toupour le zooh

Sarkozy : le bilan en alexandrins

La retraite du Maroc décembre 2009


Il l'a fait, il l'a dit : on ne peut pas écrire

que le monarque-enfant en allant au Maroc

passer d'humbles vacances quand le temps est au pire

ait pu changer d'avis : cet homme est comme un roc !


Quand il a décidé de passer quelques jours

au Mexique, il l'a fait. Vraiment que lui importe

la qualité de ceuxqui lui ouvrent les portes

des palais somptueux, de ses chambres d'amour.


Voilà un homme un vrai, le Président que j'aime.

Il décide : on le suit. Le voilà sur un yacht

Lui seul pouvait oser. Et si l'on connaît l'hôte,

c'est tant mieux ! Bolloré est un roi de Thélème.


« Fais ce que vouldras » dixit la devise inscrite

au fronton de la porte. Et l'Elysée s'ouvrit.

Le reste est la légende, la volonté un mythe,

La foucade la règle, l'agitation aussi.


Petit Napoléon, pas même Badinguet,

il pérore à Gondrange, plus tard à Copenhague,

promet, jure ses dieux - il en faut un paquet!-,

revient sur ses mensonges et multiplie les blagues


se répète souvent, comme on remet des bagues,

toujours si semblables. Ô maladie d'enfant,

qui oublie que demain se souvient. L'éléphant

se rappelle ses chemins, et l'océan ses vagues.


Lui : non. Lui : rien. Vous lui collez un texte sous

le nez, et qu'il lit (mal), il vous promet des sous

Le lendemain, sans s'étonner de rien, rieur,

Il vous dit que les caisses sont vides : le payeur


Est parti en emmenant le coffre, plus un rond !

Et le surlendemain, bravant le déficit,

il emprunte ! Des épaules, il creuse plus profond

la dette qu'il enterre tout au fond d'une crypte


Dont la porte massive est taillée de mensonges

Qui font comme une pierre énorme, comme une meule

Que l'UMP pousse avec lui, parti éponge

Qui pompe de l'argent et pue de la gueule.


La rupture est en lui, et là, qui le menace.

Détruire, tout détruire, il faut que tout y passe.

D'une langue l'on dit :  « On s'en est bien sorti,

La France va mieux qu'ailleurs, vous me devez merci »


Et de l'autre, on retire, on saccage, on ordonne

que ce qui nous protège et qui fait qu'on s'en sorte,

disparaisse et que soient condamnés tout ce qui

nous fait : le grand écart est d'un petit marquis.


(à suivre)








31/12/2009
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