toupour le zooh

A propos des radars

Quelques considerations à propos des radars


J'ai suivi il y a quelque temps une émission sur les radars placés au bord de nos routes afin d'accroître la sécurité routière.
Je passerai sur le fait que, certainement, la pose de ces appareils a fait pour beaucoup dans la diminution des accidents routiers.
Mais il est difficile de déterminer exactement, faute de statistiques précises, la part qui revient à ce genre d'iniative coûteuse.
Outre que personne ne veut indiquer le coût exact de telles opérations – j'ai appris que le fait de retirer certains panneaux pour les remplacer par d'autres appareils coûtaient des fortunes - , il semble aussi que le plus grand silence soit fait sur l'un des bénéficiaires indirect de la fabrication, de la pose et de la maintenance du système soit une entreprise privée (on cite souvent Bolloré, l'homme au Yacht).
Le flou est d'autant plus étrange qu'on sait que presque un accident sur deux implique un véhicule lourd (13 % des tués), un deux roues (la moitié des tués),le reste étant réparti entre excès de vitesse (pas de statistiques), fautes de conduite et surtout absorption d'alcool et autres substances (31% des accidents).
J'ai personnellement abondé la cagnotte, pour quelques kilomètres de dépassement – ma moyenne se situant à 57 km/h non corrigés en agglomération autour de minuits déserts-, sans pour cela me sentir coupable d'un excès de vitesse ni d'une mise en danger de la vie d'autrui. Ma prudence depuis bientôt 45 ans de permis sans accident notable tient plutôt à une mentalité familiale – nous nous servons de nos voitures pour nous déplacer et notre plaisir tient plus à la longévité de nos véhicules qu'à leur vitesse ou à leur reprise – qu'à une quelconque peur du gendarme ou à une propagande gouvernementale.
Pour revenir aux radars, je suis toujours étonné d'être doublé, parfois dans des conditions dangereuses, par des véhicules puissants et modernes – j'entends pas là des automobiles qui ont à bord toute une panoplie d'appareils électroniques.
Mon expérience me porte à croire que ces véhicules donnent à leur pilote une certaine idée de la conduite- la publicité de BMW qui incite au plaisir de la vitesse devrait être interdite- , les sécurise de façon fallacieuse- jouant sur la puissance des accélérations et celle des freins, tout comme l'invicibilité que donnerait des assistances électroniques à la conduite.

Surtout, elles induisent une discrimination devant les radars.
En effet, les véhicules bas de gamme ou anciens ne possèdent aucun appareil les prévenant de la présence possible de ces appareils. Chacun n'a pas les moyens de se payer un telephone high-tech lui permettant, contre abonnement d'être prévenu des « zones à risques », cette hypocrisie commerciale du législateur.
Qui continue à payer des contraventions pour excès de vitesse ?
Les petits, les sans-grades, les propriétaires de véhicules bon marché !
Et les autres ?
J'estime, à ce stade qu'il est possible, souhaitable de faire une différence entre les possesseurs de véhicules modernes Qui possèdent tous les appareils qui permettent une prudence maximum, dont les limitateurs de vitesse : il va de soi que, lorsqu'il dépasse la vitesse autorisée c'est de façon délibérée, et non un défaut d'attention, ou une imprécision (j'ai une Kangoo dont l'indication compteur n'est jamais conforme aux annonces des radars « pédagogiques »).
Le numéro d'immatriculation, le type de voiture enregistré par le radar devrait permettre aux autorités de faire la différence entre ujne faute délibérée, et une défaut d'attention.
Et moduler ainSI le niveau de l'amende.
Qui, de plus devrait varier en fonction de l'excès de vitesse enregistrée, correction faite.



14/08/2012
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