VRP flashé jusqu'au Rmiste.
-
Ce tableau pourra paraître dans les
quotidiens où les partis de gauche
achèteront des pages complètes. Vous trouverez de nombreux donateurs pour ce
genre d'actions qui se voit.
Un bandeau s'adressera directement aux français, du type: "Après cinq ans de gouvernement CHIRAC-Raffarin- Villepin, voici le vrai bilan de l'action gouvernementale"
- chiffrer l’endettement accru par ménage (un prochain article concernera justement cet appauvrissement du pays par la dette nationale, qui sert à enrichir…les riches (comme en Italie, comme les médias insistent pour le dire et répéter)
II- AXE POLEMIQUE
-
En pleine ascension sarkozienne, il est un plan sur
lequel le gouvernement présente des faiblesses de type "idéologique"
(c'est un bien grand mot dans ce cas.): c'est l'ambiguité de sa vision du rôle
de l'Etat.
-
Pour les uns (de Madelin à Raffarin, anarchistes
de droite, c'est le "moins d'Etat" qui prime: dérégulation, néolibéralisme
(ringard déjà), déstructuration du système social et éducatif, tatchérisme sur
le court terme provoquent un ensemble de mesures anarchiques qui font que les
décisions gouvernementales tiennent plus de la décision sous pression de lobbys
(patronat, médecins) que de la vision même à moyen terme (on les voit passer de
la privatisation à la non-privatisation) : le RPR est devenu l’UMP,
phagocyté par Madelin , un Parti
Néo-libéral mou.
-
Pour les autres (De Robien ?, Sarkozy et son
brain-trust?) , plus d'Etat, notamment
en matière de sécurité, de religion (eh oui!) de social (surveillé, fiché), de
transport (modification du droit de grève, mais pas de privatisation des
autoroutes, service minimum=.
-
Entre ces deux positions, la contradiction se situe au
niveau des hommes - qu'y a-t-il de
commun entre Madelin et Sarkozy?- aussi
bien qu'au niveau de la pratique de gouvernement.
-
L'Etat ne peut pas se désengager à partir du moment où sa
méthode est interventionniste, car intervenir coûte cher, et les radars ne
pourront pas toujours alimenter ses caisses: on peut imaginer qu'à court terme,
le nombre des P.V va baisser, mais il faudra faire face à des dépenses
incompressibles, celles dues à l'augmentation du nombre des fonctionnaires de
sécurité.. Sauf à faire fondre de façon drastique le nombre des fonctionnaires
des autres ministères, il faudra maintenir l'impôt (s'enfuit le rêve des 30%
d'impôts en moins!) Même remarque pour le secteur des transports: aucun état,
même les EUA (USA) ne sont parvenus à maintenir un système de transport sans
l'aide de l'Etat ou des Etats.
-
Enfin, on
ne peut pas vouloir un service minimum des services publics quand on se réclame
de la privatisation des dits services
- Aucun état important, et surtout pas l’Etat Fédéral étatsunien, n’est arrivé à se libérer de l’interventionnisme économique (NASA, programmes d’aides aux agriculteurs, protectionnisme, rôle de la Banque fédérale). Comment la France pourrait-elle « faire », dans les conditions actuelles, moins d’état ? en « faisant » plus de « région », plus de » département » ? et avec quels moyens, sinon des impôts supplémentaires aux collectivités décentralisées.
DOUBLE LANGAGE = DOUBLE MENSONGE
Pour prendre un exemple connu, le pays d’Europe qui a embauché le plus de fonctionnaire est le Royaume-Uni de mister (et boule de gum) Blair
C’est tout pour aujourd’hui