toupour le zooh

la cigale et les fourmis

La cigale et les fourmis

d'après   Jean de LA FONTAINE


Sarko ayant dépensé

tout l'été,

-semant ici milliards comme on fait de millions

on aime bien les riches dont on reçoit des dons-

se trouva fort dépourvu

quand la bise fut venue.

Et pas seulement la bise et son froid de canard,

y avait aussi les grèves et pas d'trains dans les gares,

en plus comme s'il fallait réchauffer l'atmosphère,

des jeunes foutaient l'feu

aux banlieues,

ignorant les karchers!


Pas un seul petit morceau

de hausse du smig ou des salaires,

pas de mouche ou de vermisseau

au dessert.

Le dessert même, il fallait l'oublier

travailler plus, et toujours travailler.

Il alla crier  « ça me mine! »

chez la télé sa cousine,

la priant de lui prêter un créneau

pour vendre sa salade aux gogos.

Là entre deux potiches

il adressa au peuple des moins riches

pour les riches, c'était fait,

ils dormaient sur leur or

un Président ne leur fait d'effet

que s'il est mort-

le sermon préparé par l'un des mercenaires

qui prêtent là leur plume à la pointe de fer:

«  Je vous augmenterai, leur dit-il,

le jour où tous les riches seront contents de moi,

des sous pleins leurs sébiles,

et le ventre rempli : c'est ma loi.

En attendant ce jour, cigale sur mon trône

sur un peuple de fourmis règnant,

je vous demande, du haut de ma couronne,

ce que vous faisiez quand

je bronzais sur mon yacht?

Au temps chaud, comme moi, vous étiez en vacances?

La paresse se règle de quelques coups de bottes,

Les fourmis sans travail sont une sale engeance!

Et puisqu'à tout venant vous chantiez,

de cela je suis aise,

Dansez devant le buffet

Vil tas de manants,

Et faute de travail, crevez dès maintenant »


Moralité

Qu'un peuple de fourmis élise une cigale

est contre-productif et surtout peu banal,

et toujours travailler peut nuire à la raison.

Attendre : après l'hiver viennent d'autres saisons.





02/12/2007
0 Poster un commentaire