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hausse des prix : le ballet des impuissants

Hausse des prix : le ballet des impuissants



Les prix prohibitifs de certains produits ont la même cause que la perte dumarché de certains produits fabriqués sur le sol national face à des produits « identiques » produits dans des pays à faibles coûts de main d'oeuvre.

Lsystème qui met en place ces perversions des prix est celui des marges, calculées suivant une pérequation qui fait que plus le prix de revient est élevé, plus les intermédiaires gagnent, en prenant un pourcentage de marge sur le prix précédents.

J'ai déjà expliqué dans un article précédent comment deux chemises, l'une fabriquée en France, l'autre en Chine, à partir de leurs Prix rendus en métropole pour un écart minime de 2 euros, pouvaient être facturés, chez le détaillant à des prix distants de plusieurs dizaines d'euros.

Il en va de même actuellement avec le prix de détail de certains produits d'origine agricole.

Pour un prix de revient « agriculteur » de 100 euros, qui augmente de 30% soit 30 euros et passe à 130 euros, pourquoi le prix de détail de la même quantité dans le produit fini dépasse-t-il 30 euros?

Autrement dit, seule l'augmentation réelle (et non en pourcentage, avec le coefficient multiplicateur qu'on imagine après transport, transformation, stockage, intermédiires divers, chacun pren,ant son pourcentage sur le prix précéden) du produit de base devrait être répercuté « fidèlement » sur le produit de consommation.


La volonté politique doit s'exercer sur la limitation des marges de chaque étape de la transformation, de façon à ne pas distordre le prix du produit fini livré à la consommation. Il n'y a aucune raison pour que le coût du transport du lait augmentE si le lait augmente, ni le coût du stockage, ni le coût de la transformation.


Le meilleur exemple de cette perversion est donné par la TVA : l'état prélève un pourcentage sur le prix final des produits. Plus le prix est élevé, plus la part de l'état est importante. C'est pourquoi M. Fillon fait semblant de vouloir faire baisser les prix : l'augmentation des recettes perçues grâce à cette taxe injuste qui touche le pouvoir d'achat directement convient très bien à un gouvernement de droite qui ne veut pas affronter, on sait pourquoi, les entreprises capitalistes mondialisées.

Pourtant, il existe un moyen bien simple de redonner du pouvoir d'achat : c'est de supprimer ou de baisser la TVA sur certains produits. M. Fillon dira qu'on ne peut pas. Pourtant, il avait été question de l'augmenter en y ajoutant une TVA sociale. Si on peut l'augmenter, on peut la diminuer.

Une autre solution, plus souple, serait d'articuler la TVA sur certains produits en deux taxes : l'une fixe, l'autre « flottante », pouvant varier selon la volonté politique et au gré des fluctuations du marché et des besoins.


Les simagrées qui consistent à réunir des commissions payées je suppose avec l'argent des contribuables, est un leurre. Le nombre des commissions, ni leur capacité (?) à trouver des solutions n'y changera rien.

Sans volonté politique, on ne pourra rien changer.

Et l'ennemi de l'économie,et de la société, c'est la capitalisme boursier financiarisé.



27/02/2008
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