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A propos des camps dits "polonais"

A propos des camps dits « polonais »

La polémique qui oppose l’état polonais et l’état israélien me semble, au moins en ce qui concerne la version « en français » - qui comme chacun sait est la langue de la diplomatie- déplacée La mauvaise foi qui s’appuie comme souvent sur un abus de langage, oppose , en ce qui concerne les camps d’extermination installés en Pologne entre 1939 et 1945 par l’état allemand de l’époque ( Auschwitz notamment), les tenants de « camps polonais » ( Israel et ses partisans) aux tenants de « camps en Pologne » ou « camps de Pologne », ces deux dernières propositions exemptant l’état polonais de toute responsabilité dans la construction et la gestion des camps installés par les Allemands sur le territoire polonais occupé.

Soyons raisonnables et éloignons de nous l’idée, fort fréquente, de mêler les exactions des Polonais avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, événements connus, parfois jugés et condamnés, avec la polémique qui nous occupe.

Imaginons un camp d’extermination d’alors installé sur le sol actuel de notre beau pays. Justement il y en a un, tout près, qui se visite depuis les années 50 et c’est le camp du Struthof – le KL-Natzwiller – en Alsace.

Il ne viendrait à l’idée de personne de le nommer : « un camp français ». De dire : « Je vais visiter un camp d’extermination français... » D’écrire : Chers amis, je vous donne rendez-vous à l’auberge de Natzwiller d’où nous pourrons aller visiter, après l’excellent déjeuner traditionnel alsacien, le camp d’extermination français du Struthof ».

Dans le même ordre d’idée et pour être tout à fait raisonnable, il me semble inconvenant de nommer les camps installés par les Allemands en Pologne : « camps polonais ».

Le gouvernement actuel de la Pologne peut légitimement demander cette rectification à l’Histoire. Et Israel – dont l’idéologie politique du gouvernement est si proche de celle de l’actuel gouvernement de Pologne que c’en est presque du théâtre de boulevard – deux amants trompés se disputant à propos de leurs maîtresses et qui ne se rendent pas compte qu’ils se rendent à la même adresse... avec un décalage de quelques minutes !!

Revenons donc à ces abus de vocabulaire qui dénotent une volonté de propagande et de tromperie

On ne dit pas : » un soldat de Tsahal », mais «  un soldat de l’armée israélienne », le mot, abréviation/contraction, bizarrement comme Nazi. Tsahal ne servant qu’à masquer la réalité.

On ne dit pas, on ne dit plus jamais : » des camps nazis », des massacres nazis ; les crimes nazis» ou bien «  Les Nazis ont exterminé etc » On dit « des camps allemands » ; « des crimes allemands » ; les Allemands ont exterminés » etc.

Le mot « nazi » contraction de « national- socialisme » désignant le parti politique porté démocratiquement au pouvoir après 1933 et plébiscité plusieurs fois.

Dirait-on « l’armée gaulliste » pour désigner l’armée française engagée 1946 dans la guerre d’Indochine ?

OU « les Radsoc » ou « les Répupop » pour désigner, comme on le fait si souvent avec le terme « Nazis », le gouvernement légal élu démocratiquement représentant la France pendant la guerre d’Algérie ?

Les mots, quand ils ne désignent pas la vérité de ce qu’ils représentent, sont des mensonges mis en place par des états, des groupes de pression, des médias.

Il faudra un jour nettoyer tout ce fatras de vocabulaire effronté et menteur.

Pourquoi ne pas commencer -j’y reviens souvent, parce qu’il est l’exemple type d’une propagande impérialiste -par le mot impropre « Américains » désignant les citoyens des Etats-Unis d’Amérique du Nord. D’autant plus qu’il en existe un officiellement reconnu par l’Académie française : Etatsunien.

Ainsi Donald Trump qui se croit Président des Américains n’est de fait que le Président des Etasuniens.

Ce qui n’est déjà pas si mal !!

 



18/03/2018
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