toupour le zooh

Etas-Unis : une démocratie ?

L'Adémocratie américaine

 

Ecouter les chroniqueurs et « journalistes » de la radio et de la télévision est de plus en plus pénible. Il n'est guère de minutes où on ne soit appelé à intervenir, bien sûr inutilement

Approximations ; pataquès, mensonges, traficotages de l'information – des chiffres, des faits, des occurrences -, bizautages des discours à la suite de montages crapuleux, oublis, volontaires ou non, rien ne nous est épargné.

 

Voici deux exemples:

 

La démocratie américaine :

l'adjectif américain – alors que le mot d'usage (voir dictionnaire) est étatsunien – est une escroquerie, qui recouvre la volonté impérialiste depuis la fin, du XIXème siècle, d'imposer la domination des Etats- Unis d'Amérique à tout le continent. C'est raté pour ce qui concerne le politique : la partie est à rejouer plus tard. Mais le vocabulaire règne et marque de façon symptomatique, d'une part l'ignorance des professionnels- jusqu'aux ministres des affaires étrangères- d'autre part la complicité de fait des personnes instrumentalisées pour l'imposer .

De même, s'il est un mot inadéquat pour qualifier le système politique des Etats-Unis d'Amérique, c'est bien le mot démocratie. Il s'agit d'un système oligarchique noyauté par les banques où seuls peuvent être élus sénateurs des multimillionnaires qui impose une mécanique électorale à la fois compliquée, futile et coûteuse (plus de 2 milliards pour élire des marionnettes présidentielles, c'est cher!), adossée à une propagande digne du IIIème Reich – et avec des moyens plus sophistiqués. Le fait que deux partis s'opposent n'y change rien, puisqu'il s'agit de partis de droite, droite « républicaine » (encore un abus de langage) et droite « démocrate » (et re) plus centriste-et c'est tout .(pas de chance, on est aux USA!)

L'impuissance de Barak Obama (pas de chance, on est aux USA!), qui semble due à la conjonction d'élections de mi-mandat ratées (quelle idée de couper un mandat en deux! Et sur 4 ans !), s'explique en fait par son alliance objective avec les forces capitalistes dont il est un représentant idéal ( chargé de « blanchir » la Maison du même nom après les excès nauséeux de la famille Bush). Financé par Wall Street, conseillé par Godman Sachs, ses  »réformes » sont un saupoudrage qui participe plus de la poudre de la fée Clochette que de modifications durables de la politique étatsunienne.

 

Sans trop lui jeter la pierre – il connait les limites de son exercice et ne fera rien pour se faire abattre avant 2016 – parions qu'il limitera ses efforts aux limites imposées par Wall Street. Un peu d'aide sociale, un peu plus d'impôts sur les riches, sans trop imposer les revenus du capital...et une exploitation systémétique des gaz de schiste par la méthode connue, polluante au delà du raisonnable. Les guerres vont se stabiliser – le lobby des armes n'a pas rendu les siennes – avec des méthodes et des matériels de plus en plus sophistiqués et couteux  : il faut rester au niveau de la Chine pour perdurer en rtemps que grande puissance. Les conflits au Proche Orient s'éterniseront – il faut des zones de conflit pour exposrter de l'armement, valeur refuge des actionnaires en ces temps incertains.

Les réformes attendues attendront, le temps pour les Républicains de se refaire une santé et de revoir leur copie. Mais le fonctionnement de la « démocratie » étatsunienne étant ce qu'il est, les changements, les vrais ne sont pas pour demain ;



09/11/2012
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