toupour le zooh

Je voudrais qu'on m'explique (4)

Je voudrais qu'on m'explique :


Pourquoi on ne peut remorquer en cas de panne ni le Thalys (vers le Royaume-Uni notamment ) ni les TGV?


Quand un camion ou une voiture sont en panne sur l'autoroute, aucun problème grave de circulation : en quelques duzaines de minutes, le véhicule est pris en charge par un plateau ou un solide camion de remorquage.


Les trains de la SNCF étaient pris en charge, autant qu'il m'en souvienne - j'habitais autrefois à 50 m de la voie ferrée – par des locomotives « haut le pied" qui arrivées  ne sait d'où, les poussaient jusqu'à la gare de triage la plus rpche, ou vers leur destination normale.


On imagine que le TGV, voulu à l'origine circulant sur des largeurs de rails standard, doit son succès non seulement à sa vitesse, mais aussi à la souplesse que donne un tel choix et qui lui permet, en cas d'avarie de voie ferrée, ou de défaut de liaison avec une voie à grande vitesse, de contourner ou d'être détourné.

Alors, pourquoi ne pas prévoir et organiser un remorquage d'un tel « train » fait pour éviter justement les arrêts longs, parfois très longs, et souvent dans des conditions lamentables : pas de climatisation, positive ou négative, en cas de rupture électrique.


Le cas du Thalys, plus problématique car fonctionnant en souterrain et sous la mer, montre bien l'imprévoyance – ou la bêtise, ou l'irresponsabilité, c'est selon, et cumulable – des décideurs, décidément scandaleusement payés, de ce genre de pantalonnades. Une rame ultra-moderne immobilisée sous la Manche par...la neige en hiver! (nous dit-on?)


Nous sommes décidément, et je l'ai déjà écrit, à l'ère du triomphe des Pieds Nickelés. Qui eux, au moins, auraient eu l'idée de la neige en hiver. Quitte à la vendre en été sous une forme lyophilisée.

                                                              ***

prenez le sigle du TGV et mettez le à l'envers : quel animal voyez-vous ?

                                                              ***

L'Est républicain de ce lundi 28 décembre, en première page :

Au centre : « Le sang coule à Téhéran »

à gauche : « L'endive lorraine en sursis »



28/12/2009
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