toupour le zooh

l'époque où nous vivons : chronique d'opinion 5

 

Les français sont divisés.

 

 

 

Les français, sous les coups de boutoir d'une propagande gouvernementale et médiatique relayée par les sondages, vivent une déchirure qui est en train de faire vaciller la République.

Je ne parle pas du débat sur la laïcité, ni du problème des banlieues, ni non plus des 35 heures.

Il est un problème plus grave qui divise nos concitoyens, où ce ne sont pas des groupes qui s'affrontent – encore que le mauvais génie de la zizanie (je veux parler du (très) petit Nicohélas) ait créé par ses dénonciations sans objets des rivalités ruineuses- mais les intérêts, les idées mêmes, de chaque concitoyen.

 

Prenons l'exemple des Services Publics : les français y sont attachés dans leur très grande majorité et cela, malgré le bourrage de crâne forcené des tenants du néolibéralisme. Pourtant, dans le même temps, ils jalousent les fonctionnaires et assimilés – « remontés » en cela par le gouvernement et ses sbires qui préfèrent dénoncer les avantages honteux de la Fonction Publique que les privilèges exorbitant des actionnaires, PDG des grandes entreprises et autres rentiers totalitaires – et souhaitent un alignement sur le Privé qui, ils le savent bien, ne leur apporterapas les mêmes services – et au même prix - que le « Public ». On l'a vu avec le « Gaz »

 

Seconde contradiction : s'ils souhaitent que les fonctionnaires –dont ils dénoncent en vrac et l'incapacité, la fainéantise, le pouvoir d'achat, les retraites, la sécurité de l'emploi,  et récemment, encouragés par la presse, la corruption (l'Express fin octobre) – ils n'ont qu'une ambition pour leurs enfants : qu'ils deviennent fonctionnaires ! Donc…(voir liste plus haut).

 

Or, comment leurs enfants pourront-ils accéder à l'Emploi Suprême, celui de la Fonction Publique, le Métier de toutes les ambitions parentales, s'il n'y a plus (ou très peu) de fonctionnaires ?

 

La rupture de Sarkozy ? rigolade, pour amuser le bon peuple (jusqu'où ?).

Les Français sont déchirés, vous dis-je, écartelés même.

 

Ils sourient encore mais on entend les os qui craquent.



22/10/2006
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