toupour le zooh

LETTRE OUVERTE à Monsieur Yanis Varoufakis, Ministre des Finances de la Grèce

 j'ai reçu d'un abonné ce double d'un courrier :

 

Monsieur Yanis Varoufakis

Ministre des Finances

Monsieur Théodore M.Passas

Ambassadeur de Grèce en France

 

Monsieur le Ministre des Finances, Monsieur l'Ambassadeur,

Madame, monsieur,

 

 

Ci-dessus, la liste de mes activités actuelles – en dehors de quelques blogs – pour légitimer en quelque sorte les lignes qui suivent et qui pourront vous paraître à première vue farfelues.

 

Professeur d' Histoire et géographie en retraite, je suis particulièrement intéressé par les séismes politico-économiques et prend le temps de lire ce qui se passe dans l'actualité qui touche les difficultés économiques de l'Europe, particulièrement de la Grèce.

Sans être particulièrement anti-germanique, je trouve les états de l'Europe du sud bien patients avec l'Allemagne qui nous entraîne une fois de plus dans le chaos d'une sorte de suicide collectif périodique...

 

Mon idée est la suivante.

 

Chaque Français a prêté environ 600 euros à la Grèce.

Monnayons la.

L'état grec émet des « titres de dépense », gratuits, nominatifs, échangeables en Grèce en fonction d'une dépense (de biens divers, depuis les conserves et fruits, jusqu'aux aux services touristiques) dans un pourcentage fixé à l'avance, par exemple un « titre de dépense » de 15 euros sur une dépense de 45 euros.

Ce pourrait se faire sous la forme d'un carnet à souche nominatif- type chèque de voyage ; chèque déjeuner- sur lequel serait indiqué d'une part la valeur du « titre » d'autre part le montant de la dépense totale correspondante.

 

EXEMPLE

 

Le titre de 15 euros serait valable pour une dépense totale de « biens grecs » de 45 euros. Le touriste français ne sortirait directement de sa poche que 30 euros.

 

La compensation serait faite au niveau des deux états à partir des souches « titres » données aux commerçants et envoyées à l'organisme grec référent, et du carnet à souche rendu à une autorité administrative française comme cela se fait pour les chèques bancaires bancaires internationaux vers les banques et pour les chèques-vacances, chèques-déjeuner etc.

Chaque année plusieurs milliers de touristes (mais c'est aussi valables pour des importateurs etc) pourraient bénéficier d'une telle mesure favorable aux deux pays et ce jusqu'à concurrence du montant du prêt français consenti à l'état grec.*

 

 

La Grèce et les Grecs sont gagnants : le commerçant grec touche une part de bénéfices de cette opération,d'une part sur les 15 euros (qui lui permettront de payer une partie de ses impôts!), tout comme les producteurs grecs – artisans, cultivateurs, entreprises de services - associés à la commercialisation ; mais aussi sur les 30 euros que doit dépenser l'acheteur français qui alimentent directement le circuit économique grec.

Il est d'ailleurs évident que les professionnels aligneront leurs prix au fur et à mesure le la circulation des euros « frais » venus de France.

 

Les Français sont gagnants : ils seront les premiers européens à être remboursés réellement d'une dette qui ne le sera jamais complétement !!

 

Tout cela paraît saugrenu et un peu compliqué ( pas plus cependant que les chèques-déjeuner).

Mais c'est sérieux :les banques et les états ont tout intérêt à remettre en route une économie grecque paralysée par la crise et les mesures iniques imposées par le Diktat de la Troïka. Et les logiciels électroniques permettent de travailler rapidement à la mise en place d'un tel projet.

Ce serait un moyen de remettre en route « la pompe économique », comme on amorçait autrefois les pompes à eau, avec un développement de l'emploi touristique rapide à la clé.

 

 

Je vous remercie d'avoir lu jusqu'au bout ce courrier et de le transmettre à toutes les personnes suffisamment intéressées pour y réfléchir.

 

Recevez les marques de ma sympathie sincère et mes salutations respectueuses,

 

 

 

 

 

 

 

* J'imagine que ce genre d'opération de promotion pourrait continuer au delà.



28/02/2015
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