toupour le zooh

Oligarchie familiale

Vous avez dit oligarchie ?

 

 

Dans l’Est -Républicain cela arrive- une double page consacrée à ces élus qui emploient leur famille dans des postes protégés ?

Le titre : « Ces élus qui emploient leur famille »

Suit un excellent article qui fait apparaître des constantes.

 

Oligarchie familiale

 

Sur 34 députés de Meurthe et Moselle, 9 emploient un membre de leur famille proche ( pas d’enquête sur les neveux, nièces, famille élargie etc). Il n’est pas anodin de constater que 7 sont des élus de droite ( LR 5) et de centre-droit (UDI 2), partis dont la majorité des troupes a voté contre la loi de transparence et reste attachée au cumul des mandats.

 

La raison qu’ils invoquent de ce choix familial est la discrétion et la confiance.

La confiance, soit.

Mais la discrétion ?

Quelles seraient les raisons « discrètes » d’utiliser « discrètement » un conjoint ou un enfant « discrets ».

Les liens du sang – puisqu’il s’agit de cela – auraient-ils une supériorité d’efficacité dans une République où le mandat de représentation doit se faire dans la transparence, sinon la confiance, entre les électeurs et leurs représentants.

 

Doivent-ils se méfier à ce point de leurs adjoints ?

Peut-on, sans éveiller leurs soupçons leur dire qu’il n’y a pas petits sarkozys partout– sans majuscule : le mot est employé ici pour désigner tel collaborateur qui pourrait trahir son patron ?

 

Et pourquoi, comme beaucoup de nos représentants, comme dans les pays voisins, ne pratiquent-ils pas la nomination croisée comme le faisaient autrefois les artisans d’un même village : je prends ton fils comme apprenti-plombier, tu prends le mien en menuiserie, tope-là.

 

J’imagine qu’en fait, outre la confiance et la discrétion, il s’agit aussi de conserver au sein de la famille le capital constitué par la somme allouée au député pour payer ses collaborateurs.

 

Il faudrait alors pouvoir consulter certaines déclarations de revenus , afin de connaître la situation fiscale des couples, enfants etc.

Il y a fort à parier que dans certains cas de fortune avérée, le calcul d’un emploi supplémentaire à un niveau aussi élevé que celui de mme Fillon, en cas de déclaration commune, conduise à rendre à l’Etat une partie importante des sommes versée.

 

Dans l’Est, l’explication du choix de mme J. Zimmermann est la plus convaincante : elle rémunère son mari retrait à moins de 1000 euros pour l’épauler : nul doute qu’il ne doit pas manquer de travail pour un salaire inférieur au Smic (40 h payée moins de 1000 euros). Confiance, Discrétion et Disponibilité, un CDD 24 h sur 24 h. Somme fiscalisée donc amputée.

 

Embaucher un retraité ?

Le choix se défend.

 

Mais ça ne facilite pas l’emploi jeune.



04/02/2017
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