toupour le zooh

à propos de la dette

Dette nationale et revenus des particuliers

 

 

 

 

 

Le gouvernement et la presse, ce que nous appellerons désormais les organes officiels de la médiocratie, nous bassinent les oreilles avec l’endettement national, la France qui vit au dessus de ses moyens, les fonctionnaires trop nombreux, la paralysie d’un système qui n’aurait plus valeur de modèle …

Un ensemble de nouvelles qui paralyse les initiatives et culpabilise même le français le plus pauvre : j’en connais qui n’osent même plus par fierté et civisme, demander l’aide sociale ou aller aux restos du cœur.

Or en même temps, que se passe-t-il ?

Le Salon du nautisme est un véritable succès qui voit la chiffre d’affaire des constructeurs de bateaux faire un bond de plus de 6%, les constructeurs de voiture de luxe avouer une augmentation de leurs ventes, quand le secteur régresse, les PDG ,renvoyés ou non, en passe de crever sous leurs revenus qui assureront, piston non compris, des royalties à leurs rejetons sur plusieurs générations : la France des riches, qui pète de contentement de soi (voir la mariage Arnauld, cette mascarade déjà proche du Versailles décadent version 1780 si proche du scandale du collier ) s’enrichit pendant que la France pauvre (ET HONTEUSE !) s’appauvrit.

Il faut être raisonnable et raisonner : si l’endettement augmente – dans des proportions effarante sous les Raffarin-Villepin-Sarkozy –, si la France s’enfonce, comme dans les années 1780 dans la dette,  ce n’est pas parce que les pauvres l’appauvrissent. Ce serait étonnant, non ? Au contraire, plus riches, ils paieraient plus d’impôts, eux !

 

Si la France s’endette (66% du PIB, peut-être plus), c’est que les riches absorbent, par leurs excès, l’essentiel de l’endettementnational. Ce n’est pas un hasard si, parmi les Etats les plus endettés du monde, on compte les Etats-Unis (dette publique officielle de 40 % du PIB , dette totale, ménages compris, de 300 % du PIB en 2002, avant la guerre d’Irak, qui a encore accentué le phénomène), l’Italie et de nombreux états d’Afrique , dans une même situation : domination économico-politique des nantis qui organisent l’endettement de l’état pour s’enrichir.

Ce ne sont pas les pauvres qui appauvrissent un pays, ce sont les riches.

 

Et si les pauvres n’ont plus de pain, qu’on leur donne de la brioche !

 

 

 

 

 

 



05/12/2005
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