toupour le zooh

remboursez!!

Remboursez !

 

 

 

La première proposition que devrait faire l'opposition si elle veut bâtir un programme cohérent de gauche, c'est de promettre que les avantages fiscaux consentis par les gouvernements de droite depuis 2002 soient remboursés par des mesures fiscales drastiques : rétablissement des fourchettes  sur les revenus les plus hauts, rattrapage échelonné sur plusieurs années des sommes non perçues  du temps du « on peut faire tout ce qu'on veut » chiraquien , suppression des niches fiscales corporatistes et d'investissements exotiques etc.

 

 

La seconde devrait toucher ce sacré « Lundi de Pentecôte » qui a introduit anarchie et inégalités supplémentaires dans le ratissage de l'impôt.

D'autant plus qu'on devine- c'est un peu comme les pièces jaunes – qu'il coûte plus qu'il ne rapporte.

Les moyens ?

Taxer les plus hauts revenus d'une partie égale à 1/365 ème de leur total annuel, jusqu'à atteindre, en « descendant » une somme totale décidée à l'avance en fonction des besoins par le Parlement. On peut imaginer que les sommes, au vu des revenus les plus riches, seront rapidement atteintes : peu paieront.

 

Faire payer aux régions du Concordat les deux journées chômées supplémentaires présentes à leur calendrier traditionnel, soit par un prélèvement complémentaire, soit en supprimant ces deux journées qui devraient ajouter, sans qu'il en coûte rien d'autre à ces salariés concordataires qu'une ou deux journées de travail « en plus », de la richesse au pays (si l'on en croit les raisonnements spécieux de droite).

 

 

La troisième proposition s'adresse aux cumulards.

Cumulez, soit ! Mais que le Parlement fixe un plafond d'indemnités pour les représentants élus, plafond raisonnable et mesurable à la quantité de temps accordé effectivement aux responsabilités collectives. Une journée de 12 à 14 heures me paraît un plafond envisageable.

Les sommes dépassant ces horaires seraient versés dans une caisse par exemple celle alimentant les maisons de retraite… Même mesure en ce qui concerne les « tickets » des conseils d'administration des entreprises privées..

 

 

La quatrième proposition est celle-ci :

Limiter, lors des déplacements à l'étranger, le nombre de personnes prises en charge par l'état.

On peut imaginer que tel chef d'entreprise, afin de participer à la bonne marche de ses affaires, fasse payer à son entreprise les frais liés à un déplacement présidentiel ou ministériel où il accompagne les représentant de la collectivité. Même approche pour les journalistes et autres professionnels qui peuvent tirer des avantages financiers (et autres) du voyage.

Chacun de ces voyages serait présenté, comme il est de juste dans une association, objectifs, coûts et résultats, dans une pleine page d'un journal tiré au sort.

 

 

La cinquième concerne la Bourse, organisme dont chacun s'accorde à reconnaître qu'il fait plus pour la paralysie de l'investissement que pour son dynamisme.

Il faut plafonner raisonnablement les revenus de la bourse, soit en les taxant spécifiquement, soit en taxant fortement les organismes spécialisés dans les conseils, placements et mouvements d'argent (agences qui mériteraient qu'on s'y attardent, puisque vendant sans preuves d'efficacité, des promesses de profit….ce qui est bien une définition de l »escroquerie). On peut aussi interdire toute revente des actions pendant des délais raisonnables (obligation de les garder X mois) et surtout interdire la vente des stocks-options pendant que le salarié est dans l'entreprise.

 

Enfin, afin de protéger les intérêts européens, et dans le cadre d'un e politique globale de lutte contre le dumping » de certains pays, notamment la Chine, il faut introduire une clause de sauvegarde qui permettent de taxer certains produits importés en tenant compte de la valeur réelle de la monnaie de leur pays d'origine, et non de la valeur reconnue sur le marché international avec l'appui des Etats-Unis, prisonnier de leur dette et de leurs obligations (vendues à la Chine et à l'Inde). Cette taxe structurelle permettrait de compenser les bas coûts entretenus artificiellement par les pays exportateurs. Le viol d'une des clauses de l'OMC ne devrait pas troubler des relations commerciales conduites sur le principe des contrats « élastiques » par ces pays.

A charge pour les pays importateurs de réguler ces taxes avec le temps, quitte à les utiliser dans des projets communs de développement.



07/07/2006
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