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La table des sans-abris dans l'Est Répu

  Lu dans l'Est Républicain du 17 février 2012

 

A la table des sans-abri

 

L'article, excellent au demeurant, du vendredi 17 février, signé de Lysiane Ganousse sur les Repas du Soir à Toul, interpelle.

S'il attire fort justement l'attention à la fois sur les conditions de vie précaire de certains, et sur le dévouement des personnes qui prennent en charge bénévolement la distribution des repas, il conduit à s'interroger sur la mise en place de cette démarche.

Non qu'elle soit inutile : on sait que malheureusement de plus en plus d'habitants de France vivent dans des condittions telles qu'un telle halte - nourriture, accueil et chaleur humaine - est nécessaire.

On comprend bien ce qu'une telle initiative apporte. Et la lecture de l'encart «  10 ans de service » - interview de Catherine, bénévole pour le compte des Restos du Coeur - répond aux questions qu'on se pose sur ces contacts parfois furtifs avec les « clients », d'un soir ou plus, de ce restaurant particulier.

Ce qui pose question, c'est le coût - titre : un repas revient à 13 euros par personne- d'une telle entreprise caritative. Car, sachant que le service, qui est dans un restaurant, la part la plus importante de la dépense, donc de l'addition - est ici bénévole, comment arrive-t-on avec l'aide des Restos du Coeur, des Chevaliers de Malte, du Secours Catholique, de la Banque alimentaire, à une « addition » de 13,00 euros par repas?

Alors que les restaurants que je fréquente (peu) affichent des menus complets souvent à des prix plus bas. Et que les Restos du Coeur sur leur « bulletin de solidarité », annoncent assurer pour 30 euros un repas quotidien pendant un mois ?

 

Cette question,, je la pose sans parti pris : surprise simplement d'un donateur régulier à plusieurs associations caritatives, tenu au courant régulièrement des difficultés financières qu'elles peuvent rencontrer et qu 'elles doivent surmonter avec tellement peu de moyens !

 

 



21/02/2012
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