toupour le zooh

LETTRE OUVERTE à Monsieur le Minsitre grec de l'Economie

Madame, monsieur,

 

 

Ci-dessus, la liste de mes activités actuelles – en dehors de quelques blogs – pour légitimer en quelque sorte les quelques lignes qui suivent et qui pourront vous paraître farfelues.

 

Professeur d' Histoire et géographie en retraite, je suis particulièrement par les séismes politico-économiques et prend le temps de lire ce qui se passe dans l'actualité qui touche les difficultés économiques de l'Europe, particulièrement de la Grèce.

Sans être particulièrement anti-germanique, je trouve les états de l'Europe du sud bien patients avec l'Allemagne qui nous entraîne une fois de plus dans le chaos, dans une sorte de suicide collectif périodique...

 

Mon idée est la suivante.

 

Chaque Français a prêté environ 600 euros à la Grèce. Monnayons la.

L'état grec émet des « titres de dépense », gratuits, échangeables en Grèce en fonction d'une dépense (de biens divers, depuis les conserves et fruits, jusqu'aux aux services touristiques) dans un pourcentage fixé à l'avance, par exemple un titre de dépense de 150 euros sur une dépense de 450 euros.

Le Français qui reçoit ce titre de 150 euros verse au Trésor français une sorte d' obligation qui couvre une partie de la dette grecque ici à hauteur de 150 euros (je ne rentre pas dans les détails des frais bancaires et divers)

La Grèce est gagnante : le commerçant grec touche une part de bénéfice de cette opération d'une part sur les 150 euros (qui lui permettront de payer une partie de ses impôts!), tout comme les producteurs grecs – artisans, cultivateurs, entreprises de services - associés à la commercialisation ; mais aussi : les 300 euros que doit dépenser l'acheteur français alimentent directement le circuit économique grec.

Il est d'ailleurs évident que les professionnels aligneront leurs prix au fur et à mesure le la circulation des euros « frais » venus de France.

 

Tout cela paraît saugrenu, bien sûr. Mais c'est sérieux :les banques et les états ont tout intérêt à remettre en route une économie paralysée par la crise. Et les logiciels électroniques permettent de travailler rapidement à un tel projet.

Ce serait un moyen de remettre en route la pompe économique, comme on amorçait autrefois les pompes à eau, avec un développement de l'emploi touristique rapide à la clé.



27/02/2015
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