toupour le zooh

La tirade des promesses non tenues (en alexandrins)

Sarkoléon le Tout-Petit

1 -L'almanach des promesses non tenues (et des mensonges vérifiés):

premier épisode




Il en est des victoires comme il est des défaites

Lorsque l'un est vainqueur et d'un pas monte au trône,

L'autre plie, meurtri. Il nous manque un Zitrone

Pour épeler la gloire de l'un qu'appelle bien des fêtes,


Le déclin de l'autre, l'abandon, la misère.

Mais en 2007, ce n'est plus comme à Rome,

Quand César a vaincu, c'est la ville prospère,

C'est l'empire qui s'étend, la louve devenue lionne!


Le vainqueur d'aujourd'hui, tout petit Machiavel,

a bâti son succès d'un mensonge à chacun,

Et ce qui est vaincu par l'inepte scrutin,

c'est bien la Vérité.


                                La France bat de l'aile.

Ô bel oiseau, le drôle à talonnettes

T'a mis le plomb du mensonge sur la queue

comme on mettait du sel à la bergeronnette :

les promesses de campagne, ça l'engageait si peu.


Il est venu le temps des additons conformes,

le 29 janvier on dresse le bilan

des promesses non-tenues, d'un amas de réformes,

qui tiennent de l'Almanach Vermot, en moins riant.




Un autre jour peut-être, je redirai l'Histoire

d'une année où l'on ne vit par la fenêtre,

que destructions, rapacité et double-jeu,

où l'on vit celui qui, guettant dans son miroir


dès 7 heures du matin son visage endormi

se découvrait en Lion en voyant la fourmi,

s'allier en peu de temps des princes de la Finance

des Armes et des Médias pour faire de la France


un Etat sans principes aux mains d'une mafia,

qui pour ses intérêts a fait  voter des lois!


Pour l'heure, jetons l'oeil sur 86 semaines

de règne sans partage de l'enfant-Président.

Voyons comment tant de promesses vaines

sont restées lettres mortes : « croissance avec les dents »


A-t-il dit.

              Le dentier est il resté dans l'arbre?

« J'aiderai les familles » gravait-il dans le marbre :

Mais les allocations pour les adolescents

ne seront plus versées qu'après les 14 ans;


« Nous réduirons par deux le nombre des chômeurs »

Il s'attaque aux plus précaires des travailleurs.

Lorsque la crise éclate, il dit « C'est pas ma faute »

quand il voit monter la courbe et s'effondrer sa cote.


(à suivre)



03/02/2009
0 Poster un commentaire