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L'Abbé Pierre et Mandrin, même combat pour l'Est Répu

Mandrin et l'abbé Pierre

 

Grâce à l'Est Républicain du jeudi 25 août, une nouvelle page vient d'être découverte qui alimente la chronique déjà célèbre des actions de Mandrin, le génial « capitaine général des contrebandiers »

 

S'il faut en croire l'article fort bien documenté de Fred Jimenez -mais accessoirement victime, sinon d'un « copié-collé » imprudent, au moins d'une extension non vérifiée par un logiciel aventureux d'une expression passée dans le vocabulaire ("le terrible hiver 1954") depuis le milieu des années 50 – le-dit Mandrin, outre ses exploits du XVIIIème siècle, est intervenu (et c'est la faute d'une coincidence météorologique malheureuse) en 1954 !

«  Louis Mandrin s'offre le luxe d'attaquer 20 villes en moins de 10 jours, durant le terrible hiver 1954, du 16 au 24 décembre... »

 

On sait que Louis Mandrin distribuait aux pauvres, ponctionnés par un système fiscal contrôlé par des Fermiers Généraux, entreprises privées avides, avec le soutien des forces de police (d'Etat), une partie de ses larcins. D'où sa popularité.

Mais de là à venir aider l'abbé Pierre dans son oeuvre, il y a un pas (de clerc?) et quelques siècles à franchir !

Aussi ne chanterons-nous pas de si tôt cette strophe* ajoutée à la complainte de Mandrin :

 

« Sommes condamnés à pendre

Ah c'est dur à entendre

D' avoir provisionné

La bourse d'un,

vous m'entendez,

D'avoir provisionné

La bourse d'un curé. »

 

 

* à peine modifiée



27/08/2011
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