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sanctions pour mauvaise conduite (routière)

Recadrer les sanctions  pour mauvaise conduite (routière)

 

 

Le système mis en place par les autorités  concernant les limitations de vitesse est efficace. Les conducteurs –trices sont plus prudent-e-s, le nombre de victimes d’accidents graves moins nombreux.

Mais parmi les inconvénients de ces mesures –on peut citer pêle-mêle l’augmentation du nombre de conducteurs sans permis, ou qui ayant un permis, ont mis leur carte-grise au nom d’un tiers sans permis –eh, oui !-, l’inégalité devant le traitement de la vitesse –il est évident que ni les camions, ni les motos ne sont traités comme les automobilistes – mais surtout l’impopularité grandissante d’un corps autrefois très respecté, la gendarmerie – la plus criante est due à l’application anti-égalitaire des sanctions.

Je veux parler ici du fait, par exemple que, dans certaines conditions (payantes) on peut regagner des points au cours de stages. Je veux parler aussi du fait que certains automobilistes aient à leur disposition, dans leur voiture, plus récente et plus chère, des matériels leur permettant de plafonner leur vitesse (limitateur), de connaître au volant la carte des radars et de détecter les radars, même occasionnels.

Les gens assez fortunés - ou suffisamment motivés- pour payer ces gadgets utiles, non pas pour réduire les accidents, mais pour éviter les PV, ne sont pas sanctionnés de la même façon que le citoyen lambda qui n’a pas ces appareils. Alors qu’en toute logique, ils devraient l’être plus, ils le sont moins, puisque, par rapport à leurs revenus, les sommes à payer sont moindres !

De plus, il est bien évident que ces matériels conduisent  à réduire la vitesse : passagèrement, pour une section déterminée, pour un temps limité. Après…

Cette inégalité de traitement, en amont et en aval, amène à proposer des aménagements.

Je propose donc :

-         que les PV soient proportionnels aux revenus du conducteur.

-         que les automobilistes surpris en excès de vitesse alors qu’ils possèdent des matériels de limitation ou/ et de détection soient plus lourdement pénalisés que les autres (suspicion d’excès de vitesse volontaire)

-         que les stages de « rattrapages de points » soient gratuits.

-         Que soient mis en place un permis à 24 points, ce qui permettra de moduler plus raisonnablement les sanctions du type « moins un point= 5 km/h", tant il est parfois difficile de maintenir, ou de redescendre, à 5 km/h près.

-         De multiplier les panneaux en amont qui indiquent une zone à vitesse limitée, avec ou sans radar : il suffit parfois de doubler plusieurs camions qui ne respectent pas les 50 m réglementaires d’intervalles pour ne pas les voir.

-         d’émettre, sur les autoroutes, pour les sections à radar, et sur radio-autoroute, comme on le fait pour les accidents ou les traversée de gibier,  un bulletin régulier signalant la présence des radars : toutes les automobiles, sauf acte volontaire, ont la radio.

 

Voilà pour l’instant.

Je continue depuis des années à être prudent, redoublant aujourd’hui de vigilance : j’accepte certes de payer mon dû à l’Etat en cas de faute, mais je refuse d’enrichir des entreprises privées de contrôle et de recouvrement. Ce qui ne m’a pas empêché de perdre quelques points.

Si vous évitez de « payer » les radars, n’oubliez pas qu’en cas de disparition des infractions vous aurez réussi à sauver plus de vies humaines, mais aussi à ruiner ces entreprises, véritables sangsues de l’automobiliste.

Alors, citoyens automobilistes, levez le pied.

 



13/11/2006
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