Le Far-West est à l'Est
Le Far-West est à l'Est
J'aurais pu aussi bien écrire « Français, l'avenir est à l'Est » et, pour être encore plus précis : « Jeune Français, votre avenir est en Allemagne ».
Dans un article précédent, fortement documenté, j'a i montré comment l'Allemagne allait, dans les années qui vont suivre, se dépeupler de façon inexorable en raison de deux facteurs : le vieillissement de la population et le défaut de naissances. Une partie de de second facteur est certes dû au vieillissement ; mais il ne saurait masquer le fait que même les couples – de plus en plus tardifs- jeunes n'ont plus assez d'enfants pour faire face au déficit global des naissances.
L'Allemagne va être confrontée à une multitude de problèmes, auxquels l'essor économique actuel – et éphémère- ne pourra porter de réponses : le défaut de main d'oeuvre, notamment qualifiée, pour continuer à faire fonctionner la « machine indistrielle » et de façon générale, l'économie ; le défaut de cotisations sociales dans un pays où les coûts notamment de santé des retraités (on ne peut pas toujours reculer l'âge de la retraite) vont croître de façon exponentielle (sauf à les abandonner).
La solution à ces problèmers est l'immigration massive. Or, la population gremanique est peu encline à recevoir des étrangers – sauf dans les milieux de la bourgeoisie moyenne aisée, et pour des populations immigrées ciblées . Une grande partie des immigrés actuels est représentée par les Turcs venus, avant la chute du Mur, peupler Berlin-Ouest, à une époque où la main d'oeuvre germanique répugnait à certains métiers « déclassés » dans une zone jugée politiquement dangereuse et alors que l'essor écomique de l'ouest était incontestable.
Le seul pays d'Europe qui puisse aider l'Allemagne à « sortir » de la situation dramatique où ellle se trouve est la France.
En effet, la France possède un réservoir de jeunes, dynamiques, instruits, le plus souvent ayant une formation professionnelle ou un niveau scolaire susceptible d'assimiler ce genre de formation dans des délais raisonnables, des habitudes de vie occidentale assez semblables à celle de nos voisins, une capacité d'adaptation reconnue dans le monde du travail (c'est ce que disent les investisseurs et entrepreneurs étrangers qui viennent s'installer en France (2 ème pays du monde pour les investissements étrangers). Or cette population jeune est touchée par un chômage dramatique.
Un gros défaut, celui de la langue, abandonnée par l'Etat français faute de visI
on à long terme des conditions économiques dans l'Europe élargie, et celle de l'Etat allemand, fortement influencé par le modèle anglo-saxon d'une langue d'échange dominante , le « Globisch » entendez par là l'anglais international.
Il serait intelligent que les responsables des deux états se penchent sur des propositions communes.
La France, parce que cette émigration économique lui permettrait de voir diminuer le taux de chômage des jeunes, notamment diplômés. L'Allemagne parce qu'elle trouverait dans cette jeunesse française, la jeunesse qui lui fait défaut, dans de bonnes conditions d'assimilation sociale et économique, sans rejet communautariste et avec, à terme, la possiblité de rajeunir d'un coup sa population en relançant peut être la natalité.
Des centres de formation et de préparation à l'émigration pourrainet être installés de chaque côté du Rhin, en fonction d'objectifs précis, avec un renforcement, notamment de l'apprentissage des langues européeennes, allemand, mais aussi langues sacndinaves, polonais et langues slaves.
Ces centres seraient financés par les deux états, et par des bourses offertes par des fondations liées au monde économique.
Enfin, l'Europe y gagnerait en cohérence et pour le plus grand bien des deux états, l'un résorbant une partie de son chômage, l'autre voyant arriver sur le marché du travail une population jeune, peu coûteuse (peu d'investissements entre 0 et 18 ans) et capable de financer les charges sociales des allemands en retraite.
Intéressant, n'est-il pas ?