toupour le zooh

Cmpagne présidentielle en alexandrins - 2

 

J'avais pensé un bon moment prendre le temps

de dire un mot sur nos soldats d'Afghanistan.

Le drame étant, (m')à peine en ferais-je une ligne :

une alerte certainement, au moins un signe.

 

Une autre préoccupation de cestui blog

était de rendre compte enfin du beau discours

que parait -il François Hollande fit le jour

où l'on sut que Sarkozy quitterait son job

 

de politique professionnel faute d'être élu :

une bonne nouvelle n'arrive jamais seule me disais-je

encore que venant de celui qui va de promesse

en promesse, sans plus rien tenir, sans être ému

 

on peut s'interroger sur ce genre de confidence

off. A défaut d'un "bon" président, celui-là

fut un maître de l'enfumage ; et les médias

pendant 5 ans nous ont entrainés dans la danse.

 

Ouvrez la bouche, dîtes "A, A, A": on ne parle

déjà plus de l'A chute. Il faut déjà penser plus loin :

la TVA sociale, plus la taxe Tobin

les nouveaux leurres qu'on active, filles d' Arles

 

d'un nouveau genre qu'on ne verra pas, dont on sait

que le magicien nous la cache. Heureusement

un paquebot occulte la déprime de l'Elysée

 allégorie suprème d'un état  sur le flan(c)

 

tandis que son beau capitaine déserte le

pont des dangers et se planque. On pourrait songer

à l'Italie : Berlusconi n'est-il pas le

macho douteux qui fit cette Botte plonger

 

par ses excès dans une crise nauséeuse ?

Pourtant le bateau italien ressemble plus

côté naufrage, avec cet air penché, le flux

de la marée menaçant la sihouette curieuse

 

au naufrage d'une autre vaisseau, pavillon haut

aux armes de l'UMP, dans un sauve-qui-peut

mémorable, las, un Président qui a tout faux

hésitant,

               candidat capable ? ou coupable ?



28/01/2012
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